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Wallantha
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Wallantha


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MessageSujet: Sans titre... [1,75]   Sans titre... [1,75] Icon_minitimeLun 25 Juin - 12:57

Bon, alors voila : j'ai comencé à écrir une histoire depuis peu et j'aimerais savoir ce que vous en pensez... Désolée pour les fautes et les incohérences...

Chapitres 1 :

Comme chaque soir, Hères se baladait dans la forêt qui se trouve près de son village. L’air était chaud, même s’il commençait à faire nuit. Hères marchait lentement. Les multiples bruits de la forêt le détendaient. En effet, la journée avait été longue et pénible. Son travail aux champs était de plus en plus harassant. En cette saison, ils faisaient la récolte et ils n’étaient que deux pour faire tout le champ ! Ercol, son compagnon, était plus fort que lui et il faisait plus de travail que la plupart des paysans humains en une journée. Normal, c’est un centaure, pensa Hères. Evidemment, sur leur terre, Mierol, les centaures travailleurs ne sont pas rares. C’est d’ailleurs plutôt courant.
Quant à Hères il pourrait utiliser ses pouvoirs de magicien pour l’aider aux champs mais le nouveau Roi, un certain Imokh, avait interdit tout actes de magie. Le précédent souverain, un homme bon, était mort d’une mystérieuse maladie qui l’avait emporté lui et son fils unique. C’est donc son oncle Imokh qui avait reprit le pouvoir. Ce Roi n’inspirait pas confiance à Hères.
Il contourna habillement une pierre et entreprit de redescendre au village. Tous les changements que faisaient Imokh sur Mierol depuis la mort du souverain avaient bousculé tout le monde : il avait commencé par supprimer tout contacts avec les terres du sud qui, disait-il, échangeait des marchandises de qualité douteuses avec les nôtres. Ensuite, il avait fait renvoyer les trolls de sa garde personnelle pour les remplacer par les voyous humains de la prison des Sept Fantômes. Les pauvres trolls étaient maintenant aux travaux forcés ! Non, vraiment ce Roi ne lui inspirait pas confiance. Qu’est ce qui va encore nous arriver ? se lamenta-t-il à voix haute. Jamais il ne se serait douté qu’une chose pire encore allait leur arriver ce soir même… Il était maintenant bientôt arriver à Phallopa, son village.
Le soleil se couchait sur le côté et les rayons rasant le sol le contraignaient à garder les yeux fermés. De ce même côté, un bruit de cavalcade lui parvint aux oreilles. Il redressa la tête et regarda dans la direction du bruit. Il voyait mal la forme qui se déplaçait dans sa direction mais elle était facilement reconnaissable, même en ayant une mauvaise visibilité : avec quatre pattes et un buste qui ne portait qu’une peau de mouton, il ne pouvait s’agir que d’Ercol. Hères s’avança vers le centaure et quand il put enfin voir sa tête il sut tout de suite que quelque chose n’allait pas.
- Qu’est ce qui se passe ? demanda-t-il, inquiet.
- Viens vite ! Je te dirais après, répliqua-t-il de sa voix grave.
Ercol lui montra sa croupe et Hères monta dessus sans attendre. Il s’élança et galopa jusqu’à Phallopa. Hères en avait le souffle couper tellement il galopait vite. Apparement il se passait quelque chose de grave. Une fois arrivé à Phallopa, Hères sauta de la croupe d’Ercol.
- Ce n’est pas Miranda ou Luna ?
- Non, rassure-toi. Ta femme et ta fille n’ont rien.
Il se tourna vers le panneau d’affichage de la place et désigna un parchemin signé du Roi.
- Regarde.
Hères se pencha sur le morceau de papier et voici ce qu’il y était écrit :

Loi n°45, Jour 53, saison des récoltes

Sur ordre du Roi, toute créature de magie est obligée de se rendre à la prison des Sept Fantômes. Toutes ces créatures ont été jugées dangereuses et sont obligées d’aller au plus vite à la Capitale : Cirn-Tyar. Si l’une d’entre elles est retrouvée hors des murs de Cirn-Tyar, elle sera jugée et subira la peine capitale.
Le Roi
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MessageSujet: Re: Sans titre... [1,75]   Sans titre... [1,75] Icon_minitimeLun 25 Juin - 13:13

moi j'aime bien, il y a des petites choses a modifiés pour rendre le texte plus "jolie" mais autrement je pense que l'histoire est bien.
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Woekath
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Woekath


