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Plusieurs choix possibles
1/
Marre de cette vie de m****, de tout ces problèmes et de ces gens trop pressés qui passent à ma caisse en jettant le contenu de leur cadie sur la table roulante. C'est vraiment le boulot que j'aurais voulu en dernier. Caissière dans un supermarché, alors que mon rève etait de passer devant le grand écran. Mais personne n'a jamais su reconnaitre mon talent, non les gens sont tous trop occupé par le travail, ils n'ont même plus le temps d'aimer.
Et je suis là, tous les jours entrain de scanné leur nourriture en attendant juste le petit BIP qui me signale l'article a bien été passé. Je regarde ma montre toutes les cinq minutes, espérant vite être huit heure pour pouvoir rentré chez moi et dormir. Franchement, je trouve que ma vie ne vaut même pas le coup d'être vécue. J'ai aujourd'hui 32 ans et je n'ai rien accompli de bien dans ma vie. Je ne suis pas mariée, pas d'enfant, pas de petit ami...
En bref, je suis morose, je n'ai envie de rien parce que j'ai l'impression d'avoir tout perdu. Je suis entre la tristesse et la colère. Ce que ça donne? Rien, un espèce de vide qui m'oblige à continuer à vivre sans broncher, à supporter le poids d'une vie gachée. Je resterais sans rien faire d'exeptionnel dans ma vie, je suis condamnée à poursuivre ma route donc je connais chaque lendemain, je ne vivrai jamais rien de palpitant....
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2/
Il faisait nuit. J’étais assise sur le sable froid, les bras croisés sur mes genoux. Mes yeux fixaient la mer, comme pour lui reprocher tous les malheurs dont j’étais victime. Ils étaient tous partis; mes amis, comme mes amants, et mes frères, comme mes parents. Rien de tout cela n’aurait du arriver. Je sentais mes larmes se battrent pour sortir, mais mes yeux refusaient de les laisser passer. Non, tant de facilité m’affligeait, je ne comptais pas me laisser aller aussi stupidement à mon chagrin. Je résisterai.
J’avais changé. J’étais devenue cynique et froide. Mais mes proches ne m’avaient tourné le dos qu’à l’apparition de ma méchanceté et de mon sadisme. Cet homme n’était parvenu qu’à me transformer en un monstre, repoussé de tous. Qui eu cru, qu’un anodin chagrin amoureux pourrait me métamorphoser de la sorte? Il n’y avait qu’à moi, que ce genre chose arrivait.
Seule sur cette plage, j’avais pu réfléchir longuement. J’avais décidé d’ôter cette carapace, qui me couvrait depuis si longtemps. L’ôter, juste quelques instants. Ici, seule. L’ôter pour laisser couler toute l’eau de mon corps qui ne demandait qu’à sortir depuis qu’il m’avait fait du mal. Ce fut un véritable défi pour moi. C’est à contre cœur, et presque malgré moi, que ces quelques larmes purent dégouliner sur mes joues froides. Je pris une profonde inspiration. Parviendrais-je à redevenir l’enfant sage que j’avais pu être autrefois? Celle qu’on avait tant aimée et qui avait tant fait rire.
Cette haine était tombée, mais il était trop tard. Personne n’était là pour le voir. J’avais presque honte de ma sensibilité, bien qu’on m’ait toujours appris à ne pas la cacher. J’eu envie de crier «Regardez-moi, je ne suis plus la même. Regardez-moi, je n’ai plus de haine!», mais, qui m’entendrait? J’avais perdu le contrôle. Tout autour de moi s’écroulait. J’avais été consciente de mes défauts, et pourtant, j’avais enchaîné les erreurs.
Doucement, Je me levai, et m’avançai, titubante. Mes larmes ne cessaient de couler silencieusement. Mon visage était trempé de sueur et de larmes. «Regardez-moi j’ai dit! Regardez-moi je vous en supplie.». N’ayant pas la force t’atteindre la mer, je m’écroulai, et c’est elle, plus tard, qui m’atteindrait.
Mes pensées étaient confuses, mes idées envolées. Ma tête tournait, et un sourire béa se dessina sur mes lèvres. J’avais perdu le contrôle, encore une fois.
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3/
Il pleuvait des cordes. La nuit tombait mais, déjà, le ciel était sombre, alourdi par d'épais nuages gris. Elle s'était pourtant jurée de ne plus jamais remettre les pieds ici, dans cet endroit qu'elle avait tant aimé, mais qui lui inspirait aujourd'hui un chagrin intense, trop intense pour être supportable.
La voiture immobile ronronnait, de grosses gouttes de pluie glissaient sur le pare-brise et s'abattaient sur la carrosserie, rendant l'atmosphère particulièrement bruyante.
« - J'en ai pour une minute, je me dépêche! Tu es sûre de ne pas vouloir m'accompagner? Tu pourrais peut-être...
