nouvelle vie

Je soupirais face à la vitre de la voiture. Le silence régnait dans l'habitacle, la radio avait été éteinte peu avant. Aucune station ne pouvant être capter.
C'était bien ma veine. Me voilà partis pour je ne sais où, pour je ne sais quel raison, dans un endroit que je commence déjà à haïr.
Un long soupire m'échappa. je n'osais regarder mes parents installés à l'avant de la voiture le visage tourné sur la route.
Voilà j'étais partie, laissant tout derrière moi: de merveilleuses amies, un petit copain, un bon lycée, une belle maison... tout.
J' avais fait la promesse de donner de mes nouvelles le plus souvent possible à mes amies. Et j'avais du la veille créer un fossé entre moi et Sam pour qu'il me laisse partir.
Qu'il m'avait été dur de supporter son regard sur moi, ses yeux s'étaient emplis de larmes quand je lui avais dit que nous devrions peut être prendre nos distance, et recommencer une vie amoureuse chacun de notre côté.
" je ne peut pas m'avait il répondu... je n'aime que toi... " J'étais pourtant certaine du contraire. Il n'avait pas était infidèle loin de là mais que pouvait il trouver de bien dans une fille comme moi?
Alors que des tas de fille lui tourner autour. Mais malgré tout on avait tenu à garder contact. Juste avant que je parte il m'avait doucement embrasser. Notre couple n'était pas rompu même si je l'avais voulu. Je partais pourtant si loin.
C'était ridicule qu'il s'attache à moi. Mais je n'avais résisté, mon cœur m'avait brûlé horriblement et j'avais craquer.

C'était donc le cœur gros que je partais pour une nouvelle vie. Je quittais la sérénité d'un foyer en bord de mer, pour me retrouver presque en pleine forêt. Comme j'étais joyeuse...
Le visage collait à la vitre froide, je regardais le paysage changé sous mes yeux. Nous étions partis très tôt, nous avions déjà parcouru pas mal de chemin. Il fallait le dire mon père n'allais pas de mains mortes sur le champignon.
Un nouveau soupire m'échappa. Je m'ennuyais. Ma mère se retourna vers moi. Je le savais elle avait les yeux rivés sur moi. Qu'allait elle me proposer? De compter le nombre de voiture rouge que nous doublerions?
Elle resta silencieuse quelque instants puis pris la parole.

_ ça va ma chérie?

Question idiote d'une mère qui essaie d'engager la conversation pour vous distraire. Je tournai la tête afin de poser mes yeux sur son visage.
Je lui sorti un mince sourire afin que ma réponse paraisse valable, j'étais assez bonne comédienne il fallait l'avouer.

_ Oui ça va maman. Dit c'est encore loin?

Je me surpris à poser une question aussi infantile. " C'est encore loin?" bien sur que c'était encore loin.
Elle parut gênée mais répondit de sa voix maternelle, si habituelle.

_ Un peu de patience ma chérie. Nous y serrons bientôt et tu pourras t'empresser de donner des nouvelles à tes amies.

Je soupirai, je pouvais déjà leur en donner si j'avais envie, mon portable était dans ma poche. Un LG que je m'étais offerte avec les sous de mon anniversaire.
Je n'avais pas envie de les appeler j'avais déjà trop mal de les avoir quitter. j'allais être si loin maintenant.

La route me parue interminable. Je me rongeais les ongles, ce qui avait le don d'énerver ma mère qui ne cessait de me dire: " Tes ongles Kitty voyons! "
J'étais trop énervée pour faire attention à ses remarques. Je continuais donc. Enfin un panneau indicateur apparu au travers des torrents de pluie qui s'étaient mis à tomber un peu plus tôt.

_ Nous voilà bientôt arrivés, Lança joyeusement mon père.

Ma mère se redressa, elle laissais apparaître un sourire joyeux. Ils étaient tout deux heureux de déménager - Pas moi... -. Je me retins de lancer un gémissement. Je n'en pouvais plus, j'étouffais dans cette voiture, sur cette route.
Mon père bifurqua tout d'un coup je fut surprise, la conduite de mon père n'était pas la meilleure, nous étions très souvent ballotter sur la banquette arrière.

