un petit début [1,7]

"Lulu!Eh,Lulu!
-Mmmh!
-Lulu,réveille toi!
J'ai ouvert les yeux.
Devant moi se trouvait mon petit frère de six ans,Antoine;il tenait son doudou-lapin avec une main et avait posé l'autre sur mon lit.
-Lulu!Papa et maman sont plus là!Qu'est ce qu'on va faire?
-Papa,à cette heure-ci,il est déja au travail,et maman a du partir acheter du pain.Tu sais quoi?Pour lui faire plaisir on va se lever,s'habiller et mettre la table.
-Rôôô!Dans ce cas là,moi,je suis trop fatigué.Je vais me recoucher!,a répondu mon frère en courant dans sa chambre.

Moi,je me suis levée,et je suis descendue dans la cuisine.J'ai mis trois assiettes,le nutella,les céréales,la confiture et le pain sur la table.
Pendant que je faisais chauffer de l'eau pour le café de maman,Antoine est descendu et s'est assis sur sa chaise.
"Finalement,je préfère te tenir compagnie.Et j'ai mon pistolet à eau.On sait jamais...
J'ai sourit.
-Eh,ris pas!Si jamais un dinosaure t'attaquait,qu'est-ce que tu dirais?
Il se mit a gigoter en criant:
"Au secours!Un dino m'attaque!Antoine,sauve moi!"
J'ai protesté:
-Eh!Calme-toi,zygoto!En attendant maman,on va faire un roi du silence.
-On peut pas jouer à la reine du bruit?
-Non!
-Mais c'est pas juste!
-Je sais...
Et nous sommes restés comme ça pendant au moins deux heures,en attendant maman,mais elle n'arrivait pas.
Au fur et à mesure que le temps passait, nous nous plongions de plus en plus dans notre mutisme, et nos visage se crispaient peu à peu...Une demi-heure, inquiètude dans mes yeux...Une heure, une boule se forme dans ma gorge, une heure et demie, c'est vraiment de la peur qui se reflète dans mes yeux...
"Elle a du rester parler avec la voisine d'en dessous.Elle est jamais en retard comme ça,maman.
Antoine a commencé a pleurnicher.
-Tu dis ça pour pas que je m'inquiète!Maman,elle nous a abandonnés!Et tu le sais très bien!Avoue-le!
-Elle aurait jamais...
-Tu le sais très bien!Mais tu veux pas le dire!
-Oh!Arrête,Antoine!
-Même qu'elle viendra plus jamais...Plus jamais!
-Antoine...!
-Plus jamais...
-Arrêêêêêêête!Si tu veux absolument que ce soit comme ça,bah je te dis OUI!Elle nous a abandonnés,Ok?Tu es content maintenant?",dis-je, l'air assuré, mais une peur que je pensais irrationelle au fond de ma gorge...
Antoine s'est fourré la tête entre les bras et là,il pleurait vraiment.
J'ai frissoné, cette pensée que je croyais sans fondement qui me trottait dans la tête."Tu le sais, Lulu, qu'elle ne reviendra pas!Tu le sais! Arrête de te persuader du contraire!"

Alors, maladroitement, j'ai posé mon bras sur son dos, en détournant la tête vers la cafetière pour qu'il ne voit pas l'expression cripée et effrayée qui était sur mon visage...

Et c'est la que je l'ai vu. D'abord comme une goutte blanche du cappucino que j'avais préparé à maman, puis j'ai vu qu'elle ne tombait pas, et je me suis approchée...C'etait une feuille, roullée dans le récipient à café. Ecrite de l'écriture penchée et soignée de maman. Sauf que là, elle n'était pas soignée, elle était disgraçieuse,pleine de pâtés et de fautes d'orthographe.
Lulu, ma chérie,
Je suis partie, pour assez longemps, il y a de l'argent dans mon sac pour faire des courses, tu sais fairre la cusine, de toute façon. Ton père ne reviendra pas non plus ce suir. Je n'ai pas le temps de t'en dire plus.
Je vous aime, ton frère et toi, plus que tot, ne l'oubliez jamais!
Ta mère.

