Fantastique ('parle pas qu'sé super, hein ! ) [+8,95]

Hey Cherzzzzzzzzzz'A-Sliens ^^

Je me lance et je vous montre le prologuuuuuuueuh ^^ Et si ça va, eh beh je mets le reste ...
Paskeuh je note, je note mais c'est pas dit que j'écrive bien ^^




Le soleil brûlait la terre la rendant sèche et craquelée.
Un poisson aux écailles luisantes se tortillait dans le mince filet d’eau qui coulait au abord de l’escarpement, un oiseau chantait une déclaration tandis qu’un autre lui répondait. L’autre créature regardait le ciel, sa carapaces reflétant la lumière de l’astre du jour, son immense queue immobile servait de perchoir a des oisillons en pleine leçon de vol quand a sa tête, infiniment petite par rapport au reste de son corps, elle reposait sur l’herbe racornie. Ses yeux, bruns et mélancolique, fixait sans se bruler l’étoile du firmament.
Une odeur de souffre planait dans l’air, a certains endroits, semblait il près de la rivière, l'effluve devenait plus forte. L’herbe au bord de l’eau était étrangement rêche et coupante à la différence des abords de la montagne où la végétation était de couleur verte.

Elle sentit une pression sur son abdomen, arrêtant sa contemplation elle se mit à marcher vers une immense grotte taillée dans la falaise. Elle avançait doucement, car elle se faisait lourde ; depuis des dizaines d’années elle portait en elle l’oeuf qui servirait d’abri à son petit.
Devant l’entrée de la caverne elle poussa un grognement qui fit trembler la terre, de ses naseaux sortit une fumée épaisse et blanche qui emplit la grotte d’un voile inodore.

Le reptile se tourna lentement de façon à ce que sa longue queue hérissée de piquants se trouve dans la grotte et qu’il puisse regarder la vallée. La future mère se posa sur la pierre en soulevant un nuage de poussière qui se mélangea avec le souffle de l’animal, le nuage prit une couleur or, il brillait et éblouissait le fond de la caverne jusque là sans lumière

Elle scrutait la grotte qui l’avait vue naître, des éclats de nacre jonchaient le sol, témoignage centenaire de l’éclosion d’anciens petits. Le trou était creusé dans le granit le plus pur, la pierre scintillait sous le soleil ardent, des frises gravées dans la roche (représentant des créatures semblable se battant contre un ennemi invisible ou des scènes ou l’on pouvait voir des petits volant dans un ciel orageux) recouvraient des demi colonnes de 300 mètres de haut. Des stalactites acérées de seulement 15 mètres de long tombaient contre la paroi rejoignant des stalagmites beaucoup plus longues formant une prison de glace.
Quelques diamants de couleurs multiples et d’une valeur inestimable ornaient le plafond à la manière des étoiles dans le ciel.
Par terre un manteau de cendre cachait un sol parfaitement lisse mais ou était creusés, a distance régulière, des marques en forme de flèche, courbées, droite ou dont la tige prenait des formes complètement abstraites.

La créature commençait à s’endormir lorsqu’elle sentit l’œuf prêt à sortir, elle remua un peu pour éviter qu’il ne se trouve écrasé par sa génitrice qui pesait des dizaines et des dizaines de tonnes. La pierre de nacre tant attendue atterrit sur le sol avec un bruit mat. La femelle glissa son museau sous l’œuf et le tourna pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’irrégularité.
Le petit effort exigé par la ponte avait épuisé la mère.
Malgré son apparente bonne santé, l’animal sentait le poids des années passées, ses écailles jadis aussi brillantes que des diamants se recouvraient à l’occasion d’un voile noir gâchant leurs beauté, les épines de son dos s’affaissaient et ses griffes se cassaient à la moindre opportunité.
Durant sa jeunesse elle avait pondu de nombreux œufs mais celui-ci était certainement le dernier de sa longue vie…
Reproduisant les gestes qu’elle avait fait tant de fois auparavant, elle se dirigea vers la rivière qui courait le long de la vallée, ses pas se répercutant dans la falaise tandis qu’elle avançait. Sur la rive du cours d’eau elle s’agenouilla avec difficulté et trempa ses lèvres dans l’eau claire aspirant le précieux liquide sans pour autant en boire une goutte.
Pendant qu’elle se relevait ses paupières se fermaient à moitié, cédant a l’emprise de la fatigue : il fallait faire vite.
Elle pressa donc le pas, se dirigeant vers la grotte de granit.
Arrivée aux abords de la caverne elle saisit l’œuf et le posa en dehors du trou, dans un nid d’or.

