Sondage de "Approfondissement

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Jugez en priorité le style. C'est bien si le texte donne plein de détails, mais ça devient très lourd si le style est mauvais. Un syle fluide se lit tout seul, qu'il fasse 3 lignes ou qu'il en fasse 50
Je rappelle le sujet du concours: Il s'agissait de créer un texte descriptif autour de la phrase "Le chevalier de Montlic tombe de cheval lors d'une bataille"

1/
« Le bruit du fer c’est le bruit de la guerre, le silence celui de la mort » se dit le chevalier de Montlic qui comme chaque homme guettait le moindre bruit, le moindre souffle autour de lui. La bataille commençait, et tout les hommes de son camp été déjà prêt à souffrir sous les coups des ennemis. C’était un combat perdu d’avance et ici tout le monde le savait. Le terrain, le chevalier l’avait connu, c’était celui de son enfance, ce terrain du jeu de la guerre il ne le reconnaissait plus. Tout n’était que feu, cris et arme, l’herbe autrefois si verte était brûler jusqu’au racine et on entendait au loin le son des trompettes de guerre.

Dans ce combat il ne cherchait pas à tué, mais il esquivait bravement les coups portés par ces hommes de l’autre camp. Le premier homme tomba raide mort au sol, le premier homme que le chevalier avait tué.

Le cheval qu’il montait ruisselait de sueur et quand le chevalier lui ordonna d’accélérait il partit dans un galop comme pour un dernière effort. Le bruit d’une flèche se fit entendre et le cheval noir s’arrêta de galoper et s’effondra par terre de douleur. Coincé sous le lourd harnachement du cheval le chevalier ne pouvait plus bougeait, il localisa la flèche enfonçait sur la jambe de l’animal et à la force des bras, il la retira d’un coup sec. Le cheval les yeux révulsaient se remit sur ces pattes, laissant son maître libre.

Ne pouvant bouger, au plein cœur de la bataille l’homme blessé regarda son cheval s’enfuir en boitant et disparaître dans la fumée noir de la bataille. Un cavalier rouge s’approcha du blessé et laissa tombait son poignard sur la nuque du chevalier paralysé. Le bruit des fers s’éloigna, bientôt le chevalier n’entendit plus rien, rien du tout.

2/
La bataille faisait rage. Les cris, le sang, le fracas des armes brisées, tout se mêlaient dans le plus macabre des brouhahas. Partout on l’on posait le regard, ce n’était que douleur et plaies sanguinolentes. Les hommes encore debout piétinaient les cadavres jonchant le sol, les écrasant sans pitié pour sauver leurs propres vies. Se trouvant au cœur de l’armée ennemi, le chevalier Montlic tentait de mener son cheval sans qu’on ne lui infligeât une blessure. C’était une tâche bien difficile. Soudain, alors que le vaillant chevalier se retournait pour trancher la tête d’un soldat, son étalon, pourtant robuste et musclé, s’affaissa sans que son cavalier n’en comprenne la cause. Il fût propulsé à terre avec violence. Son armure taillée dans du fer solide se déchira dans son dos comme un simple rideau de soie. Le cheval blanc lui retomba sur la jambe et se coucha sans vie dans la boue rougeâtre. Plusieurs craquements successifs et sinistres se firent entendre. Le chevalier Montlic se mordit la langue jusqu’au sang pour ne pas hurler de douleur. Un voile blanc commençait à se
ge. Jamais il n’avait fléchit contre un ennemi, jamais il n’avait montré ses faiblesses. Il lui sembla que la meute de soldat enragé au dessus se moquait éperdument de lui. Patiemment, le chevalier Montlic attendait le coup de grâce.