Au bout d'un chemin de terre, elle apparue enfin. Un frisson me descendit dans tous le dos. Qu'elle était vieille!
Et la pluie n'arrangeait pas son aspect - comment dire- sinistre. J'étais médusée comment mes parents pouvaient-ils quitter une maison toute neuve ayant toute les nouvelles technologies en son sein, et acheter une maison aussi... vieille.
Je retins une grimace. Mon père stoppa devant l'entrée. Personne ne nous y attendais. Cela ressemblais à un mauvais film d'horreur où on découvre ensuite que la maison est hantée.
Nous sortîmes - du moins mes parents - de la voiture. Pour moi il pleuvait beaucoup trop, j'espérais qu'il y avait du chauffage au moins à l'intérieur.
Mon père tapa au carreau et je l'entendis à travers la vitre close.

_ Allez Kitty, sort dépêche-toi!

Je retenais un regard rageur que je m'apprêtais à lui lancer, et attrapant mon imperméable, je sortis sous la pluie. Qu'elle était froide! Je ne m'attardai pas dehors pour tout étudier, j'avais trop horreur du froid.
J'avais perdu autre chose en venant ici, le soleil.

La porte grinça quand j'entrai. Tout à coup, un sentiment de sécurité s'empara de moi. La maison était chaude, malgré ses attitudes de vieille demeure. Il n'y avais pas trace de toile d'araignée, ni de trou de souris, ni de cafard. C'était déjà un bon point pour elle.
Mes parents entrèrent avec les valises. Il s'arrêtèrent à l'entrée. Un sourire se peint alors sur leur visage.

_ Alors chérie, comment la trouves-tu? me demanda mon père.

Je n'avais pas envie de leur montrer que la maison me plaisait plutôt, ils auraient gagné trop vite, mais je n'avais pas envie non plus de leur mentir.

_ Pas si mal. Répondis-je d'une voix neutre.
_ Ta chambre est à l'étage, tout au fond du couloir. Me dit mon père.

Je pris ma valise et montai les marches lentement. Je me retournai. Papa et Maman me regardaient. Que ce disaient-ils? Qu'ils doutaient de pouvoir me laisser seule dans cette maison? J'étais tellement habituée à leur absences fréquente. Je les entendais presque déjà parler de prendre l'avion pour aller en Tunisie à deux.
Oui à deux. Je soupirai, très souvent je me retrouvais seule à la maison. Mais la solitude ne me gênait pas. J'étais soulagée quand je ne les voyait pas derrière mes basques. Et pourtant, j'aurais voulu que parfois ils fassent plus attention à moi.
Je gravis lentement l'escalier, et me dirigeai vers le fond du couloir. Un couloir étroit juste éclairé par une fenêtre à l'autre bout. Je me présentai devant la dernière porte. Il n'y en avais que trois à l'étage. Je supposais qu'il y avais ma chambre, une petite salle de bain, et peut être un bureau. Mes parents dormiraient en bas j'en était sure.
Comme de fait, je ne les entendis pas monter avec leurs valises, la plus belle des chambres devait donc être en bas. Je soupirai puis regardai la porte face à moi. Rien d'extraordinaire juste une porte en bois. je pris la poignée et la tournai doucement. Un petit cliquetis, puis la porte s'entrouvrit.
Je la poussai, une boule au ventre, à quoi ressemblait elle? Un sourire éclaira alors mon visage. Elle était plutôt spacieuse, et surtout lumineuse malgré la pluie, une grande fenêtre me faisait face, entourée de rideaux délavés c'était vrai. Mes affaires étaient déjà installées, mes parents étaient venus la semaine d'avant tout mettre en ordre.
Mon bureaux était là dans un coin, mon ordinateur trônait dessus. Mon lit était fait juste à côté de mon bureaux. Un pouf traînait dans un autre coin, juste à côté de mon armoire. Le mobilier de ma chambre se résumer à ça. Mais tout était parfaitement placé. La pièce était accueillante. je me précipitai vers mon lit et m'y jetai. Je restai en chien de fusil pendant un bon moment.
L'heure tourna, je n'entendais plus mes parents. Pour cela ils étaient cool il me laissait tranquille très souvent. Je me levai et déballai ma valise. Il me fallut peu de temps pour vider ma valise. J'avais presque tout donner avant de partir, la plupart de mes T-shirts et débardeurs m'étaient inutile ici. Le soleil n'était pas souvent présent.
Mes parents semblèrent reprendre vie. J'entendis tout à coup que l'on m'appelait, pour manger supposais-je.
Je regardai par la fenêtre le ciel était un peu plus noir, la pluie tambourinée sur les vitres. Je me levai et descendis.