« Farac irgna » murmura la vieille mère

Ses membres faiblirent et elle s’affala lourdement sur la terre séchée au niveau de son œuf.
Elle resta un long moment à regarder son œuf le gardant jalousement du regard comme un jouet ardemment attendu.
Comme si le moment était venu une fumée dorée s’échappa des naseaux et de la gueule de la créature et entoura l’œuf dans un tourbillon brillant.
Le souffle s’éleva, emportant l’œuf avec lui, vers le soleil, la mère suivant des yeux le futur petit qu’elle ne verrait jamais.

La vieille créature murmura à nouveau dans cette étrange langue :

« Yumac hrurtat »

Les mots lui tirèrent ses dernières ressources d’énergie, l’être le plus vieux de la terre s’allongea dans la maigre herbe qui restait dans le centre de la vallée et ferma les yeux se laissant enfin emporter dans un sommeil dont elle ne se réveillerait jamais.

Un oiseau tout droit sortit du paradis émergea des fourrés et entama un chant triste à faire pleurer les pierres.
De ses grands yeux de marbre il regarda l’immense créature couchée sur le sol, morte en ayant accompli l’œuvre de sa vie.
Le magnifique oiseau aux ailes rouge et or s’éleva dans les cieux planant d’une couche d’air à une autre, jouant avec le vent son ami de toujours. Il traversa la vallée jusqu'à l’autre extrémité et se posa dans un champ de fleurs multicolores et inconnues : les fleurs de la vie.
La merveilleuse créature interrompit son chant et laissa couler une larme dorée sur sa joue, elle glissa le long de son menton et tomba à côté d’une fleur pourpre.

L e liquide s’infiltra dans le sol traçant un sillon humide dans la terre desséché.

A l’endroit où la goutte dorée était tombée poussa une nouvelle fleur dont la tige était plus longue que celle des autres fleurs. Au bout s’épanouissaient des pétales de la même couleur que la larme qui leur avait donné vie.

L’oiseau tournoya dans le ciel puis s’envola toujours plus haut vers le soleil :
Le Phénix s’acquittait de sa tâche.

Eden dormait à poings fermés dans sa petite chambre en bois lorsqu’une vive douleur surgie d’entre les omoplates le réveilla en sursaut. Il inspecta sa chambre des yeux cherchant un détail qui aurait changé pendant la nuit, ne trouvant rien il se résolut a contre coeur à tâter le bas de sa nuque.

A cet endroit une pierre était fichée dans la chair du jeune garçon, d’après ses parents il était né avec ce joyau dans les épaules .A sa naissance la pierre était d’un jaune très pâle puis avait commencé à virer dans les tons de vert quand il avait atteint 3 ans.
A 10 ans la pierre était passée de la teinte verte à la teinte bleu saphir et à 14 ans la pierre était devenue violette pour apparaître 2 ans après colorée d’un rouge foncé .Dans son petit village de campagne, qui était certainement le dernier à être informé des changements, personne ne connaissait l’existence d’une pierre similaire, et personne ne savait expliquer sa provenance. Les villageois avaient peur de la magie ce n’était sûrement pas eux qui en parleraient les premiers !

Dès qu’Eden atteignit le minéral il poussa un cri de douleur ; la pierre était brûlante !
Il regarda son doigt et écarquilla les yeux, une cloque apparaissait à l’endroit où il avait effleuré la pierre mais il ne ressentait plus aucune douleur !
Il se leva de son matelas de paille séchée et s’aperçut qu’il était en nage .Il se dirigea vers l’espace aménagé en salle de bain, dans l’intention de se rafraîchir, et attrapa un bout de tissu humide qui servait de gant à toute la famille.
Il le passa le long de sa colonne vertébrale remontant jusqu'à la pierre ; à son contact l’eau s’évapora tellement elle était brûlante.
Intrigué le garçon essaya de regarder dans son dos à l’aide d’un morceau de miroir .Il se tourna dans tous les sens se tapant les genoux dans les rares meubles du réduit.
Le jeune homme réussit à apercevoir la pierre qui brillait de 1000 feux. Un détail le surprit : un trait noir se dessinait autour du diamant à la manière d’un escargot.
Cette fois la douleur était bien présente, courant le long de son dos imprégnant chaque muscle, chaque os, pas une partie de son corps n’était épargnée. Plissant les yeux, s’entourant le ventre de ses bras, il ne respirait plus par crainte de souffrir encore plus. Aucun cri ne sortit de sa bouche par crainte de réveiller la maisonnée.

