Imalia

Certains connaissent déjà la version "brouillon". Ceci est la version à prioris définitive,avec plus de desriptions, plus de détails, de la première page. Je posterais une page régulièrement

Chapitre 1

Allongé sur le dos, ses couvertures remontées jusqu’à ses épaules, Thomas rêvait. Une douce voix féminine l’appelait à plusieurs reprises par son prénom. Profonde, claire, elle semblait appartenir à une jeune adolescente. Il entendit aussi un galop léger, vit furtivement quatre sabots blancs comme la neige, responsables de ce bruit. Ce n’était pas si désagréable... Les sabots se soulevaient au rythme du galop avec une grâce et une beauté merveilleuses.. Repassant au trot, il fit de grands mouvements amples et souples, comme une figure de dressage -bien qu’il n’y connaisse pas grand-chose. Tout était doux, il se sentait bien.. L’atmosphère était fraîche, agréable, relaxante. Il vit les jambes immaculées d’un cheval, mais l’image s’arrêtait à la hauteur de ses genoux. Tout en lui est d’une blancheur surprenante.. L’atmosphère changea un peu lorsque ses sabots se mirent à piétiner le sol nerveusement : Deux d’entre eux se soulevèrent, traduisant que l’animal se cabrait. Puis il eut l’impression que le cheval trottait sur place, soulevant chaque pied très haut et avec une grâce remarquable, et tournant sur lui-même, comme s’il était soudain effrayé, ou qu’il cherchait quelque chose. Passant tantôt au pas, tantôt à l’arrêt, il était impossible de porter son attention sur autre chose que les jambes de l’animal, car en arrière plan tout était d’un noir tirant par endroits sur le rouge. Soudain un hennissement doux vint percer doucement le bruit de pas du cheval. Suivit d’un autre, et encore un autre.. Il hennissait à présent sans relâche, comme un appel. Mais s’ils avaient commencé en douceur, ils montait étrangement en volume.. Et pour finir..
-BIIIIIP
Le jeune homme éteignit son réveil en poussant un soupir frustré. Ce bruit était décidément assourdissant, il fallait qu’il achète un réveil moins fort !
L’image de son rêve resta encore quelques instants devant ses yeux avant de s’estomper progressivement. Il n’aimait pas particulièrement les chevaux, mais ce rêve avait quelque chose d’apaisant, malgré la nervosité visible du propriétaire de ces sabots immaculés.. Enfin, aujourd’hui il avait 15 ans, et les jolies images qu’il avait encore en tête quelques secondes auparavant finirent par disparaître totalement. Il poussa Holly qui avait posé son énorme tête sur sa poitrine, comme chaque matin, et se leva en baillant. Holly était sa chienne, une terre-neuve (« Grande comme un âne ! » disait sa mère lorsqu’elle parlait d’elle) qui était sensée dormir aux pieds du lit, mais qui venait toujours à côté de Thomas vers 10h du matin. Ce dernier jeta un œil à l’heure. Midi ! Ce sacré réveil avait encore retardé !
Il se leva en soupirant, encore tout endormi. Ouvrant les volets de sa chambre, il plissa les yeux lorsque le soleil entra : Le temps était splendide ! En cette fin de matinée de printemps, tout le poussait à ne pas rester enfermé. A peine ses volets furent-ils ouverts qu’un parfum de fleurs et de douce fraîcheur pénétra dans la chambre. C’était si agréable, après la dureté de la sonnerie du réveil..
Après une rapide toilette, il descendit les escaliers qui menaient au salon, et alluma la télévision. Ses parents s’étaient absentés pour le week-end, la maison était à lui ! La chienne descendit à sa suite, ses grosses pattes faisant résonner les marches de bois -dans un vacarme assourdissant pour quelqu’un qui venait de se réveiller-. Elle faillit manquer la dernière marche, dans sa hâte pour suivre son propriétaire tant chéri. Celui-ci avait mit une chaîne au hasard, et il s’agissait des informations régionales.
« Toujours aucune trace de Benoît Calcon, jeune homme sans histoires disparut depuis maintenant une semaine. L’hypothèse d’une fugue n’est pas écartée, cependant… »
Le pauvre.. Songea Thomas. Il le connaissait, de vue du moins, et habitait à deux pas de chez lui. S’il ne l’avait pas reconnu par les photos que le journal télévisé montrait, il n’aurait pas su de qui il s’agissait… Car il ne connaissait ni son nom ni son prénom. Il n’était en réalité connu dans la région que sous le nom de Calculette à cause de son acné.