-Tu peux mettre la table s'il te plais chérie? me demanda ma mère à peine avais-je mis le pied dans la cuisine, que je n'avais pas encore vu d'ailleurs.

Elle était plutôt petite par rapport à celle que nous avions avant - Avant se mot brûlait mon cœur, oui c'était du passé maintenant.

_ Où est la vaisselle? demandais-je sans envie.

Ma mère leva le nez de sa casserole pour me montrer d'un mouvement de tête un placard. Je l'ouvris toute la vaisselle était là. Je pris ce qu'il fallait et mis tranquillement la table.
Nous nous mîmes vivement à table. Ma mère n'était pas un cordon bleu, mais je ne fis pas la remarque cette fois. Ce qui du les étonner car d'habitude je faisais toujours une remarque.
Le dîner resta silencieux, j'étais bougonne, à cette heure là avant - encore ce mots - j'étais dans les bras de Sam, et en compagnie de mes amies au café. Maintenant ça ne risquer plus d'arriver et je n'aurais plus d'excuse pour éviter les repas de famille. A peine mon assiette vide je me levai, débarrassai et montai enfin dans ma "nouvelle" chambre - nouvelle pour moi -.
Je fermai ma porte et restai quelque temps appuyée contre celle-ci, puis je me dirigeai vers mon ordinateur et l'allumai. Ma boite de messagerie s'ouvrit, " Vous avez trois nouveaux messages " Annonça une voix féminine. Je cliquai sur le premier, Un de Sam.


Salut Kitty, je voulais avoir de tes nouvelles, est-tu bien arrivée? Comment est ce?
Mélanie, Charlotte et Anne sont tristes que tu ne soit pas là ce soir au café. Et moi aussi.
Tu me manque déjà Kitty.
A bientôt. pardon pour un message si court.

Sam.

Je soupirai. Je savais que les trois filles mentionnées n'avais aucune peine à que je sois partie. Je laissais derrière moi Sam, elles me jalousaient depuis que j'étais sa petite amie. Maintenant que le terrain était libre elles joueraient les mielleuses à ses côtés.
Je passai au message suivant. Une pub. Je fut déçut. Je passai au dernier message. Marguerite! Un sourire balaya mon visage et toute idée noire me quitta. J'ouvris rapidement son mail.

Hello Kitty,
J'ai du mal à t'imaginer à des kilomètres maintenant. Mais promis tu viendras me voir, n'est ce pas? ^^ tu es à peine partie que le clan des sorcières s'attaque déjà à Sam. J'ai eut le malheur d'être un peu agressive envers elle et il m'a déjà envoyé sur les roses.
Il est au café en leur compagnie je présume. Je pense ne plus y être accepter. Je me retrouve un peu toute seule mais rien de grave, c'est toi que je plaint le plus. Les cours reprennent bientôt, j'aurais le droit de revoir la vieille bik ^^ je lui passerais un mots de ta part.
Enfin, tu vas me manquer Kitty.
A bientôt.
Marguerite.

Elle était terrible, j'imaginais bien vieille bik à la rentrée s'étonnant de ma soudaine disparition, il était dommage que je ne puisse pas voir sa tête lorsque la classe recommencerais à l'embêter.
Je fit répondre. Une page blanche s'afficha et je commençai ma réponse.

Hello Marguerite,
j'ai aussi du mal à m'imaginer à des kilomètres. Il ne m'étonne pas que Sam m'ai déjà oubliée. Ne t'inquiètes pas Tess ne devrais pas tarder à rentrer de l'hôpital, elle te tiendra compagnie.
Dis à vieille bik que je lui fais mes salutations. J'ai quelques craintes pour la rentrée mais ce n'est pas ma première, je ne pleurerais pas dans les bras de mes parents.
Bien du courage ma chère amie.
A bientôt.