3/
Le chevalier de Montlic tombe de cheval lors d'une bataille
[les seules actions autorisées sont la description de la bataille autour de lui, et éventuellement ce qu'il fait à cheval)

Le chevalier de Montlic mit son cheval au galop et fonça droit vers son adversaire. L'homme avait le visage couvert de sang et d'égratignures. Montlic visa son adversaire, mais soudain il se sentit glisser de sa monture. Il tenta de se retenir mais en vain. Il s'écrasa au sol. Autour de lui, la bataille faisait rage. le chevalier de Montlic essaya de se relever mais impossible. Il ne pouvait que regarder ses camarades plier sous le poid de l'ennemie et mourir les uns apres les autres sous ses yeux. Il sentit le désespoir le gagner. Comment lui, le grand, le courageux chevalier de Montlic avait-il put être vaincu de cette façon?

4/
«
Je le regardais avec appréhension. Il n’y avait que quelques minutes qu’il s’était fait poignarder par un intrépide jeune chevalier aux cheveux roux. Cet homme n’avait d’ailleurs pas fait long feu. Au moment même où je m’inquiétais pour mon maître celui-ci tombait brutalement de cheval. L’équidé écrasa avec lourdeur l’avant bras musclé de Montlic brisant sans aucun doute possible l’os déjà endommagé l’or d’une bagarre non glorieuse il y a quelques mois. Le combattant qui avait le mérite de s’attribuer la chute de mon maître n’était autre qu’un homme d’une quarantaine d’années aux cheveux court et blond tirant sur le gris salé. Il se relevait promptement après avoir porté un coup puissant entre les omoplates du chevalier Montlic. Son armure en serait abîmée pour longtemps avant que ce paresseux d’armurier s’en soit occupé. Cette cuirasse était une pièce d’une grande beauté, bien plus majestueuse qu’aucune de celle que mon maître avait porté précédemment. Elle était sertie de diamants et de rubis, pierres favorites du chevalier mon maître. Et le casque qui couvrait la tête de Montlic était ouvragé comme aucun autre et agrémenté lui aussi de joyaux précieux. Je revins à mon maître quand je le vis bouger lentement la tête. Il n’était donc pas mort. Cela m’aurait fait bien de la peine si ce bourru au grand cœur de Montlic avait succombé au choc. Mais le coup n’avait fait que lui couper le souffle. Je m’inquiétais beaucoup pus pour son bras qui, même protégé de fer, avait dû subir de sérieux dégâts. Il était brave, plus que tout autre, mais peut-être mon jugement n’avait rien d’objectif, pourtant quand ces yeux croisèrent les miens je le vis faible et peureux. Sa figure d’habitude sereine était barrée d’un sillon de sang extrêmement profond. Mais quand, diable ! avait-il pu être blessé à cette endroit. Mais déjà la mémoire me revenait. Pendant qu’il tombait, un de ses gardes du corps lié à lui par le cœur, avait essayé de le rattraper mais comme il tombait en désordre vu que la bataille se déroulait autour de lui en un tourbillon de sang et de cris, il n’avait pu le rejoindre car il s’était vu gêné par les assaillants. Ainsi il avait tendu son épée dans un geste vers l’avant mais n’avait fait que la planter dans la jouer de Montlic.
Maintenant il ne restait plus qu’à prier pour lui. Paix à son âme. Dans le désordre de la bataille il n’avait guère de chance. »