La crise dura le temps d’un soupir mais son intensité n’avait pas d’égal.
Choqué et apeuré le garçon recouvert d’une pellicule de poussière collée à la sueur sentit une larme s’échapper de son œil.
Des questions le troublaient, déconcertantes, l’interrogeant sur le pourquoi de cette étrange crise et sur la pierre a laquelle il n’avait pas pensé depuis des mois et des mois.
Ses doigts avaient blanchi et tremblaient sous l’emprise de la douleur, il les souleva tout de même.
Ils touchèrent le joyau et frissonnèrent, à la différence de tout à l’heure le caillou était glacial mais lorsqu’il toucha la marque noire il retira sa main car elle restait brûlante. Il se dirigea vers sa chambre et quand il franchit la marche devant le seuil il tressailli sous le faible choc.
Devant ses yeux passait des petites étoiles, rouge et bleue, se multipliaient, éclataient et se transformaient en un nuage qui crachait des éclairs
Eden se décrispa et s’essuya le front du revers du bras, il souffla un bon coup, il bailla a contrecoeur s’arrachant a nouveau un cri de douleur. A 16 ans on avait beau être un garçon de ferme on avait besoin de dormir.
Il s’étira faisant craquer les disques de son dos et s’allongea mollement dans son lit qui grinça sous son poids, il se tourna cherchant une position confortable.
Le regard plongé dans le noir de la nuit, distinguant à peine les formes, Eden sombra dans un sommeil agité.

Quand le jeune garçon se réveilla le soleil n’était pas encore levé, il étendit ses bras et sentit une douleur dans ses épaules et se souvint alors de ce qui s’était passé dans la nuit. Il se précipita le corps endolori dans la salle de bain et se tourna pour apercevoir la pierre. Quand il y parvint il n’en crut pas ses yeux : la pierre était d’un vert étincelant !
« Je croyais qu’elle était rouge !! »
Eden était ébahi. Il décida de ne rien dire à ses parents, ce serait son secret. Il se faufila dans sa chambre et attrapa un peigne il se fit une tresse avec les mèches – qu’il n’avait pas coupées- derrière sa tête, il mit des perles au bout de sa tresse et s’admira dans le miroir qu’il avait laissé sur son lit.
« Pas mal ! »
Eden dévala les escaliers, il était de bonne humeur et les courbatures commençaient à se faire moins présente.
_ « Bonjour ! Lança-t-il à sa sœur Linne qui montait se préparer
_Ouais ‘jour… » Grommela t elle en guise de réponse
Eden l’attrapa par le bras et la regarda dans les yeux
_ « Qu’est ce qu’il y a ? »

La fillette était à peine plus jeune que son frère : 1 an de différence, malgré cela elle paraissait plus mûre que lui, plus sûre d’elle, ses cheveux châtain clair blondissaient en été et la pupille de ses yeux, bleus, était entourée d’un halo orangé.
Elle avait une silhouette alerte et des traits fins.
Svelte et discrète elle possédait tout de même un caractère bien trempé !
Intelligente et logique elle était le portrait craché de sa mère Marianne, elle-même fine et bien proportionnée.
Ses cheveux un rien plus clair que ceux de sa fille se mariaient parfaitement avec le vert de ses yeux.

_Rien ça va … répondit elle d’un ton peu convaincant.
_Si ! Dis moi ! Je te connais quand même ! Gronda t il mais se ravisant, et puis de toute manière si tu ne veux pas me dire ne me dis pas !
Tandis qu’Eden descendait les dernières marches de l’escalier Linne se retourna :
_Je me suis encore disputée avec papa…. Marmonna-t-elle
_Encore, dit il tout bas, et a quel sujet ? demanda-t-il en remontant vers elle.
_Encore a cause de cette Madame Liriopé qui lui endommage le cerveau avec ses mots doux, je ne vois pas comment maman ne s’en rend pas compte ! Répondit elle scandalisée
_Peut être qu’elle ne veut pas regarder la vérité en face et que…. Il fut interrompu dans son élan de psychologie par Erman, son père le principal intéressé de cette discussion, qui l’appelait.
_J’arrive !!

Linne monta dans sa chambre tandis que son frère allait déjeuner.
_Bonjour papa, il lui fit une bise
_Bonjour maman, dit il en apercevant sa mère en train de lui préparer une tranche de pain.
_Bien dormi mon chéri ?
_Ca peut aller, mais j’ai eu un peu froid vers le matin, répliqua-t-il, inventant un mensonge pouvant peut être cacher l’agitation de la nuit

Il mordit dans une brioche encore chaude, et trempa un deuxième morceau dans son lait fumant.
Son père sortit ramasser des potirons suivi bientôt par sa femme.
Eden se retrouvant seul il décida de traîner un peu malgré son repas fini.
Il s’accouda à la fenêtre regardant la forêt s’éveiller, son souffle dessina un cercle de buée sur la vitre glacée.
Il tendit l’oreille et perçut le chant des oiseaux suivi d’un hennissement de cheval.
Dans la neige un mouvement attira son attention, un renardeau en retard sur la saison quittait les abords de la foret en pourchassant un moineau qui semblait se prêter au jeu.
Un autr renardeau passa la tête furtivement hors des fourrés observant la scène avec un regard enjoué.
Il ne tarda pas à rejoindre son frère et à traquer le pauvre petit moineau.
Eden se disait qu’il était bien chanceux de pouvoir rester à l’intérieur d’une maison chauffée par une cheminée de fortune, certes, mais une cheminée quand même !