Je relu, c'était cours mais je n'avais rien d'autre à lui avouer. J'envoyai ce message et hésitai à répondre à Sam. Mais l'amour pris le dessus et je lui répondis alors.

Salut, mon ange.( beaucoup moins formelle, que son Salut kitty, me rendais-je compte...)
Je suis bien arrivée, il pleut à torrent et il n'y a rien à faire ici. La maison est vieille mais je n'ai pas encore eut le temps de faire le tour, il pleut trop. Bonne soirée au café. Tu me manque. Je t'aime. A bientôt.

Réponse encore plus courte que celle que j'avais envoyé à Marguerite. Je soupirai, mon cœur se serra. M'éloignais-je déjà d'eux? je soupirai et envoyai le mail. Puis éteignis l'ordi. Ma chambre devins sombre quand l'écran s'éteignit, je n'avais pas allumé les lumières.
Je me levai et me dirigeai sur le palier, la petite salle de bain était en face de ma chambre, le parquet grinça et j'entrai pour faire ma toilette. Le miroir me rendit un visage cireux. J'avais des cernes et le teins pale, malgré des pommettes plutôt rosée. Je sortis rapidement et entendis les voix de mes parents en bas.

_ Elle sais se débrouiller chérie. Et puis ce n'est qu'une petite semaine. Et puis la Tunisie nous fera du bien.
_ Oui, elle sais s'occuper d'elle même. Nous reverrons Michel et sa femme?

Je n'en écoutai pas plus. Ils étaient à peine là qu'ils repartaient déjà me laissant en un lieux que je connaissais pas. C'était pourtant eux qui avaient voulu venir ici connaissant plusieurs personnes qui avaient proposer un travail à Papa.
Je me jetai sur mon lit. Les larmes vinrent et je sanglotai seule dans mon lit. Le soleil ne brillerait plus, j'avais perdu des amis, et là mes parents repartaient déjà, s'en était trop. Mon cœur était serré. Je sanglotai longtemps dans le noir avant que la fatigue ne me gagne et que je sombre dans l'inconscience.

C'est pas mal !
J'ai relever des fautes (notemment pour les -ai- qui se transforment en -er-...) et quelques virgules oubliées. Mais dans l'ensemble, je truve se début d'histoire bien réussi !

Désolée, je n'ai pas le temps de corriger, et en plus je suis nul en français... "-_-

Merci,Contente que le début soit pas trop mal ^^
j'ai repris le passage et j'ai corrigé plusieurs faute, c'est un bon exercice avant mon écrit de français de demain ^^.
Enfin je prépare la suite ( elle a déjà bien avancé d'ailleurs)
bref j'aurais aimé d'autre avis.

(Voilà le suite ^^ j'ai un peu de mal avec les dialogues et ils sont pas terrible je trouve...)

Le lendemain, le réveil fut difficile. J'ouvris les yeux avec lenteur. J'étais encore très fatiguée, mais les rayons de lumière - mais toujours pas de soleil - m'avaient sorti de mon sommeil. Je baillai, et étirai tout mes membres, ce qui fit craquer une bonne partie de mon dos. Je me redressai, le regard encore vague et embrumé par le sommeil.
Je me levai enfin, j'avais l'impression d'être, cette fille, dans la pub pour le café Grand mère, où on a volontairement mis de la brume autour de son visage. Je trébuchai et faillis m'étaler sur le sol. Je soupirai, que j'étais maladroite au réveil. Je regardai l'heure, je ne l'avais pas encore regarder. Mon réveil indiquait " 6h00 ". Une petite voix narquoise rigola dans ma tête " il est tôt " murmurait elle.
Je m'ébrouai. Je ne connaissais pas encore la maison et ainsi au réveil, je faillis me prendre le mur au lieu de passer la porte. Je grognai et me rendis encore plus rapidement dans la salle de bain. Je fis couler la douche afin d'avoir de l'eau bien chaude. Je me déshabillai et entrai sous la douche, elle était chaude comme je le voulais. Je traînassai. Puis je sortis, j'attrapai mes vêtements, que j'avais emmener avec moi et les mis.
Une fois ma toilette finie, je ressortis. Le planché grinçant me décrocha une grimace. Je soupirai, mes parents ne devaient rien avoir entendu. Je retournai dans ma chambre, je n'avais pas encore faim, l'heure du petit dejeuner n'avais pas encore sonner.
Je m'assis sur mon lit et reposai ma couette sur mes jambes. J'attrapai mon portable qui était sur mon bureau. Le clavier coulissant glissa, laissant apparaître mon fond d'écran, ils étaient tous là me souriant. Les larmes me virent, j'étais partie contre mon gré, mais j'étais partie, et eux continuaient leur vie sans moi. C'est à ce moment là que je vis une petite enveloppe dans le coin droit. Mon cœur bondit. Qui était-ce?
Je l'ouvris rapidement. En haut, je lu Sam. C'était lui il avait pensé à m'envoyer un sms.

