Recherche de titre en cours

Je suis plongée dans l'écriture d'un nouveau roman. Je n'ai pas encore trouvé de titre car j'aime bien les chercher quand j'ai achevé mon travail. J'ai besoin d'avis !!

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Ce jour-là était différent des autres. Peut-être parce que Noël approchait à grand pas. Peut-être aussi parce qu’une nouvelle était arrivée il y avait tout juste un mois. Peut-être parce qu’ainsi, tout était plus agité cette année. La neige avait recommencé à tomber. Il faisait froid et sombre. L’ambiance était tendue. Les petites avaient été confiées à Pierre Kerkouan pendant que sa femme, Marie finissait les valises. Les Kerkouan avaient décidé d’emmener tout le monde chez les grands-parents. Seules Isis et Annelise étaient là pour aider. Les deux jeunes filles, âgées de 14 ans, étaient jumelles. Orphelines depuis l’âge de 5 ans, elles avaient été confiées par leurs parents à Marie et Pierre Kerkouan. L’arrivée de ces deux fillettes donna alors l’idée au couple de créer un foyer pour orphelines. L’année suivante, l’orphelinat de l’Espoir fut donc créé. Marie Kerkouan était une femme d’une quarantaine d’année, robuste mais tendre. Elle avait chéri et élevé Annelise et Isis comme ses filles. C’était une petite femme replète au visage rond. Elle attachait ses cheveux en une éternelle queue de cheval parfaitement lissée. Elle portait des lunettes rectangulaires qui lui donnaient un faux air autoritaire mais elle était en réalité bien trop douce et attentionnée pour être sévère. Quand à Isis et Annelise, c’était deux jeunes filles adorables. Elles avaient les cheveux châtains clairs. Annelise les portaient longs, ils étaient très légèrement bouclés tandis que Isis les avaient coupé au niveau du cou. Elles avaient les yeux verts et des tâches de rousseur qui ressortaient par temps ensoleillé ce qui était loin d’être le cas en ce moment. Bien que jumelles, dés leur plus jeune âge, elles avaient fait en sorte de se différencier. Elles refusaient de se copier et de ne faire qu’une. Isis était la plus réservée des deux. Sa sœur était plus extravertie, toujours pleine de vie. Isis se posait sans cesse des questions auxquelles Annelise répondait sans cesse de façon empressée et distrète… Elles ne savaient rien de leurs parents. Elles les avaient oublié.
L’orphelinat hébergeait 8 autres petites filles âgée de 10 à 1 an. La petite nouvelle s’appelait Julie, elle avait 1 an et avait été déposée ici par le maire de la ville voisine.
« Peux-tu me passer la valise derrière-toi Isis ? »
Isis se retourna et tendit la valise à Marie. Leur mère adoptive avait toujours su reconnaître les jumelles. Jamais elle ne se trompait, ni elle ni son mari. Ils étaient les seuls…
« Ces enfants sont adorables. Que ferais-je sans elles ? »
Isis releva la tête, intriguée.
« Oh mais tu t’en sortirais très bien Marie ! »
Marie la dévisagea avec attention.
« Je n’ai rien dit Isis chérie.
-Si… Tu as… oh ce n’est pas grave… Je suis fatiguée en ce moment. »
Isis secoua la tête et jeta un coup d’œil furtif à sa sœur. Celle-ci secoua la tête pour confirmer ce que Marie venait de dire. Depuis une semaine à peine, Isis entendait des voix et cela l’inquiétait beaucoup. La fatigue devait en être la principale cause. Marie soupira.
« On a fini pour ce soir. »
Elle s’affala dans le canapé de cuir noir. Isis secoua la tête.
« On ne pourra jamais partir demain matin à ce rythme. Je n’en peux plus… »
Isis ouvrit la bouche pour répondre mais Annelise lui assena un coup de pied qui signifiant sans doute que Marie n’avait rien dit… Les jumelles savaient se comprendre en un seul regard.
Isis alla embrasser Marie.
« On va y arriver… Tu m’as l’air bien fatiguée !
-Oh si tu savais ma pauvre fille…
-On ne part que 3 jours et ce n’est pas la première fois !
-Nous n’étions pas dix la dernière fois Isis.
-C’est exact. Nous étions neuf soit une de moins. »
