Voilà un texte dont j'ai eu l'idée aujourd'hui. Le style n'est pas vraiment recherché, pas du tout même. Pour une fois, c'est l'histoire que j'ai eu en tête et pas une belle descritpion indépendante. Qu'en dîtes vous? La fin vous a-t-elle surprise?
Il était à mes yeux le plus beau garçon du lycée: cheveux bruns, yeux verts émeraude, grand, musclé. Il était même gentil et drôle, et il jouait de la guitare! En bref, le prince charmant existait, quoi que puissent en dire les grandes frustrées, seules depuis bien trop longtemps. J'étais une connaissance, peut être une amie pour lui, mais il était à mes yeux bien plus que cela. Quand je me levais, c'est à lui que je pensais. Quand je m'endormais, c'est à lui que je pensais. Quand j'entendais une des 1000 chansons d'amour diffusées à la radio, c'est à lui que je pensais. En bref, comme dit le proverbe « je ne pense à toi qu'une fois par jour, mais elle dure 24 heures ».
Un soir j'ai mis du temps à m'endormir, je pensais à des tas de choses (entre autres: que je n'avais pas assez d'argent pour le shopping du lendemain, que je ne serais jamais assez bien pour la fête de samedi, que j'avais totalement baclé les révisions du bac blanc...). Bien sur, j'en suis venue à lui. C'était i-né-vi-table! Son image flottait devant mes yeux: son sourire et ses yeux pétillants de vitalité, son teint bronzé... Après une demi-heure focalisée sur ce merveilleux être de la nature, je décidais une d'une chose inattendue: ce serait demain ou jamais!
A mon réveil, la lumière du soleil traversait déjà les volets. J'avais une pensée étrange en tête. Je me suis alors assise sur mon lit, fixant le mur en face. Non, je ne rêvais pas, je m'étais bien lancé un défi soir précédent... Je me suis donc mise bien en valeur: une belle jupe pour laisser mes jambes fines en vue, un haut moulant, mettant mes petites formes à leur avantage, mes cheveux réhaussés, dégageant ainsi mon visage, attirant l'attention sur mes yeux et mes lèvres. A midi, comme chaque jour, je me retrouvais avec lui et son meilleur ami. On a un peu parlé et rigolé, puis l'heure est venue d'aller assister au match de foot, opposant les premières aux terminales. Son ami préférant réviser, nous étions SEULS! C'était l'occasion, celle que j'attendais depuis longtemps, bien que je n'aurai jamais osé me lancer. Mais une promesse, c'était une promesse, j'avais trop déçu pour me décevoir maintenant moi-même.
Il marchait tout près de moi, avec son allure de macho (qui dissimulait un coeur tendre!). Enfin, je me suis décidée:
- « Je suis contente d'être avec toi, tu sais. »
Il s'est mis à sourire.
- « Je suis content aussi, je t'aime bien...
- Oui mais moi, à vrai dire, je t'aime plus que bien... », lui ai-je rétorqué, agréablement surprise par sa précédente réponse. »
Il s'est mis face à moi, a pris ma main dans la sienne et m'a embrassé sur la joue. On s'est regardé dans les yeux, et il m'a reembrassée, mais cette fois-ci c'était un vrai baiser. On est reparti main dans la main, j'étais assise contre lui pendant le match. Il faisait des clins d'oeil à ses amis, et on a bien rigolé quand son ami nous a rejoint après ses révisions. Il faisait une de ses têtes!
Après avoir du le quitter à la fin des cours, je me consolais de son absence en appelant toutes mes amies. C'était le scoop de l'année! En apprenant la nouvelle, elles étaient prêtes à amener les champagne. Un peu plus tard, mon télépone sonne: « Robin appelle ». Je décroche vite:
« Hey Julie, ça va toujours?
- Très bien et toi?
- Aussi! J'ai tout raconté à mes amis...
- Qu'y avait-il donc de si important à leur raconter, lui demandai-je sur un ton ironique
- Que t'avais super bien cru... à mon POISSON D'AVRIL!