Noteur en écriture..

Nouvel artiste Nombre de messages : 1 Age : 29 Date d'inscription : 07/08/2007

Section choisie: L'écriture
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Ancienneté: Je viens de MYH ^^"
Remarques/Motivations: Je veux devenir écrivain. Pour moi, le meilleur moyen de m'améliorer, c'est avant tout de savoir juger. J'ai un certain style (plutôt macabre) mais j'adore lire, même les histoires qui contrastent avec les miennes. Je veux également devenir Noteuse en écriture pour aider ce forum

C'est parti

Tout d'abord, j'aimerais que tu notes ce poème:

Citation :: Sans Toi

D'abbord, un vide immense
Je réalise doucement
Dans une sorte de trense
Comme glacée par le vent..
La perte de ce que j'ai de plus cher
Difficile à décrire, en quelque ver..
Tes tendres lèvres sur les miennes
Tes douces mains sur moi
Ta voix envoûtante à mon oreille
Ou encore tes cheveux entre mes doigts
Comment décrire les sentiments alors ressenties..
Brisée, désespérée, dévastée, anéantie..
Après avoir goûté au paradis, me voilà en enfer
On dit que le temps guérie, du moins je l'espère
Car je n'ai plus que ton amour, plus de câlins
Plus de baiser, plus de caresses au creux des reins
Je ne peux plus te toucher, des kilomètres nous séparent
Et je suis dans l'obscurité, depuis ton départ..

Puis, cet extrait de roman, la toute première page:

Citation :: Chapitre 1

Allongé sur le dos, les couvertures remontées jusqu’à ses épaules, Thomas rêvait. De cette douce voix féminine qui l’appelait à plusieurs reprises par son prénom, depuis quelques nuits paisibles. Profonde, claire, elle semblait appartenir à une jeune adolescente qu'il devinait tendre et séduisante. Il entendait également un faible roulement de tambours, qui devenait un galop léger lorsque apparaissaient furtivement quatre sabots blancs comme la neige, fins et élégants.
Le jeune homme appréciait cette scène si reposante: Les sabots se soulevaient au rythme de la course de l'animal avec une grâce et une beauté merveilleuses. Repassant au trot, ils firent de grands mouvements amples et souples, comme une figure de dressage _bien qu’il n’y connaisse pas grand-chose. L’atmosphère était fraîche, agréable, relaxante. Il vit les jambes immaculées du cheval, mais l’image s’arrêtait à la hauteur de ses genoux. Tout en lui est d’une blancheur surprenante, presque trop intense..
Aujourd'hui son rêve changeait. L’atmosphère se transforma peu à peu lorsque les membres de la bête se mirent à piétiner le sol nerveusement : Deux d’entre eux se soulevèrent, traduisant que l’animal se cabrait. Sa belle robe blanche semblait même ternir... Puis il eut l’impression que le cheval trottait sur place, soulevant chaque pied très haut et avec une grâce remarquable, et tournant sur lui-même, comme s’il était soudain effrayé, ou qu’il cherchait quelque chose. Mais que pouvait-il chercher dans ce lieu vide de tout, où la noirceur dominait quelques éclats pourpres et ne laissait entrevoir rien d'autre que l'animal?. Soudain un hennissement doux vint percer doucement le bruit de pas du cheval. Suivit d’un autre, et encore un autre.. Il hennissait à présent sans relâche, comme un appel. Mais s’ils avaient commencé en douceur, ils montaient étrangement en volume...
Dans son sommeil Thomas plissa les yeux, mécontent de ce son strident qui agressait soudain ses oreilles. Il s'agita quelques instants avant de se redresser, parfaitement réveillé.
-BIIIIIP
Le jeune homme éteignit son réveil en poussant un soupir frustré. Ce bruit était décidément assourdissant, il fallait qu’il achète un réveil moins fort !
L’image de son rêve resta encore quelques instants devant ses yeux avant de s’estomper progressivement. Il n’aimait pas particulièrement les chevaux, mais ce rêve avait quelque chose d’apaisant, malgré la nervosité visible du propriétaire de ces sabots immaculés.. Enfin, aujourd’hui il avait vingt ans, et les jolies images qu’il avait encore en tête quelques secondes auparavant finirent par disparaître totalement. Il poussa Holly qui avait posé son énorme tête sur sa poitrine, comme chaque matin, et se leva en baillant. Holly était sa chienne, une terre-neuve (« Grande comme un âne ! » disait sa mère lorsqu’elle parlait d’elle) qui était sensée dormir aux pieds du lit, mais qui venait toujours à côté de Thomas vers 10h du matin. Ce dernier jeta un œil à l’heure. Midi ! Ce sacré réveil avait encore retardé !
Il se leva en soupirant, encore tout endormi. Ouvrant les volets de sa chambre, il plissa les yeux lorsque le soleil entra : Le temps était splendide ! En cette fin de matinée de printemps, tout le poussait à ne pas rester enfermé. A peine ses volets furent-ils ouverts qu’un parfum de fleurs et de douce fraîcheur pénétra dans la chambre. C’était si agréable, après la dureté de la sonnerie du réveil...
Après une rapide toilette, il descendit les escaliers qui menaient au salon, et alluma la télévision. Ses parents s’étaient absentés pour le week-end, la maison était à lui ! La chienne descendit à sa suite, ses grosses pattes faisant résonner les marches de bois -dans un vacarme assourdissant pour quelqu’un qui venait de se réveiller-. Elle faillit manquer la dernière marche, dans sa hâte pour suivre son propriétaire tant chéri. Celui-ci avait mit une chaîne au hasard, et il s’agissait des informations régionales.

Bonne chance, et merci!

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