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MessageSujet: Re: Sans titre... [1,75]   Sans titre... [1,75] Icon_minitimeMar 26 Juin - 8:28

Bon ben franchement c’est pas mal du tout :bravo:
Il n’y a pas de gros problème d’ensemble a part une tendance un peu trop familière. Quelques répétitions assez fréquentes. Mais bon je vais reprendre ça au cas par cas ^^ Sinon, vraiment pas beaucoup de faute d’orthographe mais bon tu sais que « chapitre 1 » y’a pas de « s » Razz


Je commence par le gros MOINS [oué ça va te décourager] c’est le langage très peu approprié a cette époque cela gène la lecture, du moins c’est mon avis >> Moyen Âge, le fantastique a besoin d’un langage soutenu ! Par exemple une fois tu mets « tout de suite » Arrow « immédiatement » ou alors une autre tu mets « tout le monde » Arrow « la population »
Je remarque aussi que tu utilises assez fréquemment le verbe « faire » qui ne convient pas dans toutes les situations que tu as racontées.



Citation :
Tous les changements que faisait Imokh sur Mierol depuis la mort du souverain avaient bousculé tout le monde : il avait commencé par supprimer tout contacts avec les terres du sud qui, disait-il, échangeait des marchandises de qualité douteuses avec les nôtres.
Comme je te dis le verbe « faire » ne va Arrow « produire »
Donc, « Tout le monde » Arrow « La population »
Ensuite, « bousculé » je te propose « boulversé » ça sonne mieux ^^

Puis, je remonte plus haut :
Citation :
En cette saison, ils faisaient la récolte et ils n’étaient que deux pour faire tout le champ! Ercol, son compagnon, était plus fort que lui et il faisait plus de travail que la plupart des paysans humains en une journée. Normal, c’est un centaure, pensa Hères. Evidemment, sur leur terre, Mierol, les centaures travailleurs ne sont pas rares. C’est d’ailleurs plutôt courant.
Tu parles d’une récolte, très bien mais une récolte ça peut-être de n’importe quoi ! Remplace par « moisson » ou précise, les épithètes enrichissent, les complèments aussi n’hésites pas en t’en servir, ça rend la lecture et la compréhension plus imagée pour le lecteur !
Premièrement : « pour faire tout le champ » Encore ce maudit verbe « faire » change, change et change ! Deuxièmement « champ » n’est pas nécessaire, coupe à « … tout. » Ou si tu souhaites laisser « champ » met un autre mot plus recherché « terre », « herbage », « près » … La langue française est si riche !
Un PLUS important, la parole rapportée, je ne sait pas si tu as déjà vu ça en français mais c’est très bien :bravo:
Dernière chose : « C’est d’ailleurs plutôt courant », je veux bien que tu dise « ça » en désignant un fait mais dans ce cas le lecteur le ressent plutôt comme une appellation [ je ne sais pas si je me fais bien comprendre Razz] du centaure Arrow « Ils sont, d’ailleurs, plutôt courant » Ou « Ils sont, par ailleurs, plutôt courant » Cette ultime forme me semble la meilleure.


Citation :
Normal, c’est un centaure, pensa Hères. Evidemment, sur leur terre, Mierol, les centaures travailleurs ne sont pas rares. C’est d’ailleurs plutôt courant.
Le « Evidemment » n’est pas, sans faire de jeu de mot, évident ! Razz C’est évident pour toi mais certainement pas pour la personne qui lit ton roman !
Je te propose en échange cette forme avec un lien logique exprimé avec la phrase précédente : « Normal, c’est un centaure, pensa Hères ; sur leur terre, Miérol, les centaures travailleurs ne sont pas rares. »
Je finit par les répétitions : Au début « champ » et « travail » sont répétés deux fois, pas beaucoup mais en peu de lignes, si. Ensuite ;
Citation :
Le soleil se couchait sur le côté et les rayons rasant le sol le contraignaient à garder les yeux fermés. De ce même côté, un bruit de cavalcade lui parvint aux oreilles. Il redressa la tête et regarda dans la direction du bruit.
Je trouve ces phrases très maladroites, surtout les deux dernière, quelque chose ne va pas, c’est, d’ailleurs peut-être les rabâchages [j’aime trop ce mot Razz].
Ah, oui, j’oubliais. Ta lettre du roi sur le panneau d’affichage ne fait pas assez écriture souveraine. Lit ce que je te propose ; « Sur injonction du Roi, toute créature magique est forcée de se rendre à la prison des Sept Fantômes. Toutes ces créatures ont été déclarées dangereuses et sont priées d’aller au plus vite à la Capitale : Cirn-Tyar, comme indiqué précédemment. Si l’une d’entre elles est retrouvée hors des murs de la ville dans des circonstances douteuses, elle sera jugée et subira la peine capitale.
Sa Majesté le Roi Imokh »

