> Monseigneur Tristan <

Sujet : Vous allez raconter un combat entre un preux chevalier et son adversaire.Vous respecterez les règles du code de la chevalerie.

Il était déjà tard quand Monseigneur Tristan quitta le château de Queribus. Il avait dans l’idée de défier Messire Yvain, pour l’amour de Rosamonde. Messire Yvain était un chevalier très brave et loyal, qui lui aussi avait de l’amour pour Rosamonde, ce qui déplaisait très fortement à Monseigneur Tristan… Pour conquérir le cœur de la belle Rosamonde, il devait donc affronter ce chevalier. Il se mit donc en quête de trouver ce chevalier et de le défier. Il avait, beaucoup de route devant lui. Il lui faudra énormément de courage et de bravoure.

Il mit ses éperons, son haubert et son heaume, puis il prit son épée et son écu, et enfourcha son destrier noir. Il piqua des éperons le cheval, et parti au grand galop.

Une dizaine de jour plus tard, il était à proximité du château de Viverols, ou logé Messire Yvain. Monseigneur Tristan désirait un combat à l’abri de tous les regards, un face à face avec Messire Yvain. Il resta donc à distance du château un petit moment. Il attendait qu’un paysan sorte du château pour lui délivrer un message. Il resta donc devant le château plusieurs jours, et au 3ème jour, il vit quelqu’un sortir du château. Il s’approcha donc au trot, et s’arrêta net devant ce paysan.

<< - Veuillez dire, je vous en prie, a Messire Yvain que un chevalier veut le défier. Je l’attendrais à l’entrée de la forêt, demain à l’aube. >>

Le paysan écouta Monseigneur Tristan et ne répondit pas. Il fit ce qu’il avait à faire, puis rentra au château de Viverols. Il alla donc dire à Messire Yvain le message de Monseigneur Tristan. Messire Yvain ne se doutait pas de moindre qu’il s’agissait de Monseigneur Tristan, son pire ennemi… Il se leva donc dans la nuit pour se préparer au mieux au combat. Il était prêt un peu avant l’aube, et fit une prière avant d’y aller.

Pendant ce temps, Monseigneur Tristan attendait sagement devant la forêt... Il attendait ce combat avec impatience, se voyant déjà vainqueur, avec l’amour de la belle Rosamonde en retour ! Il fallait qu’il gagne, et il en était bien décider. Monseigneur Tristan, rusé comme un renard avait déjà étudié plusieurs stratégies pour sortir victorieux.
Messire Yvain, fin prêt, se mit en selle sur son meilleur destrier. Lui, décida de prendre une épée. Il était comme Monseigneur Tristan, se voyant déjà vainqueur… Il déclara à son seigneur avant de partir :

<< - La bataille va être très difficile, mais je vous promets que je rentrerai en vainqueur ! >>

Il sortit donc du château, et arriva devant la forêt. Il se tenait droit sur son destrier, la tête haute, le regard posé sur son adversaire. Il avait raison : la bataille sera difficile. Les deux chevaliers s’échangèrent des regards de haine et de rage pendant plusieurs minutes avant le combat. Ils voyaient tous deux une bataille grandiose, la plus grande bataille de tous les temps. L’armement des deux chevaliers était étincelant et fort solide.

C’est Monseigneur Tristan, plein de rage, qui lance le combat. Il s’élance vers son adversaire comme une machine de guerre, et le charge de plein fouet. Messire Yvain est surprit du courage de son adversaire ! Il est heurté d’une telle force que son écu rompe. La bataille commence mal pour lui, qui est désormais quasi sans défense. Il n’abandonne pas bien sur, ce n’est pas le cœur qui lui manque. Il s’acharne à précipité la mort de son adversaire : Il le vise, éperonne son cheval et le charge à son tour. Sa rage ne pouvait être plus forte. Monseigneur Tristan s’attendait à cette réplique. Il y était prêt. Le choc des épées fut terrible. Ils continuèrent comme ça un bout de temps sans résultat, puis Messire Yvain fit face.

<< - Tu ne vas pas abandonner maintenant, félon, la bataille commence à peine, dit Monseigneur Tristan.
- JAMAIS je n’abandonnerai, tu m’entends, JAMAIS ! Riposta Messire Yvain >>

La bataille reprit donc son cour. Messire Yvain revient à la charge, mais manque son coup, ce qui laissa à Monseigneur Tristan l’occasion de désarçonner son adversaire. Messire Yvain, à terre, se releva au plus vite et enfourcha de nouveau son cheval. Il était tellement remplit de haine qu’il n’arrivait plus à contrôler ses coups, parfois dans le vide. Son adversaire lui, applique ses coups, ce qui lui laisse plus de chance de toucher Messire Yvain, qui gaspille les siens. Les heaumes se cabossent, en même temps que les hauberts qui se démaillent. La bataille est spectaculaire, et sans fin. Les chevaliers ne parlent plus, il reste juste les bruits des coups, et des cris de haine. Aucun des deux ne veut lâcher la bataille, ils se battront jusqu’à la mort, c’est certain. Messire Yvain n’était pas habile du tout, et la mort le presse rudement … Monseigneur Tristan frappe des coups incroyables, et il met en morceaux le haubert de son adversaire. Le voila sans défense, cependant il n’abandonne pas et gémit d’angoisse. Monseigneur Tristan lui enfonce l’épée dans le cœur, ce sera le dernier coup de cette bataille spectaculaire. Messire Yvain, vaincu, tomba faiblement de son cheval. La mort l’emporta aussitôt. Monseigneur Tristan avait été très vaillant et dévoué. Il attrapa son cheval a la bride, et l’emporta avec lui, laissant le corps sans âme de son adversaire au sol.

Il rentra donc au château de Queribus, et se fit recevoir comme un héros. Il avait accompli sa mission, il était arrivé à son but, il était fier. Il resta quelques jours à son château, car il était victorieux, mais blessé ! Une fois qu’il fut remit sur pied, il enfourcha directement son cheval et partit au château ou demeurer sa belle et tendre Rosamonde. Une fois là-haut, il fut de nouveau accueillit tel un héros. Il a désormais l’amour de Rosamonde pour lui. Avec l’accord de son père, il la prit donc en épouse, et vit à ses cotés jusqu’à sa mort. Il continua à être un chevalier des plus loyaux, à défendre sa belle dame, et mourra heureux, ayant accompli tout ce qu’un chevalier rêve d’accomplir en une vie. Son nom restera toujours gravé dans les cœurs de tous, c’était le chevalier le plus généreux qu’on eu jamais connu.


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