ouais pourquoi pas ?
voila qques citations :
- Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles ne vous disent jamais « Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu’ils préfèrent ? Est ce qu’il collectionne les papillons ? » Elle vous demande « Quel âge a t il ? Combien a t il de frères ? Combien pèse t il ? Combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient le connaître.
« J’aurais dû ne pas l’écouter, me confia t il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m’en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m’avait tellement agacé, eût dû m’attendrir… » Il me confia encore : « Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. »
« Moi, dit il encore, je possède une fleur que j’arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C’est utile à mes volcans, et c’est utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu n’es pas utile aux étoiles… »
conversation entre le renard et le petit prince
« Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé »
-Qu’est ce que signifie apprivoiser ?
-C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie ‘créer des liens’…
-Créer des liens ?
-Bien sur, dit le renard. Tu n’est encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… »
« Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me dont rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai de bruit du vent dans le blé… »
« On ne connaît que les chose que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faîtes chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. »
« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. »
le petit prince aux roses
« Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. »
« Mais à elle seule, elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosé. »
renard et petit prince
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante »
« Les hommes ont oublié cette vérité. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »
« Ce qui m’émeut si fort c’est l’image de ce petit prince endormi, c’est sa fidélité pour une fleur, c’est l’image d’une rose qui rayonne en lui comme la flamme d’une lampe, même quand il dort… »
« Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur. »
St Exupéry
« Mais je n’étais pas rassuré. Je me souvenais du renard. On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser… »
St Exupéry et le petit prince
« Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. »
« Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu aruas, toi, des étoiles qui savent rire ! »