5/
Le ciel, d’une noirceur due à la fumée s’élevant des maisons en feu, était envahit par les éclairs, illuminant le village dévasté. Le tonnerre grondait, et la pluie s’abattait à flot. L’atmosphère, lourde, était idéale pour ce qu’il se passait plus bas, au sol.
Des cris déchiraient l’air, tantôt rageurs, tantôt apeurés et suppliants. La plupart poussés avec la force du désespoir, venaient du cœur et faisaient s’envoler les quelques rapaces présents ici, prêts à se délecter des corps tombés pendant cette bataille dont la fin approchait inexorablement.
Au centre de cette guerre dont le seul but était la gloire d’un seigneur dont l’immoralité avait déjà fait ses preuves, un grand chevalier vêtu d’une armure noire tombait. Dans ses yeux, seule partie de son visage visible, il n’y avait rien. Le néant, ce vide destiné aux hommes n’ayant plus rien à perdre. Ce regard de ceux qui ont perdus leurs convictions et qui n’ont désormais plus personne à chérir.
Et pourtant, sur son visage camouflé par un casque de fer, un rictus de haine, ou peut-être de rancœur était dessiné. Il se rendait désormais compte qu’il n’avait été, durant toutes les années passées à combattre pour ce roi dément, que l’ombre de lui même. Et c’était la raison de sa défaite. Cette défaite qu’il pensait ne jamais voir, qu’il croyait n’être qu’un mythe destiné aux plus faibles. Et pourtant…
Au fond de lui, il ne pouvait s’empêcher de regretter. Il avait dans sa vie, fait nombre de mauvais choix. Certes, il les avait toujours assumés, mais voir où cela le menait désormais décongelait son cœur refroidit par une vie sans idéaux.
Alors qu’il chutait, comme au ralentit, un éclair de vie éclaira son regard vitreux. Il repensait à ce qu’il avait connu, avant. Avant d’être fait chevalier, avant de connaître le sang, la guerre, le malheur. Avant de devenir le Lord Noir.
Au fond de lui, il n’avait jamais oublié. Il le savait désormais. Depuis ce moment, il n’était plus rien, rien qu’un pion manipulé par un seigneur sans vergognes. Rien qu’un être dont la vie avait été brisée des années au paravent, alors qu’il n’était qu’un jeune homme désireux de remplit ses rêves colorés, de les réaliser à ses côtés.
Mais ce jour là, si loin et pourtant si récent dans son cœur, l’avait changé, détruit. Lorsqu’il était rentré de la chasse, et qu’il l’avait aperçue, quelque chose en lui s’était envolé pour la suivre, pour l’accompagner là où elle se trouvait depuis.
Le sol, doucement, se rapprochait de lui. Son destrier, tombant en même temps que lui, croisa son regard. Il était apeuré, il avait mal. Autrefois, le Lord avait été ainsi. Lorsque tous l’appelaient encore « Chevalier Montlic » . Lorsqu’il était encore aimé et respecté, il avait été semblable à ce cheval qui tombait. Faible, trop pour protéger l’élue de son cœur.
La promesse qu’il avait faite en la voyant partir avait été de devenir fort, de ne plus être faible. De ne plus être celui qui, devant ses yeux, avait laissé son amour de toujours mourir, seule et sans aide. Non, plus jamais il ne voulait être cet adolescent aux yeux rieurs, qui sans un mot, avait laissé des hommes détruire sa vie. Non, jamais plus…
Lorsqu’il toucha le sol, le chevalier lâcha un râle qu’il aurait voulut être jurons. Mais même pour jurer il n’avait plus de force. Il redevenait comme avant, il redevenait faible et sans avenir.
Fermant les yeux, il essaya de retenir les larmes qui perlaient à ses yeux. Il ne pouvait pas pleurer, pas lui ! Pas après toutes les épreuves traversées pour s’endurcir ! Non…
Et renforçant encore ce sentiment de faiblesse, un rire froid et glacé qui lui était destiné. Son rival de toujours qui fêtait sa victoire. Pour la deuxième fois, il anéantissait sa vie. Ou peut-être que cette fois-ci était une délivrance ?
Non, un chevalier ne pouvait se permettre de penser ainsi ! Et pourtant…Il s’en persuadait peu à peu, inconsciemment. A tel point qu’il se promit de remercier ce rival à leur prochaine rencontre. Grâce à lui, il la reverrait.
Lâchant un dernier soupir, le Lord Noir se laisse enfin partir, en paix. Au fond, il n’avait pas vraiment été vaincus, puisque ses malheurs ne seraient désormais plus qu’un lointain souvenir…Oui, il avait même gagné, car il serait heureux le premier. Il serait le premier à revoir l’être qui faisait battre son cœur. Il serait le premier à mourir, et le premier à sourire à nouveau…

Edit CS: Si les textes sont anonymes, ce n'est pas pour rien Wink

Je me décide enfin à voter (il y avait 2 textes que j'avais pas eu le temps de lire)

Allez on vote on vote, on va pas laisser le sondage jusqu'à l'année prochaine
Ne prenez pas exemple sur moi pour le délais xD