Par contre la ponctuation est très bien :bravo: et le vocabulaire maîtrisé. Le style fluide. Mais les dialogue un peu trop familiers : « Qu’est ce qui se passe ?» Arrow « Que ce passe-t-il ? »
Bon il faut pas être découragé par mes critiques car le bilan est très positif :bravo: et je t’encourage à continuer et à poster ton prochain chapitre à la suite de ce commentaire.
Ensuite ce que je n'aime pas c'est que depuis le moment où le centaure présente sa croupe a l'homme et a celui où il se tourne vers le panneau, ça se passe en un éclair ! Profite de ce temps qui t'es donné ( pendant que ton héros va a son village que tu as dit au début assez proche) pour decrire là où il habite, comment il ets habillé, les coutumes, son apparence physique ! Des tas de détails !

Les fautes d'orthographes et de ponctuation

Trouve Arrow Trouvait
Qu’est ce qu[’il]
Arriver Arrow Arrivé
Montra Arrow Présenta
Couper Arrow Coupé
Apparament Arrow Apparemment
C’est [,] d’ailleurs[,]


Voila 1,75/2
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Wallantha
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Wallantha


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MessageSujet: Re: Sans titre... [1,75]   Sans titre... [1,75] Icon_minitimeMer 27 Juin - 12:59

merci beaucoup ! Je ne pensait pas que je pouvait améliorer comme ça ! C'est super, merci.
Voila la suite du chapitre 1 ( il fait 3 pages en tout...) ainsi que le début que j'ai modifié.

