Bonjour à tous! Ou bonsoir si vous lisez ceci le soir... Bref! Je vais essayer d'être brève pour une fois!
Je vais donc vous présenter ici quelques unes de mes rédactions, celles que je retrouve dans mes tas de paperasses...
J'attends de vous des commentaires instructifs, avis constructifs.
Je vous remercie du temps que vous voudrez bien abandonner à la lecture de mon travail =)
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Rédaction du 9 janvier 2008
Durée: 2 heures
Sujet: Hector s'éveille un matin, en sursaut. Une image de son cauchemar l'obsède désormais. Il décide de raconter ce qu'il a vécu et qui lui parait si réel dans son journal intime.
9 janvier. 3h.
Journal,
Désolé de te déranger si tôt, alors qu'il fait encore nuit noire. Peut-être même les journaux intimes ont besoin de sommeil... J'ai tendance à trop te personnifier. Je ne parviens plus à trouver le sommeil. Je n'arrive plus même à éteindre la lumière... Je doit retranscrire par écrit ce rêve qui a gâché ma nuit afin de me détendre. Laisse moi te raconter mon cauchemar. Ces visions me semblaient si réelles que j'en ai oublié que je dormais... Encore maintenant, je n'en suis plus très sûr. Cela se serait-il réellement passé? Est-ce possible? Comme tu le vois, cela m'a perturbé. Mais laisse moi te raconter et te décrire ces visions de cauchemar.
J'étais devant un immense château de pierres grises. Quand et comment je suis arrivé là, je n'en sais plus rien.
C'était il y a quelques heures à peine. Le ciel était recouvert d'épais nuages gris qui masquaient la Lune et les étoiles. Je n'entendais rien d'autre que le vent qui jouait avec les roches claires formant la montagne sur laquelle nous nous trouvions, moi et le château.
L'imposante bâtisse de pierre qui se trouvait face à moi était constituée d'un unique bloc de pierre sombre surmonté d'une haute tour. Une architecture plutôt étrange.
Tendis que je contemplais la tour qui se détachait sur un horizon noir, un mouvement derrière moi me fit sursauter.
Il était immense, imposant. Sa robe était d'un blanc laiteux et ses crins de nacre ondulaient sous la caresse du vent. Le cheval qui se tenait là devant moi ressemblait à un fantôme.
Je restais immobile à le contempler, fasciné, lorsqu'il s'approcha de moi, lentement. Je suis persuadé que ses sabots n'ont pas touché le sol une seule fois. Je restai figé tendis qu'il passait à coté de moi et franchi la grande porte du château que je n'avais pas vu s'ouvrir.
Comme je ne bougeai toujours pas, il s'arrêta et tourna son regard vide vers moi. Je me décida enfin à faire quelques pas vers lui. Lorsque je ne fus plus qu'à un mètre du cheval, il repris son chemin et m'entraîna dans un long couloir sombre. Pas la moindre lumière n'éclairait cet endroit. Seule une lueur étouffée parvenait de l'intérieur de l'animal, comme conçue pour me permettre de le voir. Je l'ai suivi jusque dans une grande salle éclairée par quelques bougies posées sur de petits lustres noirs ornant la pièce. Les murs de cette salle étaient drapés de tissus cramoisis qui lui donnaient une étrange atmosphère.
Et je les ai vus. Ils se trouvaient au centre de la pièce et ne semblaient pas avoir remarqué ma présence. Le cheval avait disparu.
Sur un lit de velours noir était allongée une jeune fille tout de blanc vêtue. Ses longs cheveux d'or pendaient sur le coté du lit. Ses lèvres couleur carmin dessinaient un doux sourire. Ses yeux clos étaient ornés de longs cils noirs. Elle était parfaitement immobile, je ne discernai pas les mouvements de son ventre indiquant une respiration. Je n'aurai pu dire si elle dormait ou si je n'avais en face de moi qu'un cadavre.
Au moment où je remarquai la créature présente à ses cotés, une mélodie empli mes oreilles. Un son de cornemuse, une mélodie lente, triste, traînante. Une musique qui me glaçait le sang.
Elle était jouée par un être de taille moyenne, de forme humaine. Sa peau était gris sombre et parsemée d'épais poils noirs et broussailleux. Sa tête chauve était ornée de deux longues oreilles en pointe qui s'agitaient, comme si elle dansaient au rythme de la mélodie jouée par leur possesseur. Ses yeux sombres étaient fixés sur le visage de la jeune femme inerte.
Je ne sais combien de temps je suis resté là, silencieux, immobile, n'osant pas même fuir.
