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Woekath
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Woekath


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MessageSujet: > ..... < (+1.4)   > ..... < (+1.4) Icon_minitimeMar 28 Aoû - 4:21

    >> Voila c'est un texte que j'ai écrit un peu à la va vite il y a quelques moi lorsque je m'ennuyais et je viens de le finir ... Je sais qu'il comporte quelques incohérance mais je pense que c'est assez joli ... ^^"
    Je sais que c'est gros par rapport aux nouvelles d'habitudes postées mais ce n'est ni un roman (pas d'autres chapitres) et certainement pas un poème ni autre chose.
    Merci si vous me lisez parce que je me rend compte que c'ets un peu beaucoup long !


    Un déluge désaltérait la Terre. L’écume couvrait la campagne. Les nuages cachaient les pics des montagnes. Un tambour résonna dans l’air. Un éclair plongea vers le sol et s’y écrasa. Les roseaux plièrent, un chêne s’enflamma. La nature se déchaînait. Le vent sifflait, furieux, entre les branches des arbres. Les fleurs étaient déchiquetées, leurs magnifiques pétales tombant en lambeaux. L’univers était vert, sentait la lavande, criait au massacres. Mais personne ne l’entendait.
    Quand la colère du ciel fut tombée, un bourgeon, signe de renouveau, s’ouvrit au soleil naissant. Mais ce n’était pas l’heure, son arbre affaiblit tomba.

    Dans les prairies sauvages, l’herbe était fauchée, brisée, morte. Mais tout n’était pas perdu.
    Au bord d’un ruisseau une coque accosta. Elle portait pour simple passager une graine de noisetier. La coquille chavira et le germe bascula sur la terre fertile. Elle s’implanta férocement, ne laissant pas aux éléments le choix de l’emporter.

    Le paysage se clarifia, mais pas un son ne troublait le silence millénaire de La Nouvelle Terre. Point de vent, point de vie.
    Puis au détour d’un chemin, un pommier couvert de fleurs. L’horizon du soleil couchant se fondait dans leurs nervures rosées telle la lune fusionnant avec le ciel cristallin de printemps.
    La nuit déploya son manteau d’étoiles et la petite graine continua sa route vers le soleil.
    Au petit matin une pousse verte avait percé la surface. Une petite touche de guetté bien peu remarquée. Partout où le regard se posait, un jeune bourgeon s’extirpait de l’écorce de la terre ou de son arbre.
    Un parfum piquant s’emparait de la fraîche campagne, un parfum vivant, dansant… Des fées se serraient parfaitement senties à leurs aises dans cette vallée immobile.
    Au fil des semaines, tranquillement, doucement, méthodiquement, la pousse se hissait parmi les hautes herbes. Elle était maintenant plus robuste que n’importe l’une d’entres elles. Quoi de plus normal vu qu’elle deviendrait un arbre de la forêt.

    Chargé de nouvelles odeurs, l’air de l’été fit son apparition en même temps que les premières branchettes du jeune noisetier. Deux, trois bourgeons arrivèrent quelques temps après mais ne résistèrent pas à la chaleur suffocante du milieu de l’année.
    L’arbre lui était magnifique, bien plus gros que ceux de son âge. Des feuilles poussèrent, elles aussi, aussi grosses que celles de ses aînés.

    Quand au ruisseau, à présent gros comme un fleuve, il empiétait sur le territoire des plantes mais cela ne les gênait visiblement pas.
    Fluette, l’eau coulait sans interruption, abreuvait le noisetier, chantait à la vallée, apaisant les esprits belliqueux.
    Mais bientôt, un arbre mourut aux abords du cour d’eau, presque à la sortie de la vallée. Le bruit courut alors que la rivière avait insufflé à l’arbre un poison incurable.

    Le noisetier cependant grandissait toujours et à l’automne, perdit ses premières feuilles.
    La vallée muait. Partout dansaient des branches, des feuilles arrachées par le vent de la soirée. La nature paraissait comme enflammée.
    Pareil à un ange, un oiseau, vie inconnue, fit son apparition. Les fleurs ne cachèrent pas leur jalousie face à ses couleurs célestes. Les arbres, eux, toujours bons et accueillant, proposèrent à l’oiseau leur ramure en guise de maison. L’oiseau choisit le noisetier dont les branches formaient en petit enchevêtrement semblable à un nid. Ce qui plu fortement à l’oiseau. Et le volatile passa l’hiver sans encombre pendant que la neige voletait comme des éclats de firmament.