Tiré de sa rêverie par un bruit assourdissant, il vit avec stupeur une immense créature tomber du ciel avec sur son dos un cavalier de taille et de corpulence moyenne malgré un double menton qui augurait d’un appétit féroce. La bête devait bien mesurer une dizaine de mètres de long sans compter sa queue hérissée de piques recourbées au bout. Sa gigantesque gueule était surplombée de minuscules yeux enfoncés dans leurs orbites. Un liquide acre et marron s’écoulait de sa gueule, de la bave.

Erman alerté par le vacarme déboula dans la cuisine les bottes trempées par la neige fondue, un couteau plein de terre à la main, et resta bouche-bée devant ce spectacle.
Les animaux s’étaient précipités dans leur terrier, dans les branches des arbres ou dans la semi pénombre de la forêt.
Le cavalier s’avançait vers la chaumière d’un pas lourd, agitant un parchemin pour le dégeler pensa Eden.
Le père et le fils furent rejoints par Marianne qui était moins pressée que son mari malgré l’étrangeté de cette apparition et par Linne qui descendit précipitamment les escaliers.

Un « toc toc » sonore retentit dans le silence de la pièce. Tous se taisaient car ils n’avaient pas l’habitude de recevoir du monde ou d’avoir de la visite. Les seuls à venir dans ce coin en hauteur du village étaient les marchands 4 fois par an, une fois au printemps, une autre fois en été, une fois au début de l’automne et aussi à la fin de l’année.

Erman tourna la poignée de la porte et afficha un sourire forcé.
Il écarquilla les yeux devant le petit bonhomme qui se dressait devant lui.
C’était certainement l’homme le plus minuscule qu’Eden ait jamais vu. Une moustache brune parsemée de poils blancs couvrait le haut de sa bouche et des cheveux qui se faisaient rares recouvraient son crâne. Il avait un nez en forme de pomme de terre, et des yeux porcins marron, des dents parfaitement blanches mais complètement décalées dépassaient de sa bouche.
Son allure était plutôt gauche et, comme le laissait prévoir son menton, il avait une grosse bedaine délimitée par un haut moulant tissé en une matière inconnue d’Eden.
Très clairement, il n’était pas beau !

Citation :

_ « Bonjour ! Lança-t-il à sa sœur Linne qui montait se préparer
_Ouais ‘jour… » Grommela t elle en guise de réponse
Eden l’attrapa par le bras et la regarda dans les yeux
_ « Qu’est ce qu’il y a ? »
[.....]
_Rien ça va … répondit elle d’un ton peu convaincant.
_Si ! Dis moi ! Je te connais quand même ! Gronda t il mais se ravisant, et puis de toute manière si tu ne veux pas me dire ne me dis pas !

Citation :

A 10 ans la pierre était passée de la teinte verte à la teinte bleu saphir et à 14 ans la pierre était devenue violette pour apparaître 2 ans après colorée d’un rouge foncé .

Citation :

Il le passa le long de sa colonne vertébrale remontant jusqu'à la pierre

Citation :

Intrigué le garçon essaya de regarder dans son dos à l’aide d’un morceau de miroir .Il se tourna dans tous les sens se tapant les genoux dans les rares meubles du réduit.

Citation :

Ils touchèrent le joyau et frissonnèrent, à la différence de tout à l’heure le caillou était glacial mais lorsqu’il toucha la marque noire il retira sa main car elle restait brûlante

Citation :

A 16 ans on avait beau être un garçon de ferme on avait besoin de dormir.

Citation :

Quand le jeune garçon se réveilla le soleil n’était pas encore levé, il étendit ses bras et sentit une douleur dans ses épaules et se souvint alors de ce qui s’était passé dans la nuit.

Citation :

Il s’étira faisant craquer les disques de son dos et s’allongea mollement dans son lit qui grinça sous son poids, il se tourna cherchant une position confortable.

Citation :

La fillette était à peine plus jeune que son frère : 1 an de différence, malgré cela elle paraissait plus mûre que lui, plus sûre d’elle, ses cheveux châtain clair blondissaient en été et la pupille de ses yeux, bleus, était entourée d’un halo orangé.
Elle avait une silhouette alerte et des traits fins.
Svelte et discrète elle possédait tout de même un caractère bien trempé !
Intelligente et logique elle était le portrait craché de sa mère Marianne, elle-même fine et bien proportionnée.
Ses cheveux un rien plus clair que ceux de sa fille se mariaient parfaitement avec le vert de ses yeux.