Au bout d'une durée indéterminable qui me sembla une éternité, l'être leva lentement les yeux vers moi, sans cesser de jouer cette musique qui semblait vouloir prendre possession de moi.
La jeune femme a ouvert les yeux. Des yeux rouges emplis de rage, de haine et d'agressivité qui contrastaient avec sa beauté pure.
Elle s'est soudainement levée. La créature musicienne me fixait toujours sans cesser de souffler dans son instrument. Un léger sourire se dessina au coins de ses lèvres lorsque sa campagne se jeta sur moi. Une terreur fascinée me figea sur place. Un hennissement ressemblant à un rire retentit au moment même où les dents de la femme s'enfonçaient dans la chair de mon coup. J'ai dû perdre connaissance car je ne me souviens plus de ce qui s'est passé ensuite mais il me semble pourtant qu'un certain temps s'est écoulé entre cette scène et mon réveil dans mon lit.
J'oublie presque que cela n'était qu'un cauchemar... mais ces visions me semblaient si réelles...
Mais je vais bien être obligé de me rendormir si je veux être en forme pour les cours...
Mon réveil sonne dans quelques heures.
Bonne nuit, journal. Excuse moi de t'avoir réveillé.
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Rédaction non datée. 2007. 2nd
Non notée.
J'ai oublié le sujet =)
......Je m'ennuie toujours quand je suis toute seule à la maison. Alors j'ai décidé d'aller me promener en forêt. Toute seule, comme une grande! J'ai huit ans maintenant, je ne risque plus de me perdre. Alors j'ai enfilé mes bottines et ma veste rouge et je suis sortie. Notre maison est bâtie à quelques pas de la forêt, je n'ai donc pas eu beaucoup de chemin à faire pour me retrouver à l'ombre rassurante des grands arbres. Je ne dois pas rester dehors trop longtemps car il se fait tard et la nuit ne va pas tarder à recouvrir le village et le bois de son obscurité. Je n'aime pas la nuit, ça me fait peur. Le soir, pour m'endormir, mon grand frère me raconte des histoires. Ce sont des histoires de monstres, de vampires, de sorcières et autres créatures nocturnes. Du coup, je n'arrive pas à dormir. Mon frère n'est vraiment pas doué...
Je me promène sur le petit chemin de sable qui serpente entre les épicéas, chênes, bouleaux, pins, peupliers et autres arbres de toutes espèces. Je laisse mon esprit vagabonder loin de mon corps. Il va retrouver un monde féerique, mon monde à moi seule, un monde où tous les animaux du monde sont mes amis. Je chantonne la chanson que m'a apprise maman hier soir. Je marchais, mes jambes choisissant d'elles même la trajectoire, sans que je n'ai a y penser. J'ai mis du temps à remarquer qu'il faisait nuit...
Je m'arrête brusquement. D'un seul coup, la forêt me parait différente. Ma forêt où j'aimais me détendre me semblait maintenant agressive. Ma forêt où j'aimais me cacher à l'ombre des grands arbres lors des fortes chaleurs me semblait soudain glacée. Ma forêt dont je connaissait les moindres recoins me paraissait maintenant totalement inconnue... La nuit a envahi les sous-bois. Il fait noir, parfaitement noir: les épais branchages empêchent la faible lueur de la Lune d'éclairer mon chemin. Je reste là, immobile, au milieu de cet forêt qui me parait de plus en plus menaçante.
Et je l'ai vu. Mes yeux se sont agrandis sous l'effet de la peur. Il est grand, immense même! Ses deux longs bras difformes sont tendus vers l'avant, arborant de longues griffes crochues. Sa petite tête tressaille, comme s'il peinait à contenir sa haine. Il est là, tout près.
Ma bouche s'ouvre mais aucun son n'en sors. Mes jambes n'attendent pas les ordres de mon cerveau paralysé: elles m'entraînent rapidement loin de ce monstre.
Je cours à travers les branchages, me fraye un passage parmi les fougères, saute par dessus les racines. Je ne regarde pas derrière moi, je sais que cela pourrai me ralentir. Mais j'aimerai savoir, le monstre me poursuit-il? j'aurais du faire la morte, il parait que c'est ce qu'il y a de mieux à faire face à un animal agressif. Mais la peur m'avais empêchée de réfléchir.
Je finis par m'arrêter, à bout de souffle. Une douleur aiguë au ventre me plie en dos. Je reprend mon souffle, encore tremblante. Le monstre ne semble pas m'avoir poursuivie.