Artiste initié Nombre de messages : 129 Date d'inscription : 29/08/2006

Rien à dire, c'est parfait ! Je prends un grand plaisir à te lire !!

C'est très gentil

C'est super !!!

C'est pour quand la suite ^^ ?

Dans quelques minutes
Une page par soir!

Whaou !
Bon courage pour tenir le rythme xD !

Ah non mais j'en ai 20 de déjà faites donc j'ai rien à tenir pour l'instant xD

La seconde!

Il n’était en réalité connut dans la région que sous le nom de Calculette à cause de son acné. Ses amis ne manquaient pas de le lui rappeler dès qu’ils le croisaient, et si Thomas ne l’avait jamais vraiment insulté, il se sentait tout de même coupable de les avoir laissé se moquer ainsi de lui. Mais ce pauvre Benoît avait une étiquette bien connue de tous les lycéens, celle de ringard.
Qualifié ainsi parce qu’il ne s’habillait pas assez « jeune », que son vocabulaire n’était pas assez « jeune » (il n’était pas à base de « z’y va !!» ou de « bouffon va ! ») et que son look n’était pas assez « jeune », il n’avait pas beaucoup d’amis.
Sans doute aucun, pensa Thomas. Pour sa part, c’était un garçon séduisant. Il était brun, les cheveux en bataille et de beaux yeux noisettes. Son sourire ravissait les jeunes filles qu’il croisait, et il ne se lassait d’ailleurs pas de les voir se réjouir dès qu’il posait les yeux sur elles. Il était très mince, mais sa taille imposante le rendait impressionnant et attirait le regard, si bien qu’il n’avait aucun problèmes sociaux, contrairement à ce pauvre Benoît.
Voilà qu’à présent, ce dernier avait disparut. En a-t-il eut assez de tout cela, et a-t-il fugué ? A moins qu’il ne se soit suicidé... Il fronça un sourcil.Ca m’étonnerait que quelqu’un l’ait assassiné tout de même.. Il n’avait pas l’air méchant… Juste un peu.. Bizarre.
Un jour, les amis de Thomas avaient accroché à son sac une pancarte où se dressaient en lettres tracées au marqueur le mot « LOOSER ». C’était idiot, mais ils en avaient ris aux éclats. A présent, il y repensait et n’en riait plus trop..
Il se sentait mal à l’aise à l’idée que quelqu’un ait pu commettre un tel crime si près de chez lui, qui plus est sur ce garçon qui devait avoir son âge et qui n’avait à priori rien demandé à personne.. Il essaya donc de penser à autre chose, et il y parvint rapidement : C’était dans sa nature. Thomas n’était pas méchant, mais ce n’était pas non plus quelqu’un de gentil. Il riait de tout, détestait qu’on lui donne des ordres (le pauvre, il allait être servi !) et n’hésitait pas à être insolent. Il n’était pas vraiment égoïste pour autant, ni insensible à la misère des autres... Mais il arrivait facilement à l’oublier lorsque le moment ne s’y prêtait pas ; et ce jour là justement, avec ce beau soleil à l’extérieur et son anniversaire le jour même, pour rien au monde il n’aurait laissé quoi que ce soit gâcher sa journée ! C’était en résumé un garçon compliqué, qu’il fallait bien connaître pour apprécier. Et, mieux valait être son ami que son ennemi, car quiconque lui tenait tête s’exposait à des remarques perpétuelles plus blessantes les unes que les autres…