L’après-midi se termina en finissant les valises. Dix-neuf heures sonna bientôt annonçant l’heure du coucher de Julie. Marie se leva précipitement et monta à l’étage. Elle passa la tête par-dessus la rampe.
« Les filles ? Vous pouvez vous occuper de Léa et Tina ? »
Léa et Tina étaient âgées de 4 ans. Elles étaient dans la salle de jeux. Léa était plongée dans ses histoires de princesses avec les barbies tandis que Tina la regardait de loin. Annelise s’approcha de Léa.
« Au dodo les filles ! s’écria Isis en se tournant vers Tina
-Pas envie ! grommela l’enfant
-Je m’en dote bien… »
Isis soupira et l’attrapa dans ses bras. Tina se mit à hurler ce qui était tout à fait normal. En effet, la fillette ne s’était pas habituée à sa vie à l’orphelinat. Elle était coléreuse et pleurnicheuse. Son état préoccupait tout le monde. Les deux adolescentes conduisirent les petites à la salle de bain.
« Pourquoi elle pleure encore Tina ? s’énerva Léa
-Ca va lui passer ne t’inquiète pas… » murmura Annelise en lui ébouriffant les cheveux
Isis déposa Tina au sol. Elle lui prépara sa brosse à dent et lui tendit. Les larmes cessèrent de couler pour quelques minutes. Il fallut ensuite les emmener aux toilettes puis rechercher le doudou perdu de Léa. Annelise se dévoua pour leur lire Cendrillon que les deux fillettes connaissait par cœur.
De retour au salon, Louise servit le repas. Louise était la cuisinière des Kerkouan. C’était une vieille femme éternellement souriante et joyeuse surnommée Mamie-Gateau par les petites. Isis soupira de bonheur. L’ambiance était enfin calme. Elle se tourna vers sa sœur et comprit que celle-ci avait eu la même idée qu’elle. Elle se leva et empila les assiettes. Marie lui sourit. Isis les apporta en cuisine. Louise s’émerveilla.
« Oh merci Annelise !
-Isis…
-Je suis navrée, je vous confonds toujours.
-On a l’habitude… »
Annelise entra avec des verres.
« Pierre et Marie ne vous confondent pas eux…
-Non c’est vrai mais tous les petits oui et au collège aussi. »
Louise hocha lentement la tête.
« Le collège… »
Isis fronça les sourcils.
« Oui ?
-Je n’ai rien dit Isis ! Tu es sûre que ça va ?
-Euh… Très bien oui ! »
Après le débarrassage de la table, les jumelles retournèrent au salon. Marie regardait la télévision et Pierre était à son bureau. Du même pas, Isis et Annelise allèrent à sa rencontre.
« Que fais-tu Pierre ?
-Je termine mon roman. Je dois le rendre à l’éditeur avant la fin des vacances. »
Il sourit et replongea dans ses écrits. Annelise et Isis étaient de grandes lectrices pourtant ce soir, ni l’une ni l’autre ne souhaitait lire. Chacune d’elle était préoccupée par une chose différente.
« Elles ont l’air si sombre… »
La voix de Marie fit sursauter Isis. Elle se tourna vers sa mère adoptive mais celle-ci était plongée dans sa couture. Isis se sentit vaciller.
« Je vais me coucher. annonça-t-elle
-Déjà ? s’inquiéta Marie
-Je suis fatiguée.
-Bien… Bonne nuit ma grande ! »
Isis l’embrassa et monta dans sa chambre. Sur la mezzanine, elle entendit Tina tourner et retourner dans son lit. Elle ne dormait pas. Isis entra dans sa chambre et s’assit et bord de son lit. Depuis quelque temps, des questions l’assaillaient, des questions sur leur parents, leur départ, leur mort… Elle se leva pour prendre un livre. Annelise entra.
« Ca ne va pas Isis. »
Ce n’était pas une question. Isis secoua la tête.
« Toi non plus, ça ne va pas Annelise.
-Non. Pas trop. C’est Papa et Maman n’est-ce pas ?
-Oui. Toi aussi je crois.
-Je me pose beaucoup de questions ces derniers temps. »
Les deux jeunes filles avaient cependant omis de s’avouer leur principale problème…

C'est un bon début à mon avis! J'parie qu'Isis lit dans les pensées! =p
J'aime bien ton style, j'aime bien l'ambiance! J'avais relevé une ou deuxfautes d'orthographes mais j'les trouve plus. Enfin c'est pas mortel =p

eh pas mal j'aime bien ! à la suite ! ^^