    La pluie du printemps chassa les flocons et la vie reprit son court.
    Le noisetier, bien heureux ami de l’oiseau, attirait toutes les convoitises. Celles des vieux arbres ainsi que celles des petites fleurs. Car au printemps pas un centimètre de ses quelques branches n’était pas couvert d’un bourgeon. Bourgeon qui donna à la fin des derniers mois de la saison, des fleurs resplendissantes. Emerveillé par cette beauté l’oiseau ramena ses amis, d’autres de son espèce aussi beaux que lui-même.
    Mais on finit par ne plus remarquer leur présence et les tolérait comme d’autres plantes d’une nouvelle race. Le début de l’été amena les fruits et le jardin d’Eden se transforma en un arc-en-ciel de couleur …

    La vallée ressemblait à un tableau parfait. Tout était calme, même les oiseaux si turbulents étaient employés à s’occuper de leur première nichée en ces lieux. Le noisetier entrait dans sa deuxième année et n’était pas bien large pour un spécimen de sa taille mais en grandeur il égalait bien largement ses frères.

    Les années passèrent sereinement, les oiseaux et le jeune noisetier s’étaient installés dans la routine. L’arbre était toujours aussi beau et grand à mesure que le temps passait. Les volatiles devenaient de plus en plus nombreux. Le ruisseau autrefois si éphémère en été, dévalait les pentes avec un grondement sourd.

    Quand le noisetier eut atteint un âge assez avancé, les oiseaux s’en allèrent, laissant la campagne libérée de tout piaillement. Déplorant ce départ les arbres et autres plantes se lamentèrent pendant des mois, choisissant l’argument d’un trop peu de vie. Mais ils avaient tord d’être triste.

    Les arbres cessèrent bientôt de pleurer leurs compagnons. S’ils trouvaient leur vie trop fade, ils n’avaient qu’à la décorer et non à sangloter sur leur sort. A partir de ce moment l’existence prospéra dans la vallée, le lierre fit son apparition et donna un air de jungle à la forêt si bien ordonnée dans ses premiers temps.

    Un animal changea alors la face du monde. Fourrure marron, longs doigts fin et habiles, dents très intimidantes et pour couronner le tout des pattes extrêmement longues pourvues de doigts aussi adroits que ceux de leur main. Des singes.
    Les arbres crurent d’abord à des amis. Mais les êtres montaient sur les fragiles branches et les cassaient, ils mangeait tout ce qu’ils trouvaient… Bientôt ils se comportèrent en maître dans la vallée aussi sûrement que si ils en avaient été les premiers colonisateurs. Ils construirent des résidences parmi les arbres… Dans leurs branches tout d’abord, puis à mesure que le temps passait ils faisaient des provisions qu’ils mettaient a terre s’apercevant qu’aucun concurrent ne pourrait jamais leur prendre. Puis ce fut eux qui décidèrent de descendre et de construire leur nid à même terre. Ils devenaient de plus en plus habiles et le branchage du vieux noisetier au ramage feuillu, devenu une fourmilière, servait de lieux de rassemblement. A présent c’était à son pied qu’ils se rassemblaient. Car ils avaient trouvé un chef. Chose improbable chez les arbres. Il n’y avait pas de chef, encore moins chez les fleurs. Ils ne pouvaient se déplacer et il n’aurait servi à rien de choisir un commandant. Fait qui fit mûrir la rancœur que les plantes éprouvaient envers ces créatures mammifères. Leurs jeunes cassaient encore plus que leurs parents et abîmaient tout ce qu’ils touchaient.
    Le torrent abreuvait à merveille toute la population florale et animale de la vallée. Mais un été il fit tellement sec que le pauvre fleuve se retrouva à moitié vidé de son contenu … Les singes, dont la population avait tellement grandi, n’avaient pas assez d’eau et il s’aperçurent rapidement que les gros végétaux sur la rive pompaient toute l’eau.
    Quand au grand et majestueux noisetier il avait pour la première fois, depuis sa jeunesse, les pieds au sec se qui en fit une proie désignée pour les singes. Car les primates avaient peur de l’eau et ne s’y aventuraient jamais, maintenant, le filet d’eau si peu important ne leur faisait plus peur et, avec leur bras, ils abattirent le magnifique noisetier. Car les animaux poilus s’était levé et avait donc gagné en hauteur, de taille et d’intelligence. Ils avaient des outils et bientôt toute la forêt fut décapitée au profit des maisons.