Kitty. ( mon cœur bondit... seulement Kitty.) Je voulais juste te passer un petit coucou, une idée de Mélanie. On voulait juste te donner un avant goût de notre fête au café. Elle pensait que sa te remplirais de joie. A bientôt Kitty amuse toi bien aussi.

Le sms était cour. Et au lieu de me remonter le moral, il le fit chuter en flèche. Comment pouvait-on penser, que de me dire qu'ils faisaient la fête me remonterai le moral. Elle était derrière tout ça. La chipie! Je déglutis avec difficulté. Les larmes se mirent à couler.
J'éteignis immédiatement mon portable et le laissai tomber au sol. J'éclatai en sanglot. Mon cœur s'ouvrit lentement, il s'écartela. Il me fut complexe de reprendre mon souffle, je suffoquait littéralement. Ma gorge était sèche et nuée. Les larmes se déversaient sur mon oreiller sans se tarir. Je me mis en position chien de fusil, appuyant sur mon coeur comme pour l'empêcher d'exploser. Je me mis à gémir c'était atroce. Tout basculait, tout prenait un tour nouveau que je ne voulais pas vivre.
Au bout de longues, très longues minutes les larmes finirent par se calmer. Je me redressai, les séchai, puis décidai qu'il était l'heure du petit déjeuner. Les escaliers grincèrent sous mon pas. Je soupirai, si Papa et Maman n'étaient pas encore réveillés voilà de quoi les sortir du lit. Mais à mon grand étonnement, il n'y avait personne dans la cuisine et personne ne bougea dans leur chambre. Je soupirai à nouveau il en avait de la chance de réussir à dormir. Je déjeunai avec lenteur sans grand appétit. Mes yeux voyagèrent sur la pièce. Rien n'était comparable avec ce que nous avions un jours plus tôt. Je finis par ne plus rien avoir à manger devant mon nez. Je me levai, débarrassai et me dirigeais lentement vers la porte d'entrée. Il ne faisait pas beau, mais la pluie s'était calmer. Quand j'ouvris la porte, les mains froides d'un matin d'hivers m'accueillirent, je fut surprise et frissonnai. Je sortis lentement. Je découvris un petit jardin, dont la limite était la lisière de la forêt. Je m'avançai afin de voir la maison. Elle était vieille, je n'aurais put la datée avec certitude, mais elle aurait fait une parfaite maison hantée dans un film d'horreur, du moins juste l'extérieur, l'intérieur était au contraire très accueillant. C'était ma nouvelle demeure. Il fallait que je m'y habitue.
La porte d'entrée s'ouvrit d'un coup, je fit un bond, surprise. Le visage de mon père apparu.

_ Que fait tu ici? A cette heure-ci? déjà déjeuner?

Je soupirai, puis me repris, espérant qu'il n'avais pas entendu.

_ je voulais voir la maison de jour et sans les cordes d'eau pour tout brouiller. Oui j'ai déjà déjeuner, il y a du café de chaud dans la cafetière, et des tartines grillées, vous attendent dans la corbeille.