Une fois calmée, je relève la tête et observe les alentours. De grandes ombres s'élancent vers le ciel. J'entends des milliers de bruits étranges et inquiétants. Je regarde à mes pieds mais n'y vois pas le tracé du chemin menant à la maison. Je crois que cette fois je suis bel et bien perdue.
Un bruit me fait sursauter. Une sorte de grattement contre le bois. Est-ce encore un monstre...?
Je ralenti ma respiration afin de faire moins de bruit. Je me retourne lentement, très lentement. Chacun de mes muscles est tendu à l'extrême, prêt à jouer son rôle dans une fuite paniquée.
"Les muscles sont une forme contractile des tissus des animaux et des humains. Ils forment l'un des quatre types majeurs de tissus, les autres étant le tissu épithélial, le tissu conjonctif, le tissu nerveux. La contraction musculaire permet de mouvoir des parties du corps, ou de mouvoir des substances à l'intérieur du corps."
Mes yeux tentent de percer l'obscurité. Mes oreilles tentent d'identifier les bruits qu'elles perçoivent. Mon nez est à la recherche d'une odeur suspecte. Je ne fais jamais attention aux odeurs; d'habitude. Mais là, dès que j'y ai pensé, j'ai été assaillie d'une multitude d'odeurs. Odeurs de bois, odeurs de mousse, odeurs de champignons, odeurs de nature, odeurs animales, odeurs sauvages. Mes yeux ont capté un mouvement, mes oreilles ont entendu un crissement de branche. Mon nez ne m'a rien indiqué de particulier.
Il y en avais un autre. Ce n'était pas le même. Je sentais son regard noir posé sur moi. Il m'observais de profil, afin de bien me montrer la puissance de sa grande mâchoire garnie de dents énormes. J'ai décidé de ne pas fuir cette fois. Ce nouvel ennemi allais devoir me révéler son identité.
J'ai bondit vers lui en criant. HAAAAAAAAAA!! Il n'a pas bronché. Alors j'ai tendu mes poings en avant et frappé la forme noire.
Il était dur et froid, comme armé d'une carapace d'une matière au reliefs irréguliers. Je n'ai pas entendu d'autre bruit que celui de mes petits doigts fermés sur son corps. Sans doute n'avait-il rien senti. J'ai eu peur, vraiment peu
Je fait un pas en arrière. Je sens son souffle sur mon visage, j'entends sa respiration rauque. Il ne bouge pas mais je sens qu'il se prépare à l'attaque. Je recule de quelques pas avant de me jeter sur lui à nouveau. Mais il m'arrête dans mon élan d'un coup de queue dans les jambes. Surprise, je m'étale sur le sol humide de la foret. Je n'ai pas vu le coup venir, cet ennemi est trop rapide et trop discret!
Que faire? Fuir reste peut être la seule solution. Je ne peux pas vaincre cette créature et il finira par me manger! Alors je m'enfuis une nouvelle fois lorsque des bruits stoppent ma course. J'arrête ma respiration pour mieux les entendre. Des hurlements, des aboiements démoniaques. Et des voix plus humaines qui semblent m'appeler. Des loups garous! J'en suis sure, je suis prise en chasse par une bande de loups garous! Les bruits se rapprochent. Hurlements, aboiements, cris. Et soudain, au travers des branchages, des faisceaux de lumière blanche apparaît. Les lumières bougent, elles se rapprochent en même temps que les bruits. Apparemment, il s'agit de Loups-garous cyclopes. Je ne les laisserai pas m'avoir!
Ils approchent. Course poursuite à travers la forêt. Ils me crient de m'arrêter. Leurs yeux blancs bondissent au rythme de leurs foulées. Les aboiements se font plus agressifs. Je doit les semer!
Je tourne à gauche. Je ne sais pas où je vais mais j'espère pouvoir m'échapper.
Mais soudain une forte lumière perce la nuit et m'éblouit. Je suis tombée droit dans les bras d'une de ces bêtes. Ses larges pattes entourent mon petit corps. Il semble essoufflé. J'en profite, distribuant coups de pieds et de poings.
<>
L'ordre à sonné sec et dur. Je me suis instantanément calmée malgré moi.
Les autres se sont approchés. A la lueur de leurs yeux brillants, j'ai clairement distingué...une troupe de policiers et leurs chiens.
Tendit que je les regardes, éberluée, l'un d'entre eux m'explique:
<>
Je n'ai pas répondu
J'observai les ombres des arbres qui dansaient au rythme des mouvements de leurs lampes de poche. Et j'ai compris
Il n'y avait pas de monstres.
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