Citation :

Eden se retrouvant seul il décida de traîner un peu malgré son repas fini.

Citation :

Un liquide acre et marron s’écoulait de sa gueule, de la bave.

Merci !!
C'est très pertinent ce que tu as dit !! ^^
C'est vrai que mon GROS enormissime point faible, c'est les grandes phrases de 40 kilometres de long sans ponctuation.
Chapitre plus negligé > Vrai ... mais pas super vrai en fait
C'est qu'il l'est beaucoup moins que le precedent
Total In love de la pierre sous l'nez, mdr ^^
Merci en tout cas ... Encore un truc ^^ Je poste tout d'un coup le retse ou petit a petit pour que t'es plus le temps paskeuh y'en a 12 autres .... ^^
Bn j'y go, bizoux ^^

Voila, nouveau chapitre... Pas aussi soigné que je l'aurais voulu

Merci ^^



L’homme toussota et sourit

_ « Bonjour »

Il déplia son parchemin d’où tombèrent les glaçons accumulés lors de cette chevauchée dans le ciel à des températures très basses.

Plus sérieux et professionnel il reprit.
_Mesdames, messieurs
Le Souverain de notre beau pays, le prince Dwehan parfait et bon envers tous ses sujets, descendant d’une prestigieuse lignée, égalitaire et non égoïste vous fait part de sa décision sans appel et dont vous ne pourrez connaître la raison.
Sa majesté le prince Dwehan vous prie de bien vouloir accéder a sa requête.
Il vous scier d’envoyer votre fils aîné a sa cour pour le faire bénéficier des leçons très privées de l’Asnam PalikaoIl marqua une pause pour observer l’effet de sa parole.

Erman et Eden avaient blanchi pendant les derniers mots de l’émissaire.
Marianne avait refoulé un hoquet de surprise et Linne était abasourdie.

_Le prince vous somme de bien vouloir accepter sa demande sous peine de mort au prétexte de la Non Coopération, reprit le messager sur un ton très calme qui laissait penser qu’il avait mainte et maintes fois relu le parchemin.
Eden et sa famille accusèrent le coup. Comment un garçon tout à fait normal - même moins vu sa qualité de vie et sa ferme coincée entre des dizaines de montagnes et éloignées de plusieurs kilomètres du village le plus proche – pouvait-il retenir l’attention d’un prince si haut en grade bien que ce garçon ne connaisse pratiquement pas son souverain qui justement s’intéressait tout a coup a lui ?!!

_Le jeune garçon recevra une bourse afin de survivre dans la capitale et un moyen de transport pour s’y rendre dès la belle saison. En remerciement de cet acte de bienveillance de la part des parents, la ferme où est né le jeune homme percevra une somme d’argent établie dans quelques temps, trois vaches, un cochon, une dizaine de poules, quatre moutons et un cheval.Veuillez considérez avec importance une offre aussi intéressante.

Sur ce je vous dis a bientôt, mon petit, et mes hommages a madame.

Eden ouvrit grand les yeux devant la liste impressionnante des biens distribués à ses parents s’il acceptait de partir pour une durée indéterminée dans une contrée éloignée et inconnue.

Le coursier reprit cette fois de ses propres mots
_Apres cette brève entrevue où tout ce qui a été dit devra être tenu secret je vous laisse en vous assurant que les accords passés dans ce message seront respectés.
Il fit un baise main à Marianne, serra la main d’Erman et d’Eden, adressa un sourire à Linne et quitta le perron de la maisonnette, laissant ses empreintes dans la neige avec ses bottes de luxe en cuir.
Le bonhomme monta sur l’étrange créature volante et s’envola soulevant un nuage de neige, laissant la terre labourée par les serres de l’animal, et l’herbe a l’air libre.
La petite famille suivit d’un regard émerveillé la bête noire jusqu'à ce qu’elle ne fût plus qu’un petit point dans le ciel.

Encore sous le choc la maîtresse de maison lançait des petits « Je…je...mais… » et autre onomatopées qui extériorisaient sa peur et sa surprise.

Erman regarda son fils d’un air accusateur
_Tu y es pour quelque chose ? demanda-t-il d’un ton de reproche
_Absolument pas ! Riposta le jeune homme offusqué

_Comment se fait-il qu’il connaisse ton existence ce prince alors ? répliqua la sœur entrant d’un coup dans la conversation.
_ Mais j’en sais rien moi ! Comment veux tu que je sache ? se défendit Eden

Marianne se rendant compte de l’heure avancée coupa court l’altercation en remettant a midi le débat.