- Non. Je reste ici. »
L'une des deux jeunes femmes présentes dans la voiture mis alors sa capuche, sortit du véhicule et courrut vers le grand bâtiment. Les phares, toujours allumés, projettaient une lumière vive droit devant eux. Pourquoi son amie s'était-elle garée ici? En face du box, de son box. Il avait beau être à plusieurs mètres, elle voyait la plaque restée vissée à la porte, gravée au nom de « Magistral ». Pouvait-elle réelement lire, à cette distance? Elle connaissait surtout par coeur le moindre recoin de ces écuries, et sans qu'elle ne puisse s'en empêcher, les souvenirs qu'elle avait mis tant d'énergie à oublier resurgirent à sa mémoire. Toutes ces années, toutes ces épreuves avec lui...
« Tu ne feras jamais rien de ce cheval, regarde l'état dans lequel il est, il porte vraiment mal son nom... », « Et ce sont Déborah Gremin et Magistral qui remportent cette épreuve! », « Je suis désolée, mais ce cheval n'est certainement pas à vendre!»
Elle mobilisait toutes ses forces pour se contrôler. Elle détourna la tête du box, mais son regard se posa sur un paddock... Elle le revoyait galoper. Après des mois de soins, de tendresse et d'affection, ce cheval, son cheval, était enfin revenu à la vie. Il avait vraiment fière allure...
Tout cela était bien plus que ce qu'elle pouvait supporter, elle fondit en larmes, abandonnant toute lutte, toute tentative de résistance.
« Je suis désolée Mademoiselle, on ne peut plus rien faire pour votre cheval... », « Je sais que cette décision est très dure pour vous, mais c'est la bonne que vous avez prise, il ne souffrira plus... ».
C'est là que la pire de toutes les images lui revint. Elle était accroupie auprès de Magistral, couché sur la paille. Elle carressait sa tête, faisant tout pour ne pas céder, pour retenir ses larmes. Elle voulait être avec lui jusqu'au bout, jusqu'à la fin. Le seringue atteint sa cible, et quelques secondes plus tard, le souffle chaud provenant des naseaux soyeux cessa à jamais...
« Voilà, désolée, ça a pris un peu plus de temps que prévu! Qu'est ce qui t'arrive? Oh c'est ma faute, je suis désolée, je n'aurai jamais du te pousser à revenir... »
Entre deux sanglots, Déborah ne put répondre que deux mots « Démarre, vite »...
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4/
>> Eh Toi!Eiji se retourne et se retrouve nez à nez avec trois hommes vêtu de noir. Il fait volte face et cour. Est-ce que tuer un homme était un crime? Est-ce que ces hommes en noir étaient venu pour l'emmené?
Un parc, une rue et enfin la fin du village. Il s'arrête de courir, calme sa respiration et continue à marcher, espérant mettre le plus de distance possible entre ces hommes et lui.
Un étang. Son endroit préféré. Il s'arrête et s'assoit dans l'herbe. En regardant le reflet de la lune sur la surface calme de l'eau, il prend sa tête entre les mains. Tout cela devait-il vraiment arriver? ne pouvait-il passé à côté de sa?
Perdu dans ses pensés, il n'entend pas ce bruit derrière lui. Un craquement de branche et une respiration rauque.
Eiji se lève et se tourne doucement. Très doucement. Son regard tombe sur un homme, caché dans l’ombre de la lune. Un grognement. L’attention d’Eiji est porté sur le chien aux pieds de cet homme.
Un rire démoniaque, un aboiement furieux. Eiji se sens propulsé à terre puis plus rien. Le noir total prend possession de son corps.
Il se sens bien. Il est en sécurité. Est-ce là, ce sentiment qu’ont les personnes entrain de mourir ? Allait-il perdre la vie ici ?
Eiji essaye de se lever mais une force invisible le maintient à terre. Etait-il réellement entrain de mourir ? Non ! Il n’avait pas passé tent d’épreuve pour arriver à une fin certaine!
Enfin ! Il ouvre les yeux.
Où est-il ? Quel est ce bruit ? Cette odeur ? une odeur de moisie et d’excrément. Il est chahuté de droite à gauche. Et ce bruit est celui d’une camionnette roulant à folle allure dans la forêt.
Quelle heure est-il ?
Eiji ce redresse. Une douleur atroce lui parcoure le bras gauche. Tournant la tête, il remarque cette tâche de sang prenant, à chaque mouvement brusque de la voiture, un peu plus d’ampleur afin de rougir toute sa manche.
Le chauffeur arrête le véhicule. Une porte s’ouvre et se referme dans un élan de rage. Deux coup de fusils et un autre bruit arrive aux oreille du jeune homme. Le bruit de deux corps tombant et gisant inerte sur le sol.