Ces fautes d'orthographe, ça m'inquiétait vraiment. Elle, presque maniaque, grande chasseuse de fautes, en mettait quatre dans six lignes! Je montrait la lettre à Antoine, qui était un peu jaloux qu'elle me soit adressée, mais il l'a regarda attentivement, et constata:
"Ces fautes sont vraiment bizarres, je crois qu'elle les à faites exprès. Oui! C'est ça! Trou! Toutes les lettres supprimées ou remplacées mises à bout, ça donne trou!
-Ouah! Bravo, petit frère! Mais, trou, ça rime à quoi, hein?

Excusez moi j'ai du quitter l'ordi c pour sa que j'ai pas fini!

C'est bon tu peux noter!

"Lulu!Eh, Lulu!
-Mmmh!
-Lulu, réveille toi!
J'ai ouvert les yeux.
Devant moi se trouvait mon petit frère de six ans, Antoine; il tenait son doudou-lapin avec une main et avait posé l'autre sur mon lit.
-Lulu! Papa et maman sont plus là! Qu'est ce qu'on va faire?
-Papa, à cette heure-ci, il est déjà au travail, et maman a du partir acheter du pain. Tu sais quoi? Pour lui faire plaisir on va se lever,s'habiller et mettre la table.
-Rôôô! Dans ce cas là, moi, je suis trop fatigué. Je vais me recoucher! A répondu mon frère en courant dans sa chambre.

Moi, je me suis levée, et je suis descendue dans la cuisine. J'ai mis trois assiettes, le nutella, les céréales,la confiture et le pain sur la table.
Pendant que je faisais chauffer de l'eau pour le café de maman, Antoine est descendu et s'est assis sur sa chaise.
"Finalement, je préfère te tenir compagnie. Et j'ai mon pistolet à eau. On sait jamais...
J'ai sourit.
-Eh, ris pas! Si jamais un dinosaure t'attaquait, qu'est-ce que tu dirais?
Il se mit a gigoter en criant:
"Au secours!Un dino m'attaque! Antoine, sauve moi!"
J'ai protesté:
-Eh! Calme-toi, zygoto!En attendant maman, on va faire un roi du silence.
-On peut pas jouer à la reine du bruit?
-Non!
-Mais c'est pas juste!
-Je sais...
Et nous sommes restés comme ça pendant au moins deux heures, en attendant maman, mais elle n'arrivait pas.
Au fur et à mesure que le temps passait, nous nous plongions de plus en plus dans notre mutisme, et nos visage se crispaient peu à peu...Une demi-heure, inquiétude dans mes yeux...Une heure, une boule se forme dans ma gorge, une heure et demie, c'est vraiment de la peur qui se reflète dans mes yeux...
"Elle a du rester parler avec la voisine d'en dessous. Elle n’est jamais en retard comme ça, maman.
Antoine a commencé à pleurnicher.
-Tu dis ça pour pas que je m'inquiète!Maman, elle nous a abandonnés!Et tu le sais très bien!Avoue-le!
-Elle aurait jamais...
-Tu le sais très bien!Mais tu veux pas le dire!
-Oh!Arrête, Antoine!
-Même qu'elle viendra plus jamais...Plus jamais!
-Antoine...!
-Plus jamais...
-Arrêêêêêêête!Si tu veux absolument que ce soit comme ça, bah je te dis OUI!Elle nous a abandonnés, Ok? Tu es content maintenant?", dis-je, l'air assuré, mais une peur que je pensais irrationnelle au fond de ma gorge...
Antoine s'est fourré la tête entre les bras et là, il pleurait vraiment.
J'ai frissonné, cette pensée que je croyais sans fondement qui me trottait dans la tête."Tu le sais, Lulu, qu'elle ne reviendra pas!Tu le sais! Arrête de te persuader du contraire!"

Alors, maladroitement, j'ai posé mon bras sur son dos, en détournant la tête vers la cafetière pour qu'il ne voie pas l'expression crispée et effrayée qui était sur mon visage...

Et c'est la que je l'ai vu. D'abord comme une goutte blanche du cappuccino que j'avais préparé à maman, puis j'ai vu qu'elle ne tombait pas, et je me suis approchée...C'était une feuille, roulée dans le récipient à café. Ecrite de l'écriture penchée et soignée de maman. Sauf que là, elle n'était pas soignée, elle était disgracieuse, pleine de pâtés et de fautes d'orthographe.