Il lâcha un sourire satisfait. Puis il disparut refermant la porte. Ceci signifiait-il que je pouvais rester dehors? Sûrement. Je m'éloignai donc, marchant le long du chemin de terre. La maison était entourée d'arbres. Je regardais cette nature que je connaissais peu. J'avais grandis depuis toute petite au bord de la mer et me voilà maintenant au fin fond d'une forêt. Je grimaçai.
Je continuai ma balade, elle s'éternisa, je ne vis pas le temps passé. Était-ce bon signe? Je ne sus. Je reviens vers midi. Mes parents bougonnaient. Je fis comme si de rien et montai dans ma chambre quelques minutes, j'en redescendit vivement et m'attablai. Comme toujours le repas n'était pas terrible. Mais comme la veille, je ne fis pas de remarque, de toute façon elles ne changeaient rien.

_ Qu'as-tu prévu de faire de ta journée? me questionna mon père.
_ Je ne sais pas encore, avouais-je, j'irais peut être me promener.
_ Fait attention à où tu vas quand tu te balade seule ma chérie, répondit ma mère.
_ Oui ne vous en faites pas, répliquais-je avec un poil trop d'agressivité.

Mes parents se regardèrent, il hochèrent la tête puis se remirent à manger me laissant tranquille pour l'instant. Le repas fini, je ne m'attardais pas. Je pleurais que mes parents me laisse seule pour aller en Tunisie, ils n'en avaient d'ailleurs pas encore parler, mais quand ils étaient là leur compagnie m'énervais plus qu'autre chose. Je me sentais étrange.
Je regagnai ma chambre, allumai vivement l'ordinateur espérant un e-mail. L'ordi fut long à s'allumer, mais je patientai, je n'avais d'ailleurs que ça à faire. Rien d'autre. Enfin ma messagerie s'afficha. La voix féminine annonça « deux nouveaux messages ». Je cliquai sur le premier. Marguerite m'avais répondu. Je souri.

Hello miss, ( mon surnom favori venant d'elle ) tu es visiblement bien arrivée chez toi hier soir, j'en suis ravis. Tess m'a appelée elle sort bientôt de l'hôpital et elle espérait que je te dise qu'elle aurait voulu qu'on se fasse une dernière sortie ensemble, avant que tu partes. Elle te souhaite bon courage. J'ai vu Sam hier soir, il était bien au bar entouré par les sorcières. Elles lui ont déjà mis le grappin dessus. J'hallucine, si tu savais comme elle te respecte peu maintenant que tu es partie, et elle le disent devant Sam qui ne leur réplique rien. Enfin je ne suis pas allée avec eux hier soir. Je te fait de gros bisous. A bientôt. Marguerite

Je souris, grâce à elle j'imaginais et savais ce que les sorcières faisait maintenant. Je me surpris à soupirer, c'était devenu un tic ma parole. Je respirai à plein poumon et me préparai à lui répondre.

Salut Tite fleur ( qu'elle surnom bête quand on y pense... )
Je vais bien, je me suis un peu balader ce matin, le temps est loin d'être radieux, mais je fait avec. Je savais qu'il était avec elles hier soir, j'ai reçut un message qui ma plutôt blessée. Mais ce n'est rien, que peut-on faire contre quelqu'un d'aveugle? Il verra tôt ou tard l'erreur qu'il a commise. Tu me manque Miss. J'ai hâte de revenir pour vous voir. Bisous. Kitty.

J'envoyai ce mail, consultai l'autre puis éteignit mon ordinateur. J'avais toute mon après-midi devant moi, et je n'avais rien à faire. Une envie d'aller en cour m'envahit, je ne devais vraiment pas être bien.
Les jours passèrent, plus de nouvelles de Sam, Marguerite ne me répondit plus qu'un jour sur deux, voir trois. Les journées me semblaient interminables, qui avait-il de pire que de s'ennuyer? Je ne savais à quoi occuper mes journées, je les comblais donc par diverses corvées.
La veille de la reprise des cours je m'activai à préparer mes affaires, c'était bien rare, mais n'ayant rien d'autre à faire. mon sac fut prêt trop rapidement à mon goût. Je bougonnais.

( Qu'en dites-vous? le reste arrive bientôt ^^ une journée de cour pleinne d'actions se prépare ^^)