Il avait prévu ce jour là, d’aller déjeuner chez Matthieu, un de ses amis. Il décida de sortir en tee-shirt, ravi que le temps s’y prête enfin (et qu’il puisse exhiber ses bras fraîchement musclés par les quelques séances d’altères intensives qu’il avait pratiqué) et ouvrit la porte de la maison.
Il sursauta en voyant juste devant son entrée, un superbe chat blanc qui le fixait de ses grands yeux bleus. Instinctivement, il ferma la porte derrière lui avant que la chienne ne sorte. Si jamais elle le voyait, ça en était finit pour la pauvre bête ! Il ferma à clé, puis tourna de nouveau ses yeux vers le chat pour voir s’il n’avait pas rêvé. Celui-ci était toujours là : il avait de longs poils soyeux d’une blancheur éclatante, qui voletaient dans la brise, et miaula d’une voix cristalline lorsque Thomas le regarda attentivement, moment qui lui parut durer une éternité. Il eut l’impression de plonger dans ses yeux, atterrir dans un autre monde, merveilleux et heureux... Puis il s’arracha lui-même à sa rêverie.
-Mais dis-donc mon gros d’où est-ce que tu sors ?
Il remarqua que l’animal, d’une taille plus qu’imposante (le plus grand chat qu’il ait jamais vu), ne portait pas de collier. A moins qu’il ne soit enfoui sous ses poils ? Il s’agenouilla devant lui et avança une main prudente pour le caresser. Semblant étonné, le chat recula sa tête pour ne pas qu’il le touche, les oreilles bougeant dans tous les sens, et une expression hésitante sur le visage.
-Mais n’aie pas peur..

Franchement, tu veux mon avis??
C'est vraiment trop.. Geeeenial!!! Vivement la suite, bien que j'ai déjà lut le brouillon^^
En fait, ton style et très agrèable( du moins c'est mon avis^^)^^

C'est gentil, merci

Se trouvant idiot d’essayer de caresser ce chat, Thomas se leva et commença à marcher vers la maison de Matthieu sans lui accorder un regard de plus. Son honneur avant tout ! Ce beau matou avait refusé l’une de ses caresses, quelle honte ! Il avançait le long du sentier qui précédait sa demeure, de sa démarche déterminée et rapide. De chaque côté du chemin les arbres laissaient voir leurs premiers bourgeons après le rude hiver qu’ils avaient passé. (« De pire en pire chaque année ! » disait toujours sa mère.) Mais Thomas se moquait d’admirer les merveilles du printemps, bien que le contexte le mette en joie. Il ne posa qu’un regard rapide sur les arbres et les fleurs, ne pensant à rien de particulier malgré leur parfum entêtant et les mélodies joyeuses que chantaient les oiseaux.
Il entendit cependant de petits pas feutrés dans l’herbe fraîche, et en déduisit que son étrange compagnon félin le suivait de près. Il se retourna après avoir parcouru une vingtaine de mètres et s’arrêta, cherchant l’animal des yeux. Ne le voyant pas, il allait reprendre sa route en se disant qu’il avait rêvé quand, baissant le regard, il remarqua que le chat était à une distance d’environ deux centimètres de ses pieds, la tête levée vers lui, le regardant amoureusement.
-Mais qu’est-ce que tu me veux ? T’as faim ?
Comme pour lui répondre, le chat miaula de nouveau, avant de se frotter contre sa jambe. Ses miaulements lui rappelaient quelque-chose.. Voire quelqu’un.. Mais il ne trouva pas qui ni quoi. Puis, le bel animal le dévisagea, plongeant son regard d’un bleu décidément magnifique dans le sien. Il avait de longs cils blancs, et on aurait presque dit qu’il souriait tant l’expression de son visage était bienveillante. Il aurait certainement plut à sa mère, car madame Santana adorait les chats, et celui-ci était splendide. C’était plus fort que lui, Thomas le souleva et le pris dans ses bras pour le ramener chez lui, et lui donner un peu de nourriture. Mais son compagnon n’était pas de cet avis et se débattit férocement pour retrouver le contact rassurant du sol sous ses pattes.
-Ok ok, ne t’énerves pas !
Il s’empressa de le reposer délicatement par terre... Ce qu’il ne réussit pas puisque le chat se débattait si fort qu’il tomba tout seul de ses mains et atterrit, comme tous les chats, sur ses quatre pattes. Au sol, le chat s’assit tranquillement en enroulant sa queue autour de ses pattes. Il semblait ennuyé, comme partagé entre plusieurs sentiments. Le jeune homme se trouva encore plus stupide que la première fois, et s’apprêtait à repartir vers la maison de son ami, quand son téléphone portable sonna. En entendant la sonnerie, le chat écarquilla les yeux comme s’il venait de voir une apparition. Lorsque Thomas décrocha, il se mit debout, appuyant ses pattes avants sur le genoux du garçon et penchant sa tête sur le côté, les oreilles pointées. Celui-ci en fut étonné, mais ne se laissa pas distraire.
-J’arrive Matthieu ! Je me suis levé un peu en retard… Attends moi, je suis en route là !
Le petit animal retomba alors sur ses quatre pattes, tandis que le jeune homme raccrochait et se remit à marcher.
Mais son compagnon un peu collant le suivait à nouveau, en courant pour pouvoir suivre les longues enjambées de l’adolescent! Thomas tourna furtivement la tête et le vit bondir régulièrement dans l’herbe mouillée pour rester à sa hauteur. Pire, il le rattrapa et se mit à tourner autour de ses jambes, manquant de le faire tomber à plusieurs reprises.
-Mais tu vas me laisser tranquille oui !!
Il l’enjamba, mais le chat semblait soudain déchaîné. Il s’appuya de nouveau sur sa jambes, puis lui donna un puissant coup de tête avec affection. Il se mit à tourner, tourner autour de lui, l’entraînant complètement sur la gauche du chemin ; presque dans les buissons, si bien que Thomas finit par perdre l’équilibre et tomba fatalement dedans en agitant désespérément les bras. Les branches lui griffèrent le visage, et il laissa échapper un grognement de douleur en maudissant ce pot de colle qui avait apparemment eut ce qu’il voulait. Il mit ses mains en avant pour atténuer la chute, se préparant au choc habituel qui accompagnait ces situations, mais ce ne fut pas le cas…