Lulu, ma chérie,
Je suis partie, pour assez longemps, il y a de l'argent dans mon sac pour faire des courses, tu sais fairre la cuisine, de toute façon. Ton père ne reviendra pas non plus ce suir. Je n'ai pas le temps de t'en dire plus.
Je vous aime, ton frère et toi, plus que tot, ne l'oubliez jamais!
Ta mère.

Ces fautes d'orthographe, ça m'inquiétait vraiment. Elle, presque maniaque, grande chasseuse de fautes, en mettait quatre dans six lignes! Je montrait la lettre à Antoine, qui était un peu jaloux qu'elle me soit adressée, mais il l'a regarda attentivement, et constata:
"Ces fautes sont vraiment bizarres, je crois qu'elle les à faites exprès. Oui! C'est ça! Trou! Toutes les lettres supprimées ou remplacées mises à bout, ça donne trou!
-Ouah! Bravo, petit frère! Mais, trou, ça rime à quoi, hein?



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Vraiment j’ai été très surprise de lire ça. Tu as vraiment du potentiel et ton style est plutôt sympa a lire, ni lourd, ni compliqué.

Le seul bémol que je trouve a dire c’est la rapidité avec laquelle le frère de 6 ans trouve le mot « trou » c’est gros, même très gros !! ^^

Sinon, ce que tu as mis dans la lettre, ça ne ressemble pas à des fautes d’orthographe. Parce que les fautes ce n’est pas des mots qui n’ont même plus la phonétique de leur mot d’origine, c’est des fautes d’accord, des lettres en trop. La les mot que tu as mis, on comprend mais n’ont plus la même phonétique et ne sont donc plus, par conséquent, des fautes d’orthographe. Tu me suis =P

Voila sinon, quelques fautes d’orthographe seulement, c’est très bien, pas de répétition.

A Ui, y’a ça aussi ^^

« Antoine s'est fourré la tête entre les bras et là, il pleurait vraiment. » Tu n’as jamais dit qu’il avait déjà pleuré ! Le « là » et donc inutile ^^

Et 2 maladresses :

« Alors, maladroitement, j'ai posé mon bras sur son dos, en détournant la tête vers la cafetière pour qu'il ne voie pas l'expression crispée et effrayée qui était sur mon visage... » Être est maladroitement utilisé, enleve tout simplement « qui était » ça marche bien comme ça ^^ !!

Le dernière problème : « Ecrite de l'écriture penchée et soignée de maman. Sauf que là, elle n'était pas soignée, elle était disgracieuse, pleine de pâtés et de fautes d'orthographe. » « Rédigée de l’écriture penchée et soignée de maman… » Mieux ! ^^



Sinon, j’oubliais que tu utilise quand même beaucoup dans les dernières phrases « fautes d’orthographe », ce n’est pas lourd mais change si tu trouve d’autre manière de les designer, ça n’en sera que plus fluide !



Félicitation je te mettrait au feeling … 17 sur 20 ce qui te donne 1,7/2 !!



Bonne continuation !

Cette nuit là,je n'ai pas réussi à fermer les yeux.Antoine a fait des cauchemars toute la nuit.Il se réveillait en sursaut,tout froid,transpirant et puis se rendormait tout de suite.Les évènements du jour précédent se préssaient dans ma tête;l'excitation et la frayeur me rendaient incapable de penser à autre chose.Trou...trou...Je n'arrivait pas à comprendre.Trou...ce mot me hantait,m'habitait toute entière et m'enprisonnait dans mes propres pensées.J'étais parcourue de longs frissonements;je transpirais énormément et des larmes commencèrent à courir sur mes joues.Je fourras ma tête entre mes deux bras et je commençais à sangloter vivement.
Tout d'un coup,je sentis un souffle de vent sur mon épaule.Je relevais la tête et découvris avec étonnement que la fenêtre de ma chambre était ouverte.Les légers rideux cousus avec soin par ma grand-mère dansaient sous l'effet du vent sur eux.Je me levas,me dirigeas vers la fenêtre avec l'intention de la fermer...mais je m'arrêtas.De loin,je jetas un coup d'euil dans le jardin et je vis une ombre;vêtue d'une câpe noire volant au vent,l'ombre avait les yeux fixés sur moi.Des yeux froids et effrayants.C'est tout ce que j'ai réussi à voir de cette apparition.Puis,l'ombre se tourna,ouvrit sans bruit le portail de la maison se mit à courrir et disparu rapidement dans le noir.
Je baissais les yeux...Et ils se posèrent sur un bout de papier noirci attaché à une pierre.
Je ramassas le message et l'ouvrit.Je lis:

Ton père a refusé.Voici notre vengeance.Si tu parles de cette affaire à la police...C'en est fini pour tes parents.

Je froissai violamment la lettre dans ma main.J'allas me recoucher et je commençais à réfléchir.Ton père a refusé quoi?C'en est fini pour tes parents.Je décidais plus tard avec une pointe d'amertume dans le coeur de ne pas prévenir la police.Ni personne.Même pas ma copine Marion.Personne.
Je fixais à nouveau le message.Soudain,je remarquas un détail dans un coin:Rocher de la Tempête.
Je me promis de chercher le elndemain ce nom sur Internet.Je pourrais peut être dénicher un indice important...
Sur ce,je m'endormis tranquillement.Dans mon rêve,un ombre noire nous poursuivait,mon frère et moi,et avait à ses pieds une armée de petits Papas et Mamans.Pour completer le tout,l'ombre nous jetait des messages dessus.

Le lendemain,je me suis réveillée vers onze heures.Antoine,lui,il dormait encore.C'est fou comme les enfants de cet age ont besoin de sommeil.Après avoir bu un thé et mangé une tartine de Nutella,je me suis jetée sur l'ordinateur.J'ai ouvert Internet,puis Google et j'ai cherché le Rocher de la Tempête.J'ai trouvé une photo qui représentait une falaise impréssionnante qui tombait à pic dans la mer,et des vagues violentes se coupaient sur cette falaise.Avec cette photo,une légende indiquait:Rocher de la Tempête-Bretagne-Loguivy.
J'ai pris une décision.Le lendemain,je prendrait le train pour Loguivy et je trouverais le rocher.En arrivant là,je trouverais bien un plan pour ramener Papa et Maman à la maison!

Quand Antoine s'est réveillé,je lui ai dit:
"Demain,je te laisserais chez la voisine,Mme Bolardin,pour qu'elle te garde pendant mon absence.Je vais chercher Papa et Maman en Bretagne.-Comme Antoine me regardait avec un air interrogatif,je lui ai raconté les évenements de la nuit précédente et de la matinée.Quand j'eus fini,il me dit:
-Tu sais,je préfère venir avec toi et t'aider plutôt que de rester avec cette grosse vache de Mme Bolardin!
-Pas question!Tu es trop petit et même...trop désobéissant!
-Mais je serais super sage!Je te le promets!Mais s'il-te-plait ma grande soeur chérie ne me laisse pas!
Ses paroles m'attendrirent et je chuchotais:
-On verra...
Alors Antoine s'est mis à danser autour de la table du petit déjeuner et chantant:"On va sauver Papa et Maman!On va sauver Papa et Maman!On va sauver Papa et Maman!"
Et puis il s'est avancé vers moi et ma dit dans l'oreille:
"On forme une vraie équipe,nous deux,pas vrai?
Je lui ai répondu joyeusement:
-Ouais!"

Eh,voilà!Comme ça,le lendemain,Antoine et moi nous sommes révéillés,avons pris un petit déjeuner assez lourd et avons pris le métro pout la Gare de Lyon.Grâce à un billet de deux-cent euros piqué dans le tiroir de la commode du salon,j'ai réussi à nous payer deux billets de train pour Loguivy.Le voyage a duré deux heures et demi.J'ai passé mon temps à lire un roman policier pendant qu'Antoine s'amusait à chatouiller un monsieur qui dormait.J'ai dû gronder mon petit frère et il m'a ensuite fait la tête pendant tout le voyage.

Je n'ai pas fini!!!