Hum Hum ...

Blasphème, dirais-tu.

Mon rêve te semble irréel ?
Que dire du tien alors ?
Moi je serais hirondelle
Et toi, couvert d’or.

Le plus avare,
Faire comme crésus ?
Faire comme Icare ?
Tu me dirais : « sus »

Oui, sus, à l’argent.
Moi, seulement voler.
Déployer mes ailes majestueusement,
Sans, des autres, se soucier.

Quoi de plus pur,
Qu’un rêve d’enfant,
Sans tache ni coupure,
Rien que des yeux brillants.

Brillant d’excitation,
Dans le ciel azur,
Ou zébré d’éclairs d’altercation.
Et ne plus foncer dans les murs.

Ceux que la vie dresse,
D’amour, de jalousie, d’humanité,
Pour qu’on ne progresse,
Et seulement rabaisser sa vanité.

Tout juste, dirais-tu

Dans ce poème "je" parle à une personne dont le rêve suprême est d'être riche comme Crésus, il est donc assez terre à terre, l'idée que quelqu'un puisse avoir le rêve de voler lui est totalement inconscevable.
Dans tout le poème "je" lui explique, j'argumente, le pourquoi de mon rêve ... Pour passer au dessus des murs que dresse la vie devant nous .... Et il s'aperçoit ensuite, mon interlocuteur, que ce rêve, si il devient réel, est bien plus utilie que des tonnes d'argent ...

Tu peux expliquer "blasphème" et "tout juste" ??

Désolée j'étais en train de l'écrire quand tu as demandé :p ^^

Aaa d'accord!

Très recherché tout ça

Structure régulière en ABAB

Là où tu as perdu des points:.

Citation :: Quoi de plus pur,
Qu’un rêve d’enfant,
Sans tache ni coupure,
Rien que des yeux brillants.

Je trouve que le dernier brise un peu le rythme, d'une part par le langage ("rien que des" est un peu courant) et par le nombre de syllabes.

Et ne plus foncer dans les murs.
Un peu trop familier, je te propose plutôt "Et ne plus se heurter aux murs".

Citation :: Ceux que la vie dresse,
D’amour, de jalousie, d’humanité,
Pour qu’on ne progresse,
Et seulement rabaisser sa vanité.

Pareil, le dernier brise le rythme, par sa taille. Egalement, je n'arrivais pas à comprendre l'emploi de l'infinitif jusqu'à ce que je remonte une strophe plus loin ^^
Je pense que c'est dommage de l'avoir mit dans une strophe différente, car du coup on a un peu du mal à suivre

Là où tu as gagné des points:

C'est un poème qui contient une morale, comme quoi l'argent n'est pas le plus important contrairement à ce que voudrait nous faire croire notre société. C'est une bonne idée d'avoir écrit là-dessus
Le vol est une métaphore du fait d'éviter les problèmes, grosse figure de style qui te vaut un bon gain de points
Globalement c'est fluide et agréable. Toutefois, on ne peut pas comprendre sans le contexte, peut-être pourrais-tu introduire ce dernier par des rimes avant le poème à proprement parler?
Un peu comme une fable, en somme

0,75/1 Très recherché, mais des petites erreurs.

Mercii beaucoup !
Je poste les changements du "contexte" demain ^^

Mais ne te sens pas obligée de le faire hein!
Moi je propose, maintenant si ça ne correspond pas à tes intentions, tu n'as pas à te forcer

Regarde ce que j'ai modifié ^^
Peut-être que ce n'est pas meilleur mais j'ai essayé que ça le soit !

La société n’aspire qu’à la consommation
Le désir du brillant, du meilleur, du nouveau.
Sans cesse gagner en accélération
A croire en ce rêve on y perd des anneaux,
Ceux de la chaîne vitale, accrochés de maillons.
S’oublient aussi des espoirs, de beaux.
Ainsi qu’une Dame qui ne s’y retrouve ; l’Imagination.
Révolu est le temps des Géants, très bientôt
Ceux qui vivaient comme des chênes d’allusion,
Les pieds à terre, la tête aux nuages, l’esprit bien haut.

Blasphème, dirais-tu.

Mon rêve te semble irréel ?
Que dire du tien alors ?
Moi je serais hirondelle
Et toi, couvert d’or.

Le plus avare,
Faire comme Crésus ?
Faire comme Icare ?
Tu me dirais : « sus »

Oui, sus, à l’argent.
Moi, seulement voler.
Déployer mes ailes majestueusement,
Sans, des autres, se soucier.

Quoi de plus pur,
Qu’un rêve d’enfant,
Sans tache ni coupure,
Le regard brillant.

Brillant d’excitation,
Dans le ciel azur,
Ou zébré d’éclairs d’altercation.
Et ne plus se heurter aux murs.

Ceux que la vie dresse,
D’amour, de jalousie, d’humanité,
Pour qu’on ne progresse,
Et enfin rabaisser sa vanité.

Tout juste, dirais-tu

Finalement, ils finiront par entendre raison,
Devant les arguments d’un enfant arbrisseau.
Heureusement, l’innocence demandera l’adaptation,
A une société aux rêves biens anormaux.

Gavage BRAVO!!

Gavage ? C'est quoi ce mot ?