Je sais pas trop si il y en a qui suivent xD mais voici la page suivante ^^

Chapitre 2

Il tombait, tombait, tombait, si vite et si longtemps qu’il crut tout d’abord qu’il était en train de rêver. Se sentant aspiré par une force inconnue, il ferma les yeux avant de paniquer intérieurement.. Un froid intense envahit ses muscles, comme si la température avait soudain chuté de plusieurs degrés ; et son tee-shirt trop large flottait derrière lui à cause de la chute. Persuadé qu’il allait mourir, son corps se raidit pour encaisser le choc final, chaque seconde passant lui rappelant que la fin approchait. Il eut l’impression de tourner sur lui-même verticalement comme horizontalement ; ne sachant plus où était le sol, où était le ciel… Mais au bout d’une minute qui lui parut interminable il se rendit compte qu’à présent il avait chaud. Et, il se sentait mieux. Il se détendit progressivement, et risqua même d’ouvrir un œil… Il regarda autour de lui, d’abord sans rien voir, puis il lui sembla apercevoir des gens.
Cette fois je suis mort, c’est sûr !
Étrangement, il se rendit compte qu’il avait atterrit depuis un moment puisqu’il était assit sur un sol où la mousse semblait démesurément épaisse. Difficilement capable de réfléchir, il resta un moment sans oser bouger, ni parler… Il n’était d’ailleurs pas physiquement capable de faire le moindre mouvement. Lentement, ses facultés lui revinrent, comme s’il se réveillait d’un profond sommeil.
C’est impossible, se dit-il, je n’ai mal nulle part, je suis apparemment en vie, alors que cette chute était affreusement grande..
Ses yeux se fermèrent alors fortement, au cas où il aurait imaginé ces personnes et cet atterrissage en douceur, puis il les réouvrit lentement. Ils s’arrondirent d’ailleurs de surprise en voyant.. Deux autres yeux , énormes, brillants et d’un orange vif, à quelques centimètres des siens. Thomas entendit alors des voix
-Mais tu vas lui faire peur Aknar !! Disait la première
-Attends qu’il voit ta tête, là oui il aura peur ! Fit une seconde, plus lointaine.
La créature aux grands yeux se recula en ayant l’air confuse. Le jeune homme, quand à lui, ferma de nouveau les siens et se coucha sur le côté, comme il le faisait pour s’endormir.
-Qu’est-ce qu’il fait ?? Fit la première voix.
-On dirait qu’il dort !! Fit la seconde.
En effet, le garçon essayait bien de dormir : Il était persuadé d’être en train de faire un rêve quelque peu déplaisant, et essayait désespérément d’y mettre un terme en imaginant autre chose.
Un long silence s’installa alors. L’adolescent fut rassuré, il était maintenant sûr qu’il avait bien rêvé cette étrange histoire : il reconnaissait le contact de son lit douillet, la chaleur habituelle qui régnait dans sa chambre, et même la respiration de son chien. Il essaya alors de se rendormir en pensant à ce qu’il allait recevoir comme cadeau d’anniversaire : Il avait fait un rêve très étrange.. Ce chat énorme, cette chute interminable.. Il avait déjà lu que lorsque l’on rêve qu’on tombe, cela avait une signification, mais il essaya en vain de se souvenir de celle-ci.
-Tu crois qu’on doit le laisser dormir ? Chuchota alors quelqu’un
-En tous cas s’il continue de lui souffler dans l’oreille ça va lui faire bizarre ! Aknar, laisse-le donc !
Il eut l’impression que son cœur allait arrêter de battre, cette fois, pas de doute : Il ne dormait pas. Il ouvrit de grands yeux effrayés avant de s’asseoir, regardant pour la première fois autour de lui. Le chat était assis juste devant lui, mais ce qu’il y avait derrière l’animal le laissa bouche bée

