nouvellle

Il marchait dans la rue, ses pensées ailleurs. Repensant aux faits passées, il traversa un joli parc où jouaient deux enfants.
Il s’arrêta et, s’asseyant sur un banc, il regarda ces petits êtres qui respiraient la joie de vivre.
Il soupira et eu un léger sourire au coin des lèvres. Lui aussi avait été un jour petit, innocent et sans soucis.
Alors qu’il les observait encore, un homme et une femme apparurent, se mettant entre les enfants et son regard .
Le jeune homme soupira, alluma son mp3 et se leva du banc, écouteurs dans les oreilles. Balançant légèrement la tête au rythme de la musique, il mit ses mains dans ses poches marcha, sans but.
Il erra dans la rue, prenant le plus de détours possible, pour ne pas arriver trop tôt chez lui. Mais au bout d’un moment il frappa à la porte de sa maison.
Ce fut son petit frère, Eric, qui ouvrit. Il entra et ferma la porte derrière lui :
<< Nathan ?>>
C’était sa mère qui l’appelait de la cuisine. Le jeune homme, répondant, se dirigea vers la pièce. Il y jeta un coup d’œil et entra.
Ses deux petit frère, Eric et Mathieu, se battaient , tendis que sa petite sœur , Christelle, pleurait. Sa mère , débordé, préparait à mangé. Sa sœur jumelle essaya en vain de se concentrer sur ses devoirs. Enervée, elle referma son cahier, le mit dans son sac et sortie de la cuisine.
<< Julia ! qu’est ce que tu fais ? cria sa mère.
- Je sort ! répondit celle-ci en mettant ses basket et partit avant que la mère ne put répliquer quelque chose.
Nathan regarda dans le salon. Son père était avachit devant la télé, quatre bouteille de bière devant lui et une bouteille de Vodka dans la main. Il but une gorgé, mais la moitié coulait le long de son menton, jusqu’à son T-shirt. De son autre main, il tenait une cigarette.
Lorsqu’il vit son père dans un tel état, Nathan n’eu qu’une pensée : << plus qu’ un an à supporter tous ça et je pourrais quitter ce maudit taudis>>
<< Nathan ! Qu’est ce que tu fabriques ? Aide moi !>> cria sa mère.
Elle était stressé comme à son habitude.
Le jeune homme essaya de séparé ses petit frère. Il se prit un coup dans la figure et un dans les côtes. Néanmoins il resta calme et , les tenant fermement un dans chaque mains, il les ramena dans leur chambre.
Ce soir ce fut encore plus dur que d’habitude. Eric et Mathieu ne voulaient pas se mettre en pyjama et ils ne voulaient se coucher. Très vite Nathan fut en sueur. Il avait mal au dos et à la tête , mais garda tout de même son calme.
Alors qu’il sortait de leur chambre, il referma la porte derrière lui et regarda sa montre. 30 minutes pour les coucher ! ils étaient vraiment déchaînés ce soir !
Ecoutant encore un instant, il constata avec soulagement que ses frères dormaient.
Alors qu’il s’apprêtait à regagner sa chambre, il entendit sa mère crier son prénom. Il sera les dents et se força à se calmer.
Il se tourna et marcha, sans hâte, vers la cuisine. A peine fut il entré, que sa mère lui cria des ordres .
Nathan, n'ayant d’autre choix d’obéir, s’exécuta. Il n’entendit même pas Julia rentrer.
Lorsqu’il eu fini, il alla dans la chambre qu’il partageait avec sa sœur.
Il s’installa sur son lit. Il enleva ses chaussure et s’allongea, les bras croisés derrière sa tète et les yeux rivés vers le plafond. Julia l’observa discrètement. Elle l’enviait.
Nathan faisait preuve d’un calme à toute épreuve. Il s’énervait difficilement et prenait toujours la protection de sa sœur.
Après quelques instants, celle-ci lui demanda :
<< t’a passé une bonne journée ?
- Super ! ironisa son frère, qui se redressa sur un coude afin de pouvoir la voir. J’ai eu de mauvaises notes en maths, physique, chimie et anglais. Ceux de ma classe m’énerve à une point inimaginable et quand je revient ici, je doit m’occuper de Eric, Mathieu et Christelle et faire le ménage avec maman. Comment veut tu que je passe une bonne journée ?
Il cria, la dernière phrase. Des larmes coulèrent sur les joues de Julia. Nathan soupira et s’installa à côté d’elle. Il lui dit doucement, d’un voix rassurante :
<< Julia … je ne voulait pas te crier dessus. Mais je ne supporte plus cette vie ! J’ai envie de partir loin, là où personne ne me connaît, partir de cette ville et quitter cette maison !>>
Sa sœur mit sa tète contre son torse et éclata en sanglots.