C'est une chose étrange et merveilleuse à la fois. Un peu angoissante, mais ce sentiment
disparaît vite, je vous l'assure.
Tout d'abord on passe l'après midi qui précède le jour du concours aux écuries. Cela n'a rien de désagréable, loin de là. On s'amuse, on rigole, bref, il règne une bonne ambiance. On reste aussi jusqu'à tard le soir pour panser les chevaux, les pioncer, préparer le matériel pour le lendemain... Bref, les préparatifs...
C'est assez facile de s'endormir avant un concours, contrairement à ce que je pensais. Je m'imagine au milieu de tous ces cavaliers, impeccablement vêtus de
leurs pantalons blancs et je m'endors.
Le lendemain, réveil aux aurores. Le soleil, flemmard qu'il est, n'est pas encore levé quand on charge les chevaux. Les parents ont une mine fatiguée, parfois quelques cernes, mais au fond, on voit bien qu'ils sont fiers de nous voir partir.
On arrive aux écuries où se déroule le concours environ 30 minutes après. On décharge tout et déjà, les " grands " se préparent . Nous, qui ne montons que l'après midi, nous tenons les chevaux. C'est
excitant de les voir entrer dans la carrière et enchaîner les obstacles. D'ailleurs, on était tous en train de prier pour
qu'ils baissent les barres lors de notre tour.
Et Puis voilà... C'est à moi . A oui au fait, je ne vous l'avais pas dit, mais je m'appelle Margaux. J'ai 13 ans et aujourd'hui, c'est mon tout premier concours. Je vous laisse imaginer l'état dans lequel je suis. Une vraie pile électrique. Enfin bon . Le poney que je monte a pas mal d'expérience
[,] Dallas. Âgé de 17 ans, on peut dire qu'il a du métier derrière lui. J'entre dans le manège de détente, au pas. Je me calme petit à petit et détends mon poney aux 3 allures, puis au saut. Tout se passe bien, et c'est tant mieux. Je ressors, et je fais la queue pour entrer sur le paddock. Je suis le n°18. C'est bien ça
[,] hein ? J'appelle ma prof', Nathalie, et lui demande. Elle confirme après un rapide coup d'oeil à la liste... Ouf.
Une femme vient me voir. Elle caresse Dallas, puis me souhaite bonne chance. Je suis
sûre qu'elle a un lien avec la suite des évènements.
La salle est lumineuse et toute blanche. J'ai la flemme d'ouvrir les yeux en entier, mais je distingue quelques personnes. Où je suis là ? La seule chose dont je me souviens, c'est d'être entrée dans la carrière. A cheval bien sûr. Je me suis présentée, j'ai salué les juges. Je me souviens avoir sauté... 4 obstacles. Puis ce chien noir qui aboyait et qui est entré dans la carrière... Je me souviens
[d'] avoir été secouée dans tous les sens. J'entendais une voix je crois, je ne suis plus trop sûre. Peut être Nathalie. Je me souviens aussi d'être violemment tombée, puis une douleur atroce dans la jambe. Puis plus rien.
Aïe, j'ai encore mal d'ailleurs. Bon c'est décidé, j'ouvre les yeux. Waw, mais je suis dans un hôpital !!! Qu'est ce que je fais là ?
Les quelques secondes que j'ai mis, pour comprendre ce qui s'est passé
[,] m'ont paru très longues. Puis finalement, j'ai éclaté en sanglots, déçue, fatiguée...
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Donc tout ça est très bien. Je t'explique les bémols d'expression.
Tout d'abord j'ai remarqué que tu mettais souvent "on"
- Citation :
- On arrive [nous arrivons] aux écuries où se déroule le concours environ 30 minutes après. On décharge [nous déchargeons] tout et déjà, les "grands" se préparent . Nous, qui ne montons que l'après midi, nous tenons les chevaux. C'est excitant de les voir entrer dans la carrière et enchaîner les obstacles. D'ailleurs, on était [nous étions] tous en train de prier pour qu'ils baissent les barres lors de notre tour.
Je pense que c'est mieux d'utiliser "nous" dans ces cas et dans les cas du paragraphe précedent.
Dans la même portion de texte je vois " les grands", pourquoi dis-tu les grands ? Explique ! Ca ne m'est pas venu spontanemment que les grands c'était parce que tu n'avais que 13 ans ! Erreur begnine ^^
Ensuite quelques expressions a changer a cause de leur familiarité. D'ailleurs je trouve que ce langage rapproche le lecteur de l'auteur, du personnage mais tache de ne pas en faire trop ! :
- Citation :
- Le lendemain, réveil aux aurores. Le soleil, flemmard qu'il est, n'est pas encore levé quand on charge les chevaux
A la place de "flemmard qu'il est" je te propose " paresseux comme il est " car la forme " qu'il est" n'est pas correcte.
- Citation :
- Et Puis voilà... C'est à moi . A oui, au fait...
"C'est à moi"
" C'est mon tour"
"
A oui, au fait"
- Citation :
- Une vraie pile électrique. Enfin bon Le poney que je monte a pas mal d'expérience, Dallas.
"Enfin bon"
" Bref" / " Passons"
- Citation :
- Je suis sûre qu'elle a un lien avec la suite des évènements.
De quelle façon a-t-elle un lien avec les prochains evenements ?
- Citation :
- J'ai la flemme d'ouvrir les yeux en entier, mais je distingue quelques personnes. Où je suis là ?
"Où je suis là ?"
"Où suis-je maintenant ?" / "Où suis-je à présent ?"
Et pour finir :
- Citation :
- On reste aussi jusqu'à tard le soir pour panser les chevaux, les pioncer, préparer le matériel pour le lendemain... Bref, les préparatifs...
Cela fait répétitif. Trouve autre chose, varie mais sinon c'ets très bien au niveau des répetitions, il n'y en a aucune autre et celle-ci n'est pas non plus très apparente
Donc au niveau de la syntaxe c'est un petit peu à revoir tout de même car je pense que tu as tout fait pour justement être assez famillière et donner un genre à ton texte mais comme je l'ai dit plus haut, des fois tu en fais trop !
A part ça, comme l'a dit Shasha plus bas, tu crées la surprise en racontant une experience négative, qui se finit mal, alors qu'au début on pense que cela a été une experience formidable ! ^^
Par contre, tu ne fait pas beaucoup de figure de style et donc cela donne à ton texte une note basique. Tu métrises tout de même l'écriture et cela donne bien, tout de même des progrès à faire.
J'aimes assez le fait que ce soit un récit à la première personne, c'est bien pour ce genre d'experience du au fait qu'il y a beaucoup de sentiments à passer et que ça donne mieux
Voila, sinon pas beaucoup de fautes d'orthographes, c'est bien
Sur 1 je te mets donc 0,7 C'est pas si catastrophique !