CoOoOol !!!!

J'attends avec impatience la suite !

Merci

Tu connais mon avis

Merciii

Le chat était assis juste devant lui, mais ce qu’il y avait derrière l’animal le laissa bouche bée : Il voyait deux hommes, un brun et un roux. Il laissa échapper un gémissement de surprise, lorsqu’il s’aperçut que ceux-ci avaient un corps.. de cheval ! Le brun avait une robe baie, et le roux en avait une alezane. A leurs pieds, il y avait une petite créature poilue (la propriétaire de ces énormes yeux). Thomas porta la main à sa bouche, mais se ressaisit quelques secondes plus tard. Ce ne pouvait être qu’une blague de mauvais goût ! C’est alors qu’une voix de femme s’éleva. Il ne voyait pas de fille, et quand ses yeux se posèrent sur le chat… Il constata avec stupeur que c’était lui qui parlait.
-Bonjour, noble Humain !
Ses yeux déjà ronds s’agrandirent encore plus à ces paroles. Il reconnut la voix du chat, c’était celle qu’il avait entendu en rêve…
-Salut !! Ajouta l’un des centaures.
Incapable de prononcer le moindre mot, le jeune homme ne savait plus que penser. Il se pinça, eut mal et en déduisit qu’il ne rêvait pas. Mais alors ?
-Tu t’es trompé, tu as pris un Humain muet ! Fit remarquer le centaure brun
-Elle ne se trompe jamais ! Il est timide c’est tout ! Répliqua le roux
Thomas les observa alors tour à tour, tandis que la petite créature poilue pris sa main entre ses espèces de pattes et la secoua énergiquement. Elle ajouté, d’une voix aiguë et surexcitée
-Je suis Aknar !! Je serais votre serviteur, noble Humain ! Puissiez-vous nous venir en aide, un terrible malheur a obscurcit le cœur de nos frères !
Thomas fronça un sourcil, l’hypothèse du rêve avait du mal à s’écarter.
-Tu parles comme un vieux bouquin, lui fit-il remarquer.
La surprise était en train de passer, il se sentait prêt à parler à ses gens, et surtout à les forcer à le ramener chez lui. Mais d’un autre côté, il était plus qu’intrigué… Peut-être avait-il découvert un autre monde ? Une autre planète ? Une autre dimension ? Ou un gros canular..
-Pardon, fit le centaure brun, mais qu’est-ce qu’un « bouquin » ?
-Une sorte de bouc sûrement.. Répondit le roux
-Et qu’est-ce qu’un bouc ?? Reprit le premier d’un ton exaspéré
-Un animal Terrien ! Tu lis jamais ou quoi ?
-En même temps, je croyais que les animaux ne parlaient pas leur langue alors je ne vois pas pourquoi il a dit ça !
-Tu comprend jamais rien.
Il avait dit « terrien » ? Il était donc sur une autre planète..
-Bon c’est quoi ce délire ? Demanda-t-il avec impatience et agacement
Le chat pris alors la parole, et les autres se turent.
-Tu es sur Imalia, noble Humain
-Super..Moi c’est Thomas.
-La Fille de Gaïa, cher Terrien, insista-t-il.
- J’ai dis Thomas. Qui est Gaïa ? Il se leva pour voir s’il n’était pas assis sur une fille, mais ne vit rien.
-Est-ce qu’il vient de demander qui est Gaïa ?? Pouffa le centaure roux, de sa voix un peu nasillarde. Et le brun avait froncé les sourcils, comme s’il soupçonnait une plaisanterie, mais qu’il n’en était pas certain, et qu’il n’osait pas rire.
Le chat, parfaitement sérieux, parla distinctement et patiemment :
-Gaïa est l’esprit de la Terre, ta planète. Peut-être le voyage t’as-t-il un peu désorienté.. Lève-toi, Himous a gentiment proposé de te prêter sa maison pour t’héberger. Il ira vivre chez son ami Azareth pendant que tu y habiteras, ainsi tu pourras te reposer. Ensuite, je t’expliquerais la situation.
Et le petit animal parti en trottinant souplement à travers l’étrange forêt dans laquelle ils étaient. Voyant que Thomas hésitait à le suivre, le centaure roux vint à côté de lui
-Tu viens ??
-Heu.. Oui..

