Solitude-2 {+0,6}

Je m'assit [assis] sur le canapé. Sur le grand canapé. D'habitude, tu étais là, à côté de moi. Mais, ce jour la[là], tu étais partis.Je me suis levée, et j'ai tournée[tourné] en rond. Chaques pieces, chaques objets, chaques odeurs[singulier] de cette maison me faisais[faisait] penser à toi. Je me souvennais[souvenais], quand on arrivait ici, dans notre maison de vacances, à chaque fois, on courrait[courait] vers la forêt voir si les garçon étaient arrivés, s'ils étaient installés. Aujoud'hui, je n'avais pas envie.
C'étais[c'était] le premier été, que je passais sans toi. Depuis, ma naissance. On ne s'était jamais quitter quittés, avant que tu te fasse tuer. Pourquoi nous avait-on séparé? Quelle idée, de venir ici. Je voulais continer, je voulais avancer. Mais, sans toi, je n'y parvennais[parvenais] pas.
J'entendai[entendis] qu'on sonnait à la porte. Surement les garçons. Je ne repondai[répondis] pas. Ils finiront par rentrer[entrer]. Je m'accroupit accroupis]sur le sol, et je regardai la cheminer. Au-dessus, un grand portrait de nous deux, tout sourire. Les larmes coulaient.Je baissai le yeux, fixai [fixant] le sol. On resonnait[sonnait de nouveau], une fois, deux fois... La porte s'ouvrit. «Lou?!» C'etait [c'étaient]les garçons. J'entendis, leurs pas s'approcher, leurs voix inquietes. Damien me vit, écroulée par terre, les yeux rouges. Il se baissa, et me prit dans ses bras. Pour la première fois, je ne l'embrassais pas. Je vis Alex s'approcher, et je repensai, au dernier été. La première semaine, avec les garçons, et la deuxième, avec la famille. Cette année, tout le monde venait. Et bientôt, la maison se remplit [Concordance des temps: Soit "bientôt la maison fut remplie", soit "bientôt la maison se remplirait"]. Les cousins, les enfant, les oncles, les tantes, papi, mamie... Mais cette fois, les cris des enfant qui jouent, les sourires, et les manifestations de joi [joie]auraient disparue[Disparus]. Nina n'était plus là...
Je ne voulais pas voir tous ces gens qui cherchaient à consoler l'inconsolable, qui m'innondait [innondaient] de paroles douces et de mots reconfortants. Je n'avais pas besoin de ça. Quand j'eu un petit moment, je sortit [sortis] discretement, et courrus [courus] dans la forêt. Seul Damien m'avait vu. Mais, il n'avait rien dit. Non, il savait où j'allais. Il savait aussi que je voulais être seule, et que le reconfort, ce n'était pas trop ma tasse de thé.
Une fois au milieu des arbes [arbres], les yeux [Les yeux ne sont pas brouillés, c'est la vue qui l'est]brouillée [brouillés]par les larmes, je tournais [tournai] sur moi même pour chercher le bon. Là, il était là. Je grimpai dans l'arbe[arbre] à l'aide d'une echelle construite par mon gars [trop familier!], Damien. Une fois en haut, je m'assit [assis], les bras croisés, dans le creux de la branche. Et j'éclatais en sanglot[sanglots]. Et, je pleurai, longtemps... Très longtemps...Quand je réouvris les yeux, il faisait déjà nuit. Mes yeux[répétition] cessèrent de pleurer. Parce que je n'avait plus assez d'eau dans le corps surement. Car, si j'avais put[pus], j'aurais continué, encore et encore. Je voyais flou, à cause des larmes, et aussi de mon état. Puis, je regardai le sol. Une idée me traversa l'esprit. Ça resoudrait mes problèmes... Si je sautais, je rejoindrais Nina, et... Je me levai, mais, très vite, je retombai lourdement sur la branche. Je n'avait plus assez de force pour tenir debout. Pourtant, je m'efforçai de rester sur pied, en me tenant aux branches plus haut... Je fixai le sol de mes yeux brouillés[Ce ne sont pas les yeux qui sont brouillés, mais la vue], plein[pleins] de larmes. J'entendais mon souffle, et mon coeur battre. C'était la seule solution, j'allais me jetter dans le vide. Oui, c'est se [ce] qu'il fallait faire. Mon estomac se noua. Une feuille tomba de l'arbre
«Attend moi[Attends-moi], je viens avec toi...»
Mais, une voix douce et calme interrompa [interrompit] mon geste
-Lou?
C'était Damien
-Lou!?
Je me figeai. Damien. Il fallait que je me jette maintenant, avant qu'il ne m'en empêche... Mais, malgrès ma douleur, je l'aimais encore.
Ma tête tournait, j'avait de plus en plus de mal à tenir debout, il fallait que je fasse mon choix maintenant, sauter ou rester?...
-Lou!? Arrête ça ma puce, je t'en prie, ne fait pas ça, je t'en supplie
Je n'étais pas en état de reflechir, je pouvait faire n'importe quoi... Finalement, je sentis deux bras m'entourer derrière moi, c'était Alex. Je ne sauterais[sauterai] pas...