_ Vous n’allez chez monsieur Liriopé que 2 fois par semaine alors profitez de cet avantage !

_ D’accord, je monte, répondit Eden en lançant un regard à sa sœur déjà prête qui ouvrait la porte pour seller le cheval qui les mènerait en bas de la vallée.

10 minutes après Eden était en selle avec sa sœur accrochée a lui.
Leur monture qui chevauchait prudemment entre les arbres et qui faisait attention ou elle mettait les sabots était une brave bête brune d’environ un mètre 60.
Elle servait à la ferme depuis 4 ans, la jument était le produit du cheval de labour de la ferme, qui en compterait bientôt un second si Eden répondait favorablement à l’offre du Seigneur.

Les habitants de la vallée Lazuli disposaient de 3 cours d’eau qui la traversaient d’ouest en est rejoignant la mer à l’est. Une quatrième coulait du sud à l’est irriguant les terres desséchées des paysans de Ceins d’eau.
La forêt Astrée remplie de conifères arborait son manteau de neige, le plus beau après celui de bourgeons vert qui naissaient au printemps, elle s’étendait sur des centaines d’hectares au bord d’une des 4 rivières, Lockert ,celle venant du sud, elle passait par les villages de, Mirnif, Froment et Menertis.
La vallée comptait 6 villages et environ 1.250 habitants, la plupart des fermiers possédant leurs propres terres, il y avait aussi 2 meuniers, 3 bouchers et 3 boulangers qui transitait de villages en village.

Les 2 cavaliers étaient habillés d’une peau de loup tannée pour en enlever les poils, celui de Linne avait été prélevé sur une louve blanche en hiver, celui d’Eden était taillé dans la peau d’un mâle solitaire qui traînait autour de la ferme par une chaude nuit d’été.
Leurs bottes en cuir de bœuf isolaient leurs pieds de l’humidité et du froid.
Une cagoule en lin, très coûteuse, leur avait été offerte par une tante très riche qui passait par là, et les protégeait du vent qui soufflait dans les montagnes.

Malgré la neige qui commençait a tomber, Eden et sa sœur savaient très bien ou ils était et si bien qu’après une bonne heure de cavalcade ils avaient en vue le village et la maison ou un père de famille enseignait la vie, les sciences, l’orthographe, la grammaire ou les mathématiques.
Il racontait aussi de belles histoires qui faisaient rêver les villageois.

Ils entrèrent dans le village enneigée et obscur.
Une légère odeur de pot-au-feu planait dans l’air, une bougie pratiquement éteinte vacillait projetant son éclat sur la façade de la maison voisine
Arrivé à la maison du professeur, qui était très souvent remplacé par sa femme une érudite de l’enseignement qui faisait des avances à Erman.

Il descendirent du cheval est ouvrir la petite porte en bois, qui donnait sur une cour en pierre.
Le toit reposait sur une charpente en chêne recouverte d’une couche de résine qui protégeait la craie blanche qui décorait le châssis
Le cheval et ses cavaliers pénétrèrent sous le perron et attachèrent leur monture dans la grange remplie de foin en prévision d’un hiver rude.
Il s’avancèrent vers l’entrée et Eden tendit ça main glacée vers la porte, il frappa trois coup et s’annonça, sa voix trébucha car il n’avait pas parlé pendant le voyage.

Des pas se firent entendre et la poignée tourna. Un grand homme aux cheveux grisonnant et gras leur ouvrit, il avait un sourire franc qui laissait apparaître des dents usées pleines de caries ; Monsieur Liriopé.

_ « Bonjour mes enfants ! Vous, vous portez bien ?

_ Très bien monsieur ! Répondirent en choeur les adolescents

_Entrez, entrez », leur dit le vieillard sur un ton bienveillant en se poussant du passage

Les enfants entrèrent et eurent tout de suite trop chaud à cause de leurs gros manteaux, aussi les ôtèrent-ils.

La pièce reflétait une qualité de vie moyenne mais meilleure que celle des autres habitants.
Les murs étaient colorés de rouge par le feu qui crépitait dans le foyer, le sol était recouvert de lattes en chêne. Un tapis en peau d’ours était posé sur le plancher et des fauteuils bourrés de paille étaient installés devant le feu. A coté de l’âtre se dressait une table basse garnie d’un bouquet de fougère.
La pièce était meublée d’une armoire, vêtue de peaux de lapins et de plumes d’oiseaux, dessus étaient posés des bibelots de toutes sortes comme une dent de sanglier ou un bois de cerf. Une curieuse griffe était enfermée dans une boite en bois précieux et un instrument étrange à la forme biscornue reposait dessus.
Une grande bibliothèque remplie de livres attendait dans un coin qu’on l’ouvre pour venir chercher un de ses précieux ouvrages

_ « Asseyez vous ! Les petits chéris », s’exclama Madame Liriopé qui était apparue dans l’embrasure de la cage d’escalier.
Elle s’avança précipitamment dans la pièce et servit un verre de jus de poire aux 2 enfants assoiffés, Eden la gratifia d’un merci poli et Linne d’un regard plein de menace.