La suite , la suite, la suite !

A vos ordres ^^
N'hésitez pas à critiquer surtout si vous voyez des trucs qui ne vont pas!

-Heu.. Oui..
Est-ce que j’ai le choix ?
Il se leva avec précautions, s’attendant à des courbatures prononcées à cause du « voyage », mais curieusement tout allait bien. Il se joignit aux centaures, qui marchaient déjà à la suite du chat. Ces derniers lui paraissaient incroyablement grands.. Lorsque l’on mesure 1m95, on n’a pas l’habitude de lever les yeux pour regarder les autres.. Or le corps de ses compagnon faisait à lui seul la taille d’un cheval imposant (environ 1m50) ; et leur buste celle d’un homme à la carrure relativement importante, soit environ 70cm. Le roux paraissait réjoui, regardant devant lui avec un sourire aux lèvres.
-Au fait, c’est moi Azareth !
-Comme le chat de Gargamel, marmonna Thomas
-Ah ? J’ignore qui il est. Sans doute un Terrien ! Et Himous, celui qui te prête sa maison, c’est celui qui a l’air un peu niais.
A ces mots, le centaure brun fronça les sourcils.
-Niais ?! Dis-donc tu peux parler monsieur « les-bouquins-sont-des-petits-boucs » !
-Parfaitement, si tu connaissais un minimum d’étymologie tu saurais que c’est évident, espèce de saucisse..
Thomas eut un petit sourire, mais n’ajouta rien ; même lorsqu’il entendit le dénommé Himous marmonner « Saucisse.. Vraiment n’importe quoi.. Tête de limace.. »
Aknar sautillait joyeusement autour d’eux, toujours aussi excité, ne prêtant guère attention à la dispute des centaures. On se demandait d’ailleurs comment ils faisaient pour ne pas marcher dessus, car à côté d’eux il était minuscule, et il n’arrêtait pas d’aller et venir entre leurs jambes.
Il ne marchèrent pas longtemps avant d’arriver à une jolie maisonnette. Le chat attendis à la porte, et le centaure brun ouvrit.
-Après-vous, noble Humain
-Je m’appelle THOMAS répéta-t-il, agacé. Puis, il entra prudemment dans la maison. Le chat s’assied sur le pas de la porte
-Je ne te dérange pas plus, Thomas. Je reviendrais te chercher lorsque tu seras reposé. Tu trouvera aussi de quoi te nourrir et t’abreuver
M’abreuver ?Je suis pas une vache..
Il ferma la porte lorsque ces étranges animaux furent partis, et observa enfin l’intérieur de la maison. Elle était plutôt luxueuse et semblait plus spacieuse que vue de dehors. Curieusement, une vague de chaleur le traversa, et il se sentit soudain détendu et parfaitement serein. Il se sentit même chez lui... Il traversa ce qu’il supposa être le salon , car de grands canapés recouverts d’une house de satin bordeaux entouraient une table basse. Les murs étés teintés d’une couleur bleue pâle, et il avait la forte impression qu’il ne s’agissait pas de peinture, mais de la couleur naturelle des pierres. Il n’était pas très porté sur l’art, mais il trouva que celui qui avait imaginé cette maison était certainement un grand artiste. Il tira un épais rideau rouge, qui servait de séparation avec seconde une pièce, plus petite, dans laquelle il entra.. Il pensa qu’il s’agissait là de la cuisine, car il y avait beaucoup de placards, une grande table et une sorte de four. Son premier réflexe fut de chercher le réfrigérateur, mais il n’y en avait pas. Il ouvrit les placards, et y trouva… Un verre. Un simple verre…
Se rendant compte qu’il mourrait de soif, il haussa les épaules et s’en saisit, cherchant un endroit où il pourrait y avoir de l’eau.
Il aperçu alors une sorte d’évier. Il s’avança, et observa un épais tuyau argenté qui semblait sortir directement du mur.
Dès qu’il fut arrivé à la hauteur de ce tuyau, de l’eau commença à en sortir, tombant dans l’évier avec un bruit agréable ; et il en profita pour y avancer son verre.