Comme chaque soir, Hères se baladait dans la forêt de Woeden qui se trouve près de son village. L’air était chaud, même s’il commençait à faire nuit. Hères marchait lentement. C’était un homme ni trop, ni trop petit. Ses yeux étaient violets, typique des magiciens et ses cheveux étaient noirs de geai, mi-long et raides. Sa tenue se composait d’une simple tunique de tissu beige, avec une ceinture en cuir. Il arborait fièrement autour du cou un médaillon rond, avec une améthyste au centre. Ce collier attestait qu’il avait passé l’examen des magiciens.
Les multiples bruits de la forêt détendaient le jeune homme. En effet, la journée avait été longue et pénible. Son travail aux champs était de plus en plus harassant. En cette saison, ils faisaient la récolte du blé et ils n’étaient que deux pour moissoner toute la terre ! Ercol, son compagnon, était plus fort que lui et il accomplissait plus de travail que la plupart des paysans humains en une journée. Normal, c’est un centaure, pensa Hères ; sur leur terre, Mierol, les centaures travailleurs ne sont pas rares. Ils sont, par ailleurs, plutôt courant.
Quant à Hères il pourrait utiliser ses pouvoirs de magicien pour l’aider aux champs mais le nouveau Roi, un certain Imokh, avait interdit tout actes de magie. Le précédent souverain, un homme bon, était mort d’une mystérieuse maladie qui l’avait emporté lui et son fils unique. C’est donc son oncle Imokh qui avait reprit le pouvoir. Ce Roi n’inspirait pas confiance à Hères.
Il contourna habillement une pierre recouverte de mousse et entreprit de redescendre au village. Tous les changements que produisaient Imokh sur Mierol depuis la mort du souverain avaient boulversé toute la population : il avait commencé par supprimer tous contacts avec les terres du sud qui, disait-il, échangeait des marchandises de qualité douteuses avec les nôtres. Ensuite, il avait fait renvoyer les trolls de sa garde personnelle pour les remplacer par les bandits humains de la prison des Sept Fantômes. Les pauvres trolls étaient condamnés maintenant aux travaux forcés ! Non, vraiment ce Roi ne lui inspirait pas confiance.
- Qu’est ce qui va encore nous arriver ? se lamenta-t-il à voix haute.
Jamais il ne se serait douté qu’une chose pire encore allait leur arriver ce soir même… Il était maintenant bientôt arriver à Phallopa, son village.
Le soleil se couchait sur le côté et les rayons rasant le sol le contraignaient à garder les yeux fermés. De ce même côté, un bruit de cavalcade lui parvint aux oreilles. Il redressa la tête et regarda dans la direction de ce son en mettant sa main devant ses yeux pour les cacher de l’éclat du soleil couchant. Il voyait mal la forme qui se déplaçait dans sa direction mais elle était facilement reconnaissable, même en ayant une mauvaise visibilité : avec quatre pattes et un buste qui ne portait qu’une peau de mouton, il ne pouvait s’agir que d’Ercol. Hères s’avança vers le centaure et quand il put enfin voir sa tête il sut immédiatement que quelque chose n’allait pas.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-il, inquiet.
- Viens vite ! Je te dirais après, répliqua-t-il de sa voix grave.
Ercol lui montra sa croupe et Hères monta dessus sans attendre. Il s’élança et galopa sur le petit chemin de terre à une vitesse folle. Hères en avait le souffle couper tellement il galopait vite. Apparement il se passait quelque chose de grave. Les sabots du centaure martelaient le sol et des gerbes de terre et d’herbes volaient sur son passage. Les deux compagnons passèrent la clôture de bois de l’entrée du village sans ralentir. Hères ne voyait même pas passer les maisons et boutiques en terre cuite et en bois du village. Bizarrement, toutes les fenêtres étaient fermées…
Ercol arriva enfin à la place du village. Elle était ronde, avec un puits au milieu. Les magasins étaient rassemblés autour de ce lieu comme des enfants autour d’un feu la nuit. Le centaure stoppa net sa course devant le panneau d’affichage. Le magicien en profita pour sauter du dos de son ami et lui lancer un regard interrogateur.
- Ce n’est pas Miranda ou Luna ?
- Non, rassure-toi. Ta femme et ta fille n’ont rien.
Il se tourna vers le panneau d’affichage de la place et désigna un parchemin signé du Roi.
- Regarde.
Hères se pencha sur le morceau de papier :

Loi n°45, Jour 53, saison des récoltes

Sur injonction du Roi, toute créature de magie est obligée de se rendre à la prison des Sept Fantômes. Toutes ces créatures ont été jugées dangereuses et sont priées d’aller au plus vite à la Capitale : Cirn-Tyar, comme indiqué précédemment. Si l’une d’entre elles est retrouvée hors des murs de la ville et dans des conditions douteuses, elle sera jugée et subira la peine capitale.