Le mari entra dans la pièce avec un éternuement suivi d’une forte crise de toux.
_ « Vous avez pris froid maître ? Demanda Linne soucieuse
_ Je pense bien », lui répondit le malade, cela ne va pas nous empêcher de commencer notre leçon !

Il s’installa sur un fauteuil légèrement incliné vers l’arrière et ferma les yeux comme pour réfléchir, il commençait une phrase lorsque son épouse le coupa
_ « Eden, enlève donc tes chaussures ! Linne, toi aussi ! »
Elle s’agenouilla devant eux et plaça les 2 paires de chaussures devant la cheminée
_ « Tu peux continuer Liriopé, vas y.
_ Je disais donc que j’allais vous enseigner, dans un premier temps, l’art de l’écriture, en un deuxième temps je vous raconterai l’histoire de notre royaume, enfin qu’une seule partie, la plus ancienne, car si je vous racontais tout ce soir… »

Il sourit et s’installa plus confortablement ainsi que ses 2 élèves, attentifs.

_ « Prenez une tablette d’ardoise, dit il en désignant celles posées sur la petite table en face d’eux.
_ Notre dialecte est l’un des plus subtils qui soit, il existe des dizaines de règles auxquelles il faut se plier pour pouvoir maîtriser notre beau langage, la grammaire est la plus importante si vous voulez vous distinguer. La conjugaison est aussi un sujet auquel il faut attribuer le plus grand soin, le vocabulaire est majoritaire car il permet de vous exprimer, de nuancer vos opinions et de ne pas rester cloîtré dans le silence. »

Il toussa bruyamment et sa compagne lui apporta un verre d’eau trouble certainement mélangée à on ne sait quels médicaments.
Le vieil homme n’en pouvait plus il était maigre et ses paupières se refermaient sur ses yeux qui ne voyaient plus grand-chose. Sa femme l’aidait et le soutenait tandis qu’il crachait du sang et qu’il pleurait inconsciemment de douleur.
La violente crise finie l’homme se tient la poitrine et souffla s’arrachant à nouveau quelques toussotements.
Déterminé à ne pas se laisser abattre il fit comme s’il ne s’était rien passé, il se leva donc et alla chercher à son tour une ardoise et des morceaux de craie qu’il distribua aux adolescents.

_ « Je vais commencer par vous apprendre l’alphabet, leur annonça t il d’un ton abattu »

Il s’approcha d’Eden et écrivit sur sa tablette un grand « A » suivi, à la ligne, du « B » puis du « C »

Il recommença la même opération sur la plaquette de Linne

_ « Réécrivez au mieux ces lettres, la première se prononce A, la deuxième B, et la troisième C »



Deux heures après le début du cours les élèves avaient réussi à reproduire toutes les lettres de l’alphabet aussi le professeur passa comme promis à la deuxième partie du cours.

_ « Maintenant que nous avons réussi à apprendre l'abécédaire je vais vous informer de l’histoire de votre royaume car a part notre vallée je ne suis pas sûr que vous ne connaissiez un rien de ces souvenirs!
Surtout si vous voulez poser des questions posez-les ! Ceci est un peu compliqué. »

Il regarda vers le ciel comme pour se remémorer sa propre histoire.

_ « L’histoire de [Je sais pas le nom ] a commencé il y a plus de 2 millions d’années, quand les arbres sont sortis de terre, quand les océans se sont remplis, la terre était toute jeune et aucune vie autre que les plantes n’existait, c’est à ce moment là que selon certains la magie est née. Je pense que vous n’avez jamais entendu parler de cette magie ».

Eden pensa à sa pierre qui occupait presque toutes ses pensées

_ « Cette divination serait née d’une pierre de plusieurs centaines de tonnes, reprit il sur un ton mystérieux, un roc étincelant serait entré en collision avec la terre et aurait provoqué un immense cataclysme, et cette fusion aurait donné notre magie, si elle existe vraiment », ajouta-t-il.