L’eau qu’il but était fraîche et délicieuse comparée à celle de chez lui, qui avait un goût de calcaire insoutenable. Pour tout dire, elle lui rappelait l’eau de source qu’il allait parfois chercher lors de randonnées en montagne.
Après avoir étanché sa soif il explora encore un peu la pièce, mais ne vit rien d’autre que ce qu’il avait déjà remarqué. Tout semblait vide…Il retourna donc dans le salon, et le balaya du regard. Il ne l’avait pas vraiment regardé la première fois, mis à part le mobilier assez particulier.. Les murs étaient ornés de grandes fenêtres, mais étrangement entourées d’un cadre à la manière des tableaux. Il plissa les yeux et s’approcha de l’une d’elles, curieux. Au dehors, le paysage était plus qu’étrange.. Tout était recouvert de neige, il semblait être au sommet d’une montagne car au loin apparaissaient des pics enneigés. Le vent soufflait, faisant bouger les branches des sapins et tourbillonner les quelques flocons qui tombaient. Thomas avança sa main vers la fenêtre, qui semblait ouverte.. Mais très vite il se rendit compte qu’elle était fermée…Et étonnamment chaude, lorsqu’il appuya ses doigts dessus !
Le contact était rugueux, étrange.
Mais… C’est un tableau.. Se dit-il. Et il avait raison, car après avoir vérifié il était impossible d’ouvrir cette « fenêtre ». De plus, il faisait beau et chaud lorsque les centaures et le chat l’avaient accompagné jusqu’ici !
-Growl…
Thomas tendis l’oreille, certain de ne pas avoir rêvé. Cet étrange grognement étouffé semblait venir de sa droite.. Mais il n’y avait qu’un petit meuble devant un autre « tableau-fenêtre » qui représentait un lac ensoleillé. Le soleil pénétrait d’ailleurs dans la maison, c’était si étrange ! Sur le meuble était posée un petit pot, dans lequel trônait une plante d’un vert très vif.
-Grrrrrowl !
Cette fois-ci, il sursauta.
-Qu’est-ce que..
Il s’avança vers le meuble, certain que le bruit venait de lui. Arrivé tout près, il l’observa avec prudence, sous toutes les coutures.. Mais rien ne semblait anormal. Son regard s’attarda vers la plante. Elle était composée d’épaisses tiges feuillues surmontées de drôles de sphères plus foncées. Il avança les doigts vers elle, quand soudain une large coupure fendit chacune de celles-ci dans le sens de la largeur, découvrant deux rangées de dents acérées de chaque côté de la fente !
-GROWL !!! fit-elle d’un air menaçant.
L’adolescent sursauta une fois de plus et recula vivement, à la fois effrayé et interloqué. La plante happa l’air avec force, ses feuilles s’agitant dans tous les sens
-Gnap ! Gnap ! Gnap !
Ses dents claquaient dans le vide, et Thomas n’aurait pas aimé y laisser traîner les doigts !
-Ca alors..
-Growl !!
Il se gratta la tête, observant l’étrange créature essayer désespérément de l’atteindre. Fort heureusement, elle ne semblait pas pouvoir se déplacer, bien que ses racines ne dépassent étrangement du pot.. Mais soudain, elle se mit à sautiller sur place en prenant appuis sur ces dernières, avec de plus en plus de vigueur.
-Hé !!
Thomas recula encore, ne la quittant pas des yeux. A chaque saut les mâchoires se refermaient immanquablement dans un claquement sonore ; et elle finit même par se déplacer vers lui en sautillant toujours.
-Growl ! Growl ! Gnap !
-Hé la, reste où tu es tu seras mignonne ! Allez, euh.. Ouste !