Sa majesté, Le Roi Imock

Hères n’en croyait pas ses yeux. Il regarda Ercol. Sa bouche s’ouvrit puis se referma à plusieurs reprises. C’était comme si le temps c’était arrêté. Il commença à balbutier :
- Mais… Mais alors…
- Ca veut dire que soit on va devoir se rendre soit on doit fuir et au plus vite ! Ca va bientôt grouiller de soldats. J’ai vu Ana se faire arrêter, coupa Ercol.
Anna était une jeune magicienne blonde, et très douée pour la pratique de la magie.
- Je dois aller prévenir Miranda. Elle et Luna sont en danger. Surtout Luna ! Avec ses yeux aussi violet que les miens elle ne tardera pas à se faire capturer à son tour.
Les mots s’entrechoquaient dans sa bouche.
- D’accord. Moi je peux partir dans la forêt du Pendu. Personne ne risquerait là bas. Monte, je t’emmène voir ta famille, répondit Ercol.
Hères se dépêcha de monter pour la deuxième fois et Ercol bondit sur le chemin qui menait à la chaumière du magicien. Il galopait aussi vite qu’il le pouvait mais ce n’était pas assez rapide : une petite troupe de soldats venait d’apparaître au détour du chemin. Ils portaient tous un habit rouge sombre avec une côte de maille et un casque en fer. Certain détenaient des lances, d’autres des arbalètes ou encore des épées.
- Halte !, fit un des gardes, apparemment le chef de la troupe étant donné qu’il portait en plus de la tenue habituelle une longue cape, elle aussi rouge foncé.
Ercol pilla net et Hères failli passer par-dessus le centaure. Le commandant était grand et fort mais à côté d’Ercol, il paraissait tout petit. En effet, le centaure mesurait un buste de plus que le chef du groupe et sa robe couleur chocolat brûlé lui donnait l’air encore plus menacent. Hères vit que le garde faisait un effort pour rester maître de lui-même. Il reprit d’une voix beaucoup moins assurée.
- Ne savez-vous pas que toutes les créatures de magie doivent impérativement aller à Cirn-Tyar ?
Ercol jugea le garde devant lui puis les trois autres qui se trouvaient derrière. Quant à Hères, il ne pouvait plus parler. C’est sûr : apprendre qu’ils allaient finir dans une prison ne devait guère le réjouir…
- Je vous ai posé une question ! reprit le garde en pointant son épée sur le buste d’Ercol.
Celui-ci prit la parole d’une voix confiante mais on pouvait quand même deviner une pointe d’inquiétude dans sa voix.
- Excusez-nous, nous n’étions pas au courant. Nous allons y aller tout de suite.
- Exact. Et en plus vous aurez droit à une escorte !, répliqua le garde d’une voix mauvaise et avec un sourire narquois sur le visage. Allez ! En route !
La stupeur avait scellé les lèvres d’Hères qui ne pouvait par la même occasion plus bouger. Ercol intervint alors encore une fois. D’un geste du bras il écarta l’épée du commandant et le bouscula. Celui-ci tomba par terre. Il se mit alors à hurler des ordres sans queue ni tête.
- Rattrapez-les ! Egorgez-les ! Je les veux vivant !
Pendant ce temps, Ercol avait déjà eu le temps de filer en aillant bien prit soin d’envoyer des ruades sur ces adversaires pour les décourager. Hères, qui ne s’attendait pas à un tel changement d’attitude avait failli tomber pour la seconde fois. Il s’était rattraper de justesse aux épaules d’Ercol avant qu’il ne parte au galop. Les autres gardes avaient beau courir à la suite du centaure, il était le plus rapide et il les distança aisément. Il galopa encore quelques minutes à vive allure puis il ralentit. Hères avait toujours du mal à croire ce qui lui arrivait et il en était de même pour Ercol. Il y a à peine un quart d’heure, Hères était encore à se promener dans la forêt et maintenant il était devenu un hors-la-loi !
Ercol arriva enfin dans la petite chaumière d’Hères et de sa famille. Elle était isolée du reste du village car elle était construite près du champs de blé. Le centaure s’arrêta face à la porte et le magicien sauta par terre. Il entra en fracas dans la petite maison et y trouva une grande femme aux cheveux noirs et frisés et aux yeux marron qui préparait le repas. La maison n’était pas très grande mais elle l’était suffisamment pour contenir deux chambres, une pièce principale avec une cheminée et une grange à côté du bâtiment principal pour garder les provisions et le blé. La plupart des objets qui reposaient dans la maison avaient été fabriqué par Hères avec du matériel qu’il était lui-même allé chercher dans les bois.
Un bébé aux yeux violet de quelques mois jouait avec un cube en bois qu’Hères avait taillé spécialement pour lui. La grande femme, Miranda, sursauta en l’entendant arriver et le bébé, Luna, se mit à pleurer.
- Hères ! Qu’est qui se passe ? demanda t’elle tout en accourant vers le bébé.
Hères entra d’un pas vif dans la maisonnette et dit à Miranda d’une voix rauque :
- Miranda, je vais devoir partir.
Il lâcha cette phrase en un souffle. Sa femme tenait le bébé dans ses bras et tentait de l’apaiser avec une berceuse. Lorsque les mots d’Hères lui parvinrent au cerveau, elle cessa sa berceuse et le regarda avec des yeux ronds.
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