Eden se laissa aller à rêver que sa pierre était magique et qu’il possédait des pouvoirs paranormaux mais il se ravisa aussitôt de cette pensée enfantine. Il pensait tout de même que c’était par un formidable hasard qu’on parlait justement d’une pierre quand une autre venait juste de se manifester !
Son attention diminuait, il laissait ses pensées prendre totalement possession de son esprit. Il observait une araignée noire et velue qui grimpait le long de la cheminée, un fil translucide était accroché à son ventre, elle monta jusqu'à au sommet de l’âtre ; fixa le fil puis redescendit au dessus du foyer. Elle recommença son manège jusqu'à ce qu’il y ait une bonne épaisseur de fil qui soit accrochée. Elle se déplaça un peu et alla suspendre son fil un peu plus à gauche que les premiers, elle se décala peut a peu puis coupa la cordelette. L’arachnide se mit au milieu de sa toile et se mit à la tresser perpendiculairement. La tisseuse finissait son œuvre tandis qu’Eden observait un papillon de nuit en quête de chaleur.

Remarquant l’air distrait d’Eden, monsieur Liriopé ou Drant de son prénom claqua des doigts devant son nez

_ « Oui monsieur, je vous écoute, s'écria Eden au garde-à-vous
_ Tu ferais mieux Eden parce que c’est très important de connaître l’histoire de sa patrie ! » Sermonna le grand-père

Eden de nouveau concentré adressa un regard à Linne qui avait les yeux étincelants, avides d’apprendre.

_ « Linne, le professeur fronça les sourcils, ou en étais je ?
_ Vous en étiez aux trolls
_ Oui c’est vrai mais je vais revenir en arrière pour maître Eden, ironisa Drant posant un regard accusateur sur le garçon.

_ Donc la magie, si elle existe vraiment, est née de la rencontre de cette fameuse pierre, qui atterrit dans un lac immense, le lac Palestronn, et de notre Terre appelée dans l’ancien temps Helléma, la pierre dégagea des ondes de soit disante magie et elles imprégnèrent toute chose vivante ou en mouvement, depuis les arbres, les fleuves, les rivières, les océans, les fleurs aux nuages. La vie continua son cour pendant 1 million et demi d’années. A partir de cette date, la terre fut secouée de plusieurs petits séisme puis d’un tremblement de terre d’une violence inouïe, un trou, une cavité immense d’une profondeur incalculable s’ouvrit et des entrailles de la terre naquirent les trolls puis les nains à quelque centaines d’années d’écart, selon les écrits que les représentants de ces races gardent aujourd’hui. Ce serait la magie qui aurait tout mis en œuvre pour que de nouvelles races apparaissent et ce n’était pas fini ! Les deux tout jeunes peuples s’entendaient à merveille malgré des cultures très différentes, l’un habitait sous la terre ou dans les montagnes, l’autre vivait dans les marais et dans les forêts du nord. »

Eden et Linne étaient pendus aux lèvres du vieil homme. Il les captivaient lui et son histoire qui paraissait irréelle aux deux adolescents

Le vieillard se leva et apporta un livre poussiéreux qu’il présenta aux enfants

_ « Voici le livre qui raconte toute l’histoire de notre monde, reprit Drant de sa voix toujours aussi mystique, il a été écrit par une génération d’Êtres de l’eau…

_ Ils existent alors !!! S’exclama Eden interloqué

_ Attention une grande partie de ce que je vous raconte est basé sur des faits réels mais le tout est un grand mélange d’hypothèses, de légendes, de mythes et de toutes autres histoires populaires !!
Malgré tout, les Êtres de l’eau pourraient bel et bien exister, d’ailleurs, si on le croit, ce peuple jouera un grand rôle dans l’histoire incertaine du pays. »

Eden toujours aussi ébahi acquiesça les paroles du maître d’un hochement de tête brumeux.

_ « Ainsi les trolls et les nains vécurent heureux, en bonne santé et surtout dans la paix pendant un certain temps qui serait de 2.3OO ans et déjà l’origine des nains et trolls n’était plus qu’une légende ! A ce moment fortuit la terre fut a nouveau ébranlée par le même phénomène étrange qui l’avait secouée 2.3OO ans plus tôt. Des geysers de lave jaillirent du noyau de la terre et traversèrent l’océan Fallbis, la majorité des nains et des trolls vivaient soit sous terre, pour les nains, et dans les forêts nordiques, pour les trolls, toute la population de ces deux lieux fut exterminée et seuls les quelques milliers de créatures qui ne vivaient pas sur ces terres en sortirent indemnes. »

Il s’arrêta et s’exclama, déçu, qu’il avait oublié de parler du livre mais que cela serait pour une prochaine fois.

Monsieur Liriopé se leva lentement en se tenant le dos et rangea le livre dans la bibliothèque.
Les enfants visiblement chagrinés par l’arrêt du cours rechaussèrent leurs bottes sèches et chaudes, puis enfilèrent leur manteau et se dirigèrent lentement vers la grange où les attendait leur cheval après avoir souhaité bonsoir à leurs hôtes.