Mdr !
Tu aurais pas un faible pour les plantes carnivores, si hein ? xD
Sa se devine dans ton histoire ^^.
J'attends la suite !!!!!

xD demain soir la suite et fin de l'épisode de la plante carnivore ^^
[J'ai pas encore passé l'épisode de la licorne tiens.. Je le voyais plus près du début que ça ^^

Oh ! Y'aura une licorne ?

Yes!
Je viens de regarder, encore cinq pages et son tour arrive

[J'en suis à 23 pages et l'aventure débute tout juste.. Va falloir que je fasse une trilogie comme le Seigneur des Anneaux ^^

-Hé la, reste où tu es tu seras mignonne ! Allez, euh.. Ouste !
Il chercha un objet, quelque chose pour la maintenir hors d’atteinte, mais à l’instant même où il avait quitté l’étrange végétal des yeux, celui-ci sauta en bas du meuble et sautilla jusqu’à un rideau, derrière lequel il se cacha dans un grognement moins bruyant que les autres.
-Eh ben ça..
Il observa longtemps le bas du rideau, prêt à la voir surgir n’importe quand.. Ses longues feuilles dépassaient de chaque côté, mais elle ne semblait pas l’avoir remarqué.
Comment se truc fait-il pour me voir ? Se demanda Thomas. Je n’ai pas vu d’yeux..
Finalement, après plusieurs minutes il décida de la laisser tranquille ; après tout elle semblait plus effrayée que lui.. Il s’éloigna, bien qu’un peu inquiet, vers les canapés. Ceux-ci semblaient si confortables ! Il n’avait qu’une envie, c’était s’y allonger. Jetant un dernier regard à l’endroit où était cachée la plante, il s’assied avec délice sur l’un des épais coussins pourpres. Une sensation de chaleur l’envahit alors des pieds à la tête, enfin il se détendait.. Il ferma les yeux, se laissant aller à penser à des choses agréables. Le parfum d’une tarte au four.. La douceur de la tête de Holly.. La chaleur.. Les rires..
-GROWL !
Il sursauta violemment, le cœur battant à tout rompre : Ce fut bien entendu ce moment-là qu’avait choisit la plante pour une attaque-surprise, surgissant de sous le coussin à côté de lui. Mais elle n’était guère rapide, et Thomas eut le temps de bondir sur ses pieds pour éviter la morsure !
-Mais c’est pas vrai ! Comment tu as fais pour te glisser jusqu’ici ?
-RRRRRRRRRRRRR !! Fit la plante dans un claquement de dents frustré.
-Tu vas voir !
Il partit d’un pas furibond vers la cuisine, à la recherche de quelque chose qui aurait pu l’aider. Il réouvrit les placards d’un geste agacé, pour s’assurer qu’ils soient bien vides. A sa surprise ils ne l’étaient plus : Une très haute casserole y trônait, ainsi que de grandes piques à brochettes.
Il marqua un temps d’arrêt. Comment était-ce possible ?
Une nouvelle fois, le garçon avait trouvé exactement ce qu’il cherchait. Apparemment, il suffisait de vouloir quelque chose pour être servit… Sympa !
-Parfait ! A nous deux !
Il saisit la casserole d’une main, et brandit une pique, telle une épée, de l’autre ; tout en s’avançant d’un pas déterminé vers le salon.
Evidemment, la plante n’était plus sur le canapé.. Il revint aux rideaux derrière lesquels elle s’était cachée la première fois, et l’écarta prudemment du bout de sa pique.
-GROWL ! Gnap !
La plante avait aussitôt saisit l’objet entre ses dents, et s’y tenait fermement. Après l’avoir agité dans tous les sens sans succès, Thomas haussa les épaules.
-Après tout..
Il la posa par terre, et l’enferma simplement sous la casserole.
-BONG !
La plante sautait sous sa casseroles furieusement, se cognant violemment à celle-ci.
-Quand tu en auras assez..
Il posa par prudence un gros livre prit d'une étagère sur le dessus de la casserole, afin de s’assurer que la chose ne risquait pas de s’échapper.
-Bong ! Bong !
Sans y prêter plus d’attention, Thomas retourna aux canapés dans un bâillement contrarié. Cette fois-ci il s’y allongea en soupirant, et ferma les yeux avec fatigue.. Immédiatement, il sombra dans un profond sommeil….

J'aime toujours autant^^ Je suis impatiente de voir la suite!!