    La vallée qui souriait si souvent il y a des milliers d’années pleurait maintenant à chaudes larmes le noisetier qu’elle avait perdu … Le premier de ces amis. Ainsi que le ruisseau qui ne retrouva plus jamais sa jeunesse mais ne sonnait plus que d’un glouglou fade et rempli de bulles : une découverte des Mammifères Debout


Dernière édition par le Ven 12 Oct - 2:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: > ..... < (+1.4)   > ..... < (+1.4) Icon_minitimeMar 28 Aoû - 8:02

Yop!

Tout d'abord, j'aime beaucoup l'idée du texte, c'est bien trouvé =3

Il n'y a pas de fautes d'orthographes (du moins, je n'en ai pas vues...).

Déjà, je suis très contente de ne pas avoir à corriger ça Razz


Cependant, le premier paragraphe par exemple:
Les phrases sont trop courtes, c'est un peu "lourd" à lire.
Et puis, pourquoi:


Citation :
L’univers était vert, sentait la lavande

Tu parles de déluge, alors pourquoi donner ces deux adjectifs? Un jardin vert, c'est normal si il est bien entretenu. Sentir la lavande...C'est bien non?
Je pense donc que tu auras pu trouver autre chose pour cette phrase.


Hum...Si une petite faute ici ^ ^


Citation :
Une petite touche de gaietté bien peu remarquée


Quelques phrases sont males tournées. Par exemple, celle-ci :


Citation :
Elle était maintenant plus robuste que n’importe l’une d’entres elles

J'aurai mieux vu quelque chose de ce style:


Citation :
Elle était maintenant plus robuste que toutes les autres

C'est peut-être plus "simple", mais la phrase est ainsi mieux tournée, ça donne mieux.


Enfin bon, parfois des petites erreurs ainsi, qui parcourent le texte, mais rien de bien méchant ^ ^

Je dis donc que ce texte est bon, malgré les erreurs, et que je suis heureuse de l'avoir lut, l'idée me semblant originale.
Et malgré sa taille, il ne m'a pas sembler trop long =3



Voila, je dirais donc 1.4/2

Vraiment, félicitation ^ ^
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MessageSujet: Re: > ..... < (+1.4)   > ..... < (+1.4) Icon_minitimeMar 28 Aoû - 9:46

    Rho ... tu sais gaietté ... bâ je l'ai mis comme ça sur Word comme j'avais un doute y me l'a rejeté, snifff Sad j'avais juste ^^
    Enfin ... Je suis quand même contente de ma note parce que c'est sorti tout seul et pis que je me suis relu au maximum 5 fois donc .... ^^

    Voila mercii' beaucoup de m'avoir corrigée et je suis contente de pas avoir fait de fautes paskeuh une modo écriture qui fait des fautes c'est la dèche ^^
    Et oui je ne fait jamais de fautes Cool XD

    >> Au plaisir de te lire ^^
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>> Poirouche
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MessageSujet: Re: > ..... < (+1.4)   > ..... < (+1.4) Icon_minitimeMar 28 Aoû - 14:28

Mdr, bah Word te l'a accepté car "guetté" existe.
C'est le participe passé de "guetter" Razz

pas vraiment le même sens, mais français quand même :saute:



Et de rien pour la correction, ce fut un plaisir ^ ^
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MessageSujet: Re: > ..... < (+1.4)   > ..... < (+1.4) Icon_minitimeMer 29 Aoû - 5:36

Si je puis me permettre
Gaieté et non gaietté Smile

Un texte très bien tourné je trouve, on arrive parfaitement à imaginer chaque scène, comme un film Smile
J'aime beaucoup l'idée :bravo: Bravo !
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MessageSujet: Re: > ..... < (+1.4)   > ..... < (+1.4) Icon_minitimeMer 29 Aoû - 6:59

    Ouais merciii < ^^"
    J'avoue j'ai eu vachment de mal avec ce verbe =P
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MessageSujet: Re: > ..... < (+1.4)   > ..... < (+